Pas d’expansion sans contraction

Pas d’expansion sans contraction

Quand tu passes un pallier dans ta vie,
Tu dois être prêt.e à ce que toute ta structure intérieure et extérieure bouge.
Tu dois accepter d’être littéralement retourné.e
Accepter de ressentir des émotions que tu avais refoulées,
Accepter que tes relations vont bouger,
Accepter que ce que tu croyais acquis soit détruit,
Accepter qu’il n’y a pas d’expansion sans contraction.

Mai-Lan

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Lâche les armes, ramasse les fleurs 🌺

Lâche les armes, ramasse les fleurs 🌺

Depuis petite et de par mon histoire,

je me suis forgée une carapace : celle de la guerrière (pacifique).

J’ai toujours cru que pour obtenir ce qu’on voulait,

il fallait se battre, s’endurcir pour ne pas se faire écraser,

pour ne pas qu’on me manque de respect.

J’étais tellement innocente et naïve

que inconsciemment, pour me protéger,

j’ai développé mon armure sous la forme d’une certaine rigidité,

et d’une certaine agressivité.

J’ai même pratiqué le kungfu pour apprendre à me défendre…

Tout en moi se sentait en insécurité.

Les « autres » me décevaient tôt ou tard.

J’étais intransigeante dans mes relations,

prête à dégainer le sabre à tout instant.

J’étais enfermée dans ma rigidité, mon perfectionnisme dans tous les domaines de ma vie.

Et je savais que cette armure devait craquer un jour.

Quand j’ai découvert la Danse de l’être avec Fabienne Courmont,

en faisant bouger mon corps, j’ai fait bouger les énergies bloquées en moi.

Et l’armure a commencé à se fissurer.

Jusqu’au jour où j’entends ce message :  

« Lâche les armes, ramasse les fleurs » 🌺

Et j’ai compris.

Que je m’étais identifiée à cette armure.
Or, ce n’était pas moi.
J’étais celle DERRIERE l’armure.

Cette armure protégeait ma grande sensibilité et ma grande vulnérabilité.

En ayant conscience de cela, je me suis dit qu’il était temps.

D’oser lâcher les armes et de contacter la force de ma vulnérabilité.

De trouver la sécurité dans mon corps et mon être,

plutôt que dans une personne ou une situation extérieure.

La danse intuitive a été indéniablement une aide précieuse sur mon chemin.

Progressivement, j’ai laissé plus de place à mon énergie yin (féminine).

Mon Yang est alors venu davantage en soutien plutôt qu’en protection.

Une nouvelle harmonie s’est faite en moi.

Si je vous partage cela,

c’est que je suis convaincue que c’est certainement le cas de beaucoup d’entre vous.

Vous sentez-vous vraiment en sécurité intérieurement ?

Ou allez-vous la chercher à l’extérieur ?

 Faites-vous de la place à vos émotions sans être submergé par elles ?

Accueillez-vous votre vulnérabilité ?

Vivez-vous les bras fermés en ayant peur « du prochain coup » de la vie ?

Ou les bras ouverts, en ayant confiance que vous saurez surfer sur les vagues de celle-ci ?

pour ma part c’est dans ma danse intérieure que j’ai tout doucement pu

remettre en circulation l’énergie bloquée dans mon corps et donc dans ma vie.

En libérant l’énergie, j’ai libéré la femme,

(mais je ne suis pas encore arrivée hein!)

et plusieurs autres aspects de ma vie.

Je découvre la force de la douceur et de la vulnérabilité.

Mai-Lan 💮

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Libérer sa parole pour prendre sa place

Libérer sa parole pour prendre sa place

A l’école, j’étais catégorisée dans la case des « bavardes ».

Je parlais beaucoup et fort. 

Mon frère et ma soeur me demandaient souvent « mais pourquoi tu cris ? »  

Je n’avais pas l’impression de crier, juste de m’exprimer ! 😅  

Mais avec le recul, je sais que si je parlais fort, c’est que j’avais des choses à dire et que c’était le seul moyen que j’avais trouvé pour me faire entendre.  

Et puis avec le temps, j’ai appris à me taire, à rester discrète, étouffer ma voix, à m’effacer. J

‘ai refoulé mes émotions, gardé ma colère.

Je sentais que j’avais des choses à dire, mais à force de les retenir, elles ne pouvaient plus sortir.   Pendant longtemps, j’ai observé les personnes qui savaient prendre leur place, exprimaient leurs opinions et leurs émotions et je les admirais.  

Quand j’ai découvert les conférences, je me disais « whaou j’aimerais tellement être à l’aise en public et pouvoir toucher les gens à ma manière, mais ce n’est pas pour moi, je suis trop timide, je ne m’exprime pas assez bien et je ne suis pas assez intéressante (etc. 😅) « .  

Sauf que la vie en a décidé autrement : après ma formation en coach PNL, j’ai suivi une formation de formateur, soit apprendre à transmettre à un groupe, soit parler en public !   

Me suis dit « à mon avis c’est pas mon truc mais bon pourquoi pas… »  

Et bon bah…j’ai kiffé !!! Je me suis découverte une nouvelle passion : la transmission. (dans le package, j’avais nourri la croyance que je n’étais pas pédagogue 🙄).    

