Raz le bol d’être gentil.le ? (ceci n’est pas une invitation à la violence 😅)
Est-ce que ça vous est déjà arrivé d’en arriver à un point de saturation où vous n’avez plus envie de faire des efforts pour les autres ?
Plus envie d’être sympa, serviable, généreux, souriant.
Comme si une voix en vous, avait envie de tout envoyer péter !!!
Comme si elle hurlait « J’en ai marre d’être gentil.le !!!!!!!!! »
Je ne sais pas toi , mais moi oui !
Et d’ailleurs, je vous l’ai partagé un peu cet été lors de mon épisode « les compromis ça suffit ».
Et c’est trèèèès souvent le cas de mes coachés.
D’où vient ce raz-le-bol ?
On aurait tendance à croire que les problèmes, ce sont les autres qui abusent de notre gentillesse.
Comment dire…
Non, le problème, c’est nous.
C’est la part de soi que j’appelle « la bonne petite fille/le bon petit garçon » qui veut faire plaisir à qui d’après vous ?…
Oui, inconsciemment à papa et maman. 🙍♀️🙍♂️
Parce que nous n’avons pas toujours reçu l’amour inconditionnel de nos parents, lorsqu’on devient adulte, on va faire perdurer le comportement de la « bonne petite fille qui doit faire TOUT comme il faut : être polie, sympa, souriante, serviable, dévouée etc » dans nos relations (valable pour les hommes mais la flemme de tout accorder au masculin) 😵
Sauf que dans ce cas, nous n’agissons pas à partir d’un vrai élan de générosité mais par obligation.
On se force et on ne s’écoute pas.
On ne respecte pas ses vrais besoins, qui vont parfois à l’encontre de ce que « devrait faire la bonne petite fille ».
Alors un jour, on craque. 👹
Et on n’a plus du tout envie de faire des efforts pour les autres parce qu’on a besoin de retrouver un équilibre en apprenant à se mettre en priorité et oser dire non.
On peut passer par une phase où on passe pour « l’égoïste de service » parce qu’on se met à dire non à tout et à tout le monde.
Ca a été mon cas.
Et j’ai dû passer par cette phase pour retrouver mon équilibre.
Aujourd’hui, je me sens plus libre dans mes oui et mes non.
Alors si toi aussi tu passes par cette phase , c’est une bonne nouvelle !
Le changement est en cours !
Vers plus d’écoute et de respect de toi.
Paradoxalement, tu pourras être sincèrement gentil.le quand tu te seras permis de ne pas toujours l’être ! (aux yeux des autres)
La semaine dernière je vous annonçais le basculement des « Guerriers Pacifiques » à « Mai-Lan Ripoche ». Ce pas-sage a vraiment été initiatique pour moi, car à la fois libérateur et en même temps, la sensation de faire un grand saut dans la vie (versus dans le vide). C’est aussi une page qui se tourne, un deuil à faire. Mon corps a eu besoin de digérer et d’intégrer : je me suis retrouvée le dos bloqué et avec une grosse migraine. Et je sais que quand je me bloque le dos, généralement c’est au moment où je lâche vraiment ! J’ai alors pris le temps de me retourner et de regarder tout le chemin parcouru ces dernières années. Et whaou, quel chemin ! Qui l’eut cru ! Les Guerriers Pacifiques m’ont permis de prendre ma place, de m’affirmer, de prendre confiance en moi. Ca été un pilier, un phare. J’ai tellement de gratitude pour ces dernières années et cette « marque » qui m’a tant fait grandir ! (cf mes premières vidéos 😅😅😅) Et lorsque j’observe tous les rêves que j’ai réalisé depuis le lancement de mon activité, il y a plus de 10 ans, et particulièrement depuis 2016, année où je me suis lancée à 100% en tant que coach, j’en reviens au même constat : Chaque rêve réalisé a commencé par une autorisation.
Je me suis autorisée à me former au coaching à 23 ans alors que tout le monde me disait que j’étais trop jeune.
Pour ma première conférence devant un large public, je me suis autorisée à candidater lors d’un concours et à gagner ma place sur scène.
Je me suis autorisée à écrire à Martin Latulippe pour intervenir sur la scène de son évènement à Paris.
