Comment trouver la paix en temps agités

Comment trouver la paix en temps agités

Que faire quand notre monde extérieur est en branle, que nous avons l’impression que tout s’écroule, que la peur du lendemain est présente ?


La réponse est simple (mais pas facile je le concède):


revenir à l’ici et maintenant dans notre centre.
Au cœur de notre corps, bien ancré ici et maintenant.
Le seul espace où nous avons du pouvoir.
Le seul espace où nous pouvons trouver la paix.


La paix n’est pas dans le passé, ne sera jamais dans le futur (qui par définition n’existera jamais).
Elle est ici.


Alors quand tout parait tournoyer autour de nous, revenons à l’œil du cyclone, l’espace en nous qui n’est pas touché.

Celui de notre être véritable, cet espace d’éternité en nous.


Pour cela, la méditation peut être un moyen d’y accéder.
Mais je constate que quand les émotions et les pensées se déchaînent, il est souvent difficile de méditer.


Pour ma part, une autre approche est plus efficace pour moi parce qu’elle me permet de mettre en mouvement et d’accompagner mes émotions.  

Tu me vois venir ?

La méditation en mouvement ! Autrement dit : danser ses émotions !


Plutôt que de vouloir les calmer, mon invitation est d’apprendre à danser avec elles, pour les mettre en mouvement, leur permettre de s’exprimer sans être réprimées et de s’apaiser naturellement.


C’est puissant et magique. 🌟


Avec l’actualité, je mesure encore plus l’importance de ce que je propose : la libération émotionnelle par le corps et le mouvement.


Pour retrouver sa liberté, sa souveraineté et la paix.


Comme dirait Gandhi « soyons le changement que nous voulons voir dans le monde ».  

Mai-Lan

Quand le mouvement libère…

Quand le mouvement libère…

A ce jour, je ne sais pas exactement ce que la danse libre et consciente a vraiment changé en moi.
Je peux juste constater que j’ai beaucoup changé depuis que je la pratique et ce, en très peu de temps.

Ca a été une révélation.
Moi qui aimais les choses cadrées, je me suis retrouvée du jour au lendemain à laisser mon corps bouger librement.


Et vous savez quoi ?


La vraie liberté fait peur.

Parce qu’elle nous met à nu.


C’est la sensation que j’ai eu la première fois que je devais sortir du cadre et me laisser danser.
Nue. Vulnérable. Inconfortable.
J’ai alors vu toutes mes rigidités intérieures, mes carcans physiques et psychologiques, mon mental d’acier qui ne voulait pas lâcher.


Moi qui pensais avoir fait beaucoup de travail sur moi et libéré beaucoup de choses…c’était vrai mais il restait beaucoup de couches à enlever !
Et puis, petit à petit (et assez rapidement je dois dire !), j’ai senti que mon corps gagnait en fluidité, en souplesse.


Et ce que je ressentais dans mes mouvements se manifestaient également dans mon attitude, mon rapport aux autres et à moi-même.


La plupart d’entre vous m’ont connu sous le nom « les guerriers pacifiques ». La danse consciente m’a permis de me reconnecter à mon être profond et à lâcher les armes, ainsi que l’identification à la guerrière à laquelle je m’étais si longtemps identifiée.


Ceux qui me connaissent depuis longtemps peuvent en témoigner : j’ai changé.


J’ai renoué avec ma part féminine, plus douce, plus yin.
Mon yang qui a souvent pris le devant, s’est davantage équilibré pour venir en soutien de mon yin.


Une danse plus harmonieuse a commencé à naître en moi.


Se sentir en harmonie dans son corps, permet de gagner en harmonie dans sa vie.


Pour ma part, la fluidité arrive de plus en plus dans ma vie, les synchronicités, la connexion, l’intuition…  

Mai-Lan

Ici et maintenant

Ici et maintenant

En ce moment, la vie me demande de viser tout petit.
Ne pas regarder et m’inquiéter de demain mais observer Ici et maintenant.
Ne pas regarder à gauche ou à droite, mais au centre.
Arrêter les plans, les objectifs, la to do liste (même « spirituelle »).
Mais revenir à la simplicité de l’instant.
M’ouvrir à ce rien.
Accepter de ne pas savoir ce qui sera.
Faire confiance à ce qui naîtra.
Un pas à la fois.

Mai-Lan 🌺

Ne pas se sentir « à sa place »

Ne pas se sentir « à sa place »

As-tu déjà ressenti ce sentiment désagréable de ne pas se sentir « à ta place », que ce soit dans ton travail, dans un groupe ou dans ta famille ?

Moi oui !

Si je me sens à ma place aujourd’hui dans mon activité professionnelle, je me suis longtemps suradaptée pour trouver ma place dans un groupe, car j’ai constaté quelque chose : je n’ai jamais été rejetée ou exclue mais je ne me suis jamais sentie appartenir à un clan.

Je déteste me sentir enfermée dans un groupe d’ailleurs…
Ou du moins, je n’ai jamais trouvé celui qui me correspondait vraiment.

J’ai longtemps rejeté les cercles de femmes, je ne voyais pas pourquoi on excluait les hommes, et je n’ai jamais pu dire « mes soeurs » en parlant des autres femmes.
Ce n’est pas mon vocabulaire.

Et en même temps, je ne suis pas non plus une solitaire à vivre reclue dans sa grotte au fond de la forêt.
J’aime le contact avec les autres mais j’ai besoin d’être souvent seule.
Alors imaginez bien, que ça n’a jamais été facile de trouver ma place.