En 2017, je choisis de tenter ma chance lors d’un concours de conférenciers pour être sur scène lors d’un évènement « la journée de l’audace ». Parmi la centaine de candidatures et suite à des votes sur Facebook, je me retrouve parmi les 10 personnes sélectionnées ! 🤩🤩🤩  

Pour nous préparer, nous avions la possibilité de nous faire coacher par des coachs renommés en prise de parole en public. C’est là que j’ai rencontré Isabelle Calkins, qui m’a permis de libérer ma parole, de faire sortir ce que j’avais au plus profond de moi, de transmettre MON message.  

Il se trouve que deux semaines avant mon intervention sur scène, nous nous sommes retrouvées en Thailande pour un stage avec des éléphantes. Une expérience qui a bouleversé notre vie… et ma conférence…que j’ai déchiré une semaine avant l’évènement. 😱  

Isabelle m’a donc soutenue dans la réécriture de ma conférence en 3 jours. J’étais en flippe total, je crois que personne n’a écris une conférence format TEDX en 3 jours ! Je me sentais incapable de monter sur scène.  

Mais je l’ai fait parce que mon besoin de toucher les gens était plus fort ! Voici le résultat avec ma conférence « Mon mental m’a trompé ».

Mai-Lan

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Guérir par le mouvement

Guérir par le mouvement

Vous le savez, la vie est mouvement.

Pas de mouvement : pas de vie.

Pas d’en-vie.  

La semaine dernière, je n’avais pas le moral et je broyais du noir, gros coup de fatigue avec perte du goût et de l’odorat en partie (merci le « Coco » !). Pas évident d’avoir l’élan et le goût de faire des choses à par me traîner…😅  

Je sais que dans ces moments, au-delà du fait de donner du repos à mon corps, je dois aussi le mettre en mouvement.  

Un peu comme si je devais mettre en mouvement l’eau de mon corps .

Sinon elle croupit. Et c’est la spirale infernale du moral en berne, donc envie de ne rien faire, etc.  

Je suis donc allée marcher en nature ce qui m’a fait le plus grand bien.

Et je suis actuellement en stage de Danse, ce qui me nourrit et me guérit profondément !  

D’ailleurs, je ne peux que le constater chez les personnes qui suivent mes stages et mes ateliers en ligne : la danse guérit.

Parmi les dizaines de témoignages que je reçois chaque semaine, je vois qu’à chaque fois qu’une personne met son corps en mouvement et en conscience, elle guérit des mémoires, s’ancre davantage, libère des blessures.  

La vie se remet à circuler là où elle était jusqu’à présent bloquée.  

Pas besoin d’analyser, ça se fait tout seul.  

La danse libre et consciente, est une médecine de l’âme j’en suis convaincue.  

En tout cas, c’est la mienne.

N’oubliez pas de danser vos émotions telles qu’elles sont, libérez les énergies bloquées dans votre corps en les laissant sortir par le mouvement, donnez-leur un chemin de sortie. Autorisez-vous à crier, chanter, pleurer, bouger, expulser, râger, trembler, respirer, grogner.  

Soyez complet.e plutôt que parfait.e ! 

Le jour où un moine m’a avoué qu’il n’était pas heureux

Le jour où un moine m’a avoué qu’il n’était pas heureux

C’était en août 2011.  

8 mois avant, je venais de me faire larguer comme une vieille chaussette par celui que je considérais comme « l’homme de ma vie ».  

(Depuis, j’ai arrêté de parler d’âme soeur, de faire des plans sur la comète et de considérer un homme comme « l’unique ».)    

J’étais au village des Pruniers, un monastère bouddhiste créé par le célèbre moine zen vietnamien Thich Nhat Hanh;

Première retraite de méditation de ma vie.  

Et quand à 25 ans, tu choisis de passer tes vacances dans un monastère au lieu de faire la fête avec des copines, c’est que ça va vraiment pas ! 😂  

Moi qui y allais pour faire le vide dans mon esprit et trouver la paix, je me suis retrouvée courbaturée dans tout le corps et avec un hamster de compet dans sa roue en guise de mental.  

Arriva le dernier jour où on pouvait avoir un entretien individuel avec un moine. J’ai choisi un moine italien qui parlait anglais.  

Moi qui cherchait des réponses, je lui posa alors cette question: « est-ce que vous êtes heureux ? »  

Au moment où je lui posa la question, je me dis : « bon Mai-Lan, elle est débile ta question…tu parles à un moine qui vit en pleine conscience toute la journée, y’a Bouddha et lui, il est juste en dessous donc forcément il nage dans le bonheur permanent 🙄 »  

Et sa réponse fut : « Ca dépend. Des fois oui, des fois non. La vie en communauté n’est pas facile, parfois ma famille me manque »   

Moi : 😲😲😲  

Je venais de me prendre un uppercut d’authenticité !  

C’est la première fois de ma vie qu’une personne que je mettais sur un piedestal, une figure d’autorité pour moi, m’avouait ses failles et sa vulnérabilité !  

J’avais tellement eu l’habitude des faux-semblants, de ceux qui ne montraient que leurs belles facettes.  

Mais là, un moine qui me dit qu’il peut être stressé et malheureux ! Whaou quelle humilité, quelle sagesse !  

Ce jour, ma vision de l’exemplarité changea. J’ai compris qu’être exemplaire, ce n’était pas être parfait.e mais complet.e.  

C’était savoir montrer vulnérable, authentique, vraie.  

Depuis, j’accorde beaucoup d’importance à ne pas laisser les gens me mettre sur un piedestal et à me montrer sincère le plus possible, car je vois qu’en osant montrer ses limites et ses failles, on permet aux autres d’en faire autant.  

Ca permet tout simplement de se foutre la paix.

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