Je me suis autorisée à tout plaquer à Paris pour venir vivre dans le sud de la France (au soleiiiil !)
Je me suis autorisée les voyages de mes rêves (et je n’ai pas fini).
Je me suis autorisée à écrire dans mon journal intime à mes 20 ans : « un jour, je serai une référence dans le développement personnel et je serai heureuse dans tous les domaines de vie ».
Je me suis autorisée à animer des ateliers de danse consciente alors que je ne suis pas « danseuse ».
Je me suis autorisée à réserver le lieu de stage que j’avais repéré il y a des années…
Et je continuerais à m’autoriser à rêver, essayer, échouer, réussir. Et toi, quels rêves as-tu ? Peux-tu t’autoriser à ce que ce soit vraiment possible et quelle petite action peux-tu poser pour le réaliser ?
Tout a commencé à mes 19 ans lorsqu’à la fin d’un cours de kungfu de Shaolin, mon enseignant me tend un livre et me dit : « c’est le livre qui a changé ma vie, lis-le, tu me diras ce que tu en penses ». Ce livre, c’était « Le Guerrier Pacifique » de Dan Millman. A sa lecture, j’ai été bouleversée car il est venu répondre à toutes les questions que je me posais sur le sens de la vie et comment lui donner un sens. J’ai alors su que je voulais moi aussi devenir une « guerrière pacifique » et un jour, guider les autres. C’est tout naturellement que j’ai souhaité appeler mon activité « Les Guerriers Pacifiques » lorsque je me suis lancée sur internet en 2016, dans le but de rassembler toutes les personnes qui avaient vibré à la lecture de ce livre, comme moi. Et puis surtout, parce que je me reconnaissais dans la « guerrière ». Dans celle qui ne lâche rien, se bat pour ses rêves, se relève quand elle tombe, tranche, pique… Mais comme tout a deux faces, je me suis aussi laissée emprisonner dans mon armure de guerrière dans laquelle je me suis bétonnée pour ne plus souffrir. Dans cette armure, je me suis enfermée, rigidifiée. Comme je vous le partageais dans mes précédents emails, ces derniers mois, je suis entrée dans un processus de transformation. Je dirais même de transmutation et de renaissance. Je sentais que la carapace se fissurait et que je n’étais plus une guerrière. Mais cette part de moi résistait. Alors, je suis allée la rencontrer. Je suis allée rencontrer mon guerrier intérieur. Quand je lui ai demandé s’il pouvait laisser la place à la « vraie » Mai-Lan, celle qui est prête à émerger, il m’a répondu : « Je suis un samourai, et la fonction même d’un samourai est de se battre. Si je ne me bats plus, à quoi/qui vais-je servir ? » C’est alors que j’ai compris ce qu’il protégeait : ma petite fille intérieure. La pureté, l’innocence. La vulnérabilité. J’ai alors entamé un long dialogue avec lui pour lui montrer qu’un guerrier pacifique ne se bat pas. Le combat est la dernière solution, quand il n’a plus le choix. Sa vraie force est intérieure : dans son ancrage, sa paix, son alignement, sa sagesse, son discernement, sa foi, son courage. Sa force, c’est son rayonnement. Il n’y a rien à faire, rien à prouver. Il est. Et les autres se sentent en sécurité à ses côtés. Juste par sa présence. Je lui ai montré également que la petite fille était désormais en sécurité et qu’il pouvait se reposer. Et il a accepté… A la lumière de cette transmutation, je sentais bien ces derniers temps que le terme « guerriers pacifiques » ne résonnaient plus avec qui je suis aujourd’hui. Oui, j’aurais certainement toujours un côté piquant, tranchant, mais je ne veux plus être identifié à cela uniquement. J’ai d’autres parts que j’aimerais davantage laisser émerger. Vous l’avez certainement remarqué, la danse consciente depuis un an, a également bouleversé ma vie. J’ai reconnecté avec mes aspirations profondes, mes rêves d’enfant et l’appel de mon âme : celui d’allier la danse / le mouvement avec le développement personnel et spirituel. Le succès des ateliers en ligne « danse intérieure » et l’immersion en présentiel de la semaine dernière me l’ont confirmé : je suis à ma place. Aider les gens à se libérer par le mouvement et le corps. Je reviens à la simplicité, l’essence, la pureté. Les « Guerriers Pacifiques » devient désormais « Mai-Lan Ripoche ». Je continue les coachings individuels, les ateliers en ligne et les stages en présentiel. « Same same but different ! » (pareil, pareil mais différent) Une page se tourne. Un nouveau chapitre qui commence. Merci de cheminer à mes côtés depuis toutes ces années. La suite sera encore plus belle. De tout cœur, Mai-Lan
Que faire de ces vagues qui nous submergent, parfois qui nous noient ? 🌊
Que faire de ces tsunamis intérieurs que la plupart du temps, nous étouffons ?