Ni tribu, ni reclue !

Et puis, il y a quelques mois, j’étais en méditation dans un groupe de formation et une phrase m’est venue : « ta place est dans ton centre ».
Autrement dit, ici et maintenant, dans ton corps.

Il n’y a pas de place à prendre. Pas de place à perdre.
Notre place est « qui on est, là où on est ». Sous nos pieds.

Et parce que la vie est mouvement, notre place change en même temps que nous ;
Depuis que j’ai pris conscience de cela, je me sens plus tranquille car je n’ai pas de rôle (auto)attitré : je m’écarte du groupe quand j’ai en besoin, et je reviens quand j’en ai besoin ; et non plus par peur. (Et si je le fais par peur, c’est ok aussi.)

Plus de place à prendre : plus de problème !

Mai-Lan

Des vacances pas comme les autres…je vous avoue tout.

Des vacances pas comme les autres…je vous avoue tout.

Bon, bon, bon…
Voilà, voilà…🙄


Si vous me suivez sur Instagram et Facebook, vous savez que je reviens de 3 semaines de vacances – pause – retraite.


Et bien… ça ne s’est pas vraiment passé comme prévu…😅
Et dans cet article, je vous avoue tout !


J’avais donc prévu PLEIIIINS de choses pour ces vacances, notées sur ma petite liste, dans mon petit carnet:

  • Méditer au réveil et avant le coucher
  • Lire ma pile de livres
  • Ecrire dans mes carnets
  • Me laisser inspirer pour mon immersion de mars et le futur lancement de Danse intérieure en ligne (démarrage le 9 mars, save the date !)
  • Danser.
  • Faire des balades en nature.

J’étais tellement motivée que j’avais ramené une petite valise remplie uniquement de livres, carnets et cours de formation… (Oui j’ai vraiment fait ça. 🙄)


Je me suis donc réservée un petit appartement en bord de mer avec vue imprenable sur le coucher de soleil. Bien installée sur ma petite terrasse.


Ca y’est ! Ma retraite a démarré ! Je vais pouvoir démarrer mon petit programme. 🍹

Et là…j’ai rien compris. 😳


J’ai passé les 4 premiers jours à regarder Netflix (Les 5 saisons de « Dix pour cents » 😆) et mangé des schokobons. 🙈 🙈 🙈


J’étais crevée et n’avais même pas envie d’aller me balader. Pas envie de méditer. Encore moins faire du yoga.  J’ai littéralement tout lâché, même ma to do list spirituelle.
Après moultes luttes intérieures et culpabilité, j’ai fini par comprendre : mon corps et mon esprit avaient besoin de tout lâcher !


Il m’a demandé d’arrêter de FAIRE.


Et ça a été une première réalisation : même dans mes pratiques « spirituelles », j’étais dans le faire : FAIRE de la méditation, FAIRE du yoga, FAIRE une balade en nature, FAIRE à manger sainement, etc.


J’ai alors vu (et ça m’a piqué les yeux), que je faisais rarement les choses juste par plaisir mais qu’il y avait souvent un but, un objectif à atteindre : être plus ceci ou moins cela.  

Je suis alors allée plus loin et j’ai vu qu’au fond, je « faisais » tout cela parce que j’avais peur de ne servir à rien. Finalement peur du vide.  

Et donc, sous des apparences de pratiques spirituelles, je remplissais ce vide.

Peur que si je ne FAISAIS rien (d’intéressant), je n’ETAIS pas intéressante. Si je ne fais rien, je suis inutile. « Je n’ai de valeur que si je FAIS quelque chose ».
Purée je ne l’avais pas vu celle-là !


Et comme la vie est pleine d’humour avec moi, elle m’a poussé à n’avoir envie de rien faire. En tout cas, rien de valorisant aux yeux de la société.


Je me suis donc retrouvée des journées entières à ne rien faire, sans y prendre goût, sans vraiment me reposer non plus.
« Les vacances qui ne servent à rien » pensais-je ! 😂


A chaque fois que je programmais de faire quelque chose cela tombait à l’eau.  

Dans ce dépouillement, j’ai pu aussi voir toute mon arrogance et mon sentiment d’importance. C’est drôle alors que la plupart des gens me voient comme une personne humble ;


Et puis, tout doucement, quelque s’est profilé :

revenir au centre, à l’ici et maintenant, à la spontanéité du moment présent, à la simplicité de la vie ; redevenir élève de la vie, avoir un esprit neuf, me délester de tous mes jugements sur moi et les autres.

Reconnaître que je ne sais rien.

Accepter de ne pas savoir de quoi j’aurais envie et besoin dans 5 mn, faire confiance, ne pas planifier, me laisser porter.


Alors contre toute attente, ces trois dernières semaines n’ont pas été « productives » comme j’aurais pu l’imaginer, mais m’ont invité à apprivoiser le vide, apprendre à être inutile, lâcher les intentions et les projections, m’autoriser à être petite.  

Rester au centre, tout simplement.
Et laisser les choix se faire à partir de là;  

Ce « rien » ‘est très perturbant ^^  

Et pourtant…une part de moi sourit.  

Mai-Lan

« On éprouve une grande joie à ne pas vouloir, à ne pas être quelque chose, à n’aller nulle part. » Jiddu Krishnamurti 

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