Bien souvent, notre réflexe est de les fuir car nous avons peur de ces énergies que nous qualifions de négatives.
Ma propre expérience m’a montré que le meilleur moyen de se libérer des émotions qui nous oppressent n’est pas d’y mettre un emballage pailleté par-dessus (à travers la pensée positive par exemple), mais d’aller à leur rencontre. 🙋♀️
Ressentir pleinement dans le corps, le feu de la colère, le torrent de la tristesse, la paralysie de la peur pour leur permettre de nous traverser et d’être évacuée à travers notre corps (et non réagir sous leur emprise, c’est tout la différence).
Je crois que c’est parce que nous nous permettons de regarder dans les yeux nos émotions difficiles, que nous les accueillons pour ce qu’elles sont, qu’on peut ensuite laisser l’espace à la joie et à la paix.
Je crois que c’est un pas-sage obligé.
Paradoxalement, c’est parce que nous leur ouvrons la porte qu’elles peuvent circuler
sans être bloquées et repartir comme elles sont venues.
Exactement comme nous l’avions fait étant bébé. 👶
Un bébé vit pleinement ses émotions, ne les retient pas, ne les analyse pas.
Une fois vécues entièrement, elles sont définitivement libérées.
Et en tant qu’adulte, nous passons des années à apprendre à nouveau ce que nous faisions naturellement.
Alors, cette semaine, je vous invite à observer comment les émotions bougent et circulent dans votre corps, et à apprendre à surfer sur leurs vagues plutôt que de vouloir les arrêter.
Comment en arrive t-on à s’engager dans une relation toxique alors que bien souvent « on avait senti » dès le départ que cette relation ne serait pas saine et nourrissante pour nous ?
La réponse en une phrase : à cause du manque d’amour de soi.
Quand on ne s’aime pas vraiment, qu’on a peu d’estime de soi, on va souvent chercher ce manque intérieur à l’extérieur de nous.
On va alors se contenter « de peu » parce qu’au fond, une partie de nous croit « qu’elle ne mérite pas mieux que ça ». 💔
Cette part, c’est notre enfant intérieur qui a manqué de reconnaissance, de douceur, et d’amour durant notre enfance, de la part de nos parents.
Si on n’en a pas conscience et qu’on ne fait pas un travail de guérison, on va alors passer toute notre vie à rechercher inconsciemment l’amour de nos parents, dans nos relations.
On va être prêt à (presque) tout pour obtenir de l’amour, de la reconnaissance, de la validation de la part des autres, pour combler ce vide intérieur.
Et entre autre, accepter le manque de respect, la malveillance, parfois la violence.
Parce qu’en tant qu’enfant, on ne se sentait pas digne d’amour.
Et c’est cette croyance inconsciente qui va nous pousser à tolérer et accepter ce qu’on ne devrait pas accepter et tolérer.
La clé ? 🔑
Faire un gros travail de guérison sur l’enfant intérieur, et devenir son propre parent intérieur en apprenant à se donner de l’amour à soi en premier, avant d’être disponible dans une relation.
Faire des choses qui nous nourrissent, nous font du bien, arrosent les graines d’amour et de respect en nous.
Avoir des non-négociables (par exemple, personnellement, si une personne lève la main sur moi, ou m’insulte sans raison, ou me rabaisse. Je mets un terme à la relation. C’est un non-négociable).
J’espère que ces quelques mots vous donneront l’élan de prendre soin de cette part fragile en vous, qui ne demande qu’à être abreuvée de votre propre amour.