La joie de ne pas savoir

La joie de ne pas savoir

Mes proches le savent :
J’aime savoir ce qui va se passer.
J’aime maîtriser.

Bon ok…j’aime contrôler. 🤪


Lors de ma dernière newsletter,

je vous disais que j’étais partie quelques jours en pèlerinage

à la recherche de mon nouveau lieu de vie.

J’ai pris ma voiture,

j’ai pointé une direction sur la carte et j’ai roulé.


Et devinez quoi?
🥁🥁🥁
Je n’ai toujours pas trouvé ! 😂


MAIS…

Quelque chose a changé. Et c’est tout nouveau.

Je me suis détendue de la ficelle.

J’ai lâché le résultat.

J’ai réalisé qu’en me mettant en mouvement,

j’ai retrouvé ma joie.

La joie des rencontres.
La joie de l’inconnu.

La joie de l’aventure. (#kohlanta)


La joie de rencontrer « pour de vrai » des personnes qui me suivent sur les réseaux. (d’ailleurs merci beaucoup pour tous vos messages suite à ma dernière newsletter!)

La joie de retrouver une amie, Isabelle Calkins dont je vous ai déjà parlé qui se trouvait sur mon chemin aussi pile au moment où j’y étais.


J’ai vraiment ressenti que le « bonheur était dans le voyage et non la destination ».

Pourtant cette citation, je la connais par coeur.

Mais cette fois, je l’ai vraiment réalisé.

Vous savez, cette excitation sereine de ne pas connaître la fin de l’histoire

mais d’avoir la certitude que la fin sera belle…
La certitude qu’il n’y a pas d’erreur et que tout sera juste pour soi.
Que l’on est guidé.e et accompagné.e par pleins de manières différentes.
Les rencontres, ses anges gardiens, son âme.
(Quand on arrive à écouter au delà du parasitage mental 🦟! )

Quand on ne sait pas dans quelle direction aller (peu importe le domaine de vie)

ou ce à quoi on aspire vraiment…

parfois le chemin le plus rapide, c’est d’en prendre un. Au pif. 👃

Tester, éprouver, expérimenter.

Puis réajuster.

Si je m’étais contentée de regarder les annonces sur leboncoin

et surfer de manière aléatoire sur google map en attendant que mon âme clignotte en mode gyro-phare en voyant le nom de ma future ville 🚨…

(oui j’avoue je l’ai fait 😅),

je n’aurais jamais découvert les petits villages que j’ai traversés,

discuté avec toutes ces personnes,

et surtout ressenti l’énergie différente de chaque lieu.

Car c’est bien dans le corps que tout se passe.

Le mouvement extérieur passe par un mouvement intérieur.

Alors et toi, quel mouvement vas-tu initier vers le projet qui te fais rêver ?

Mai-Lan

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Partir sans but. (Mon pélerinage à la recherche de mon lieu de vie)

Partir sans but. (Mon pélerinage à la recherche de mon lieu de vie)

J’ai commencé un pèlerinage.
A la recherche de mon nouveau lieu de vie.

Marre d’attendre que l’annonce miraculeuse tombe du ciel sur le boncoin.

Surtout que pour être franche,

je crois que la vie me réserve quelque chose que je n’aurais pas imaginé.

Mon mental a une vision trop étriqué de ce que je pourrais vraiment avoir.

J’ai compris que je devais me mettre en mouvement pour le trouver
(ça tombe bien, j’en ai fait mon métier, elle est pas drôle la vie ?!)

Hier j’ai pris ma voiture en pointant une direction sur la carte

et je me suis arrêtée en route.
Avec un objectif : me laisser guider par les signes

et les rencontres et en lâchant prise sur le résultat (le plus dur).

J’ai sympathisé avec des commerçants,

je les ai questionnés sur comment ils se sentaient dans la région.

Et puis mes pas m’ont arrêté chez un antiquaire tibétain.
On parle de nos voyages en Asie, en particulier au Ladakh.
J’y suis restée au moins 1h30 si ce n’est pas 2 heures !

Il m’avoue se confier rarement à ce point mais qu’il sent que je suis ouverte.

Il m’offre alors une petite amulette de protection qui vient directement du Tibet

et me parle d’un lieu sacré à quelques kilomètres de L’Isle sur La Sorgue.

Un ermitage où vivait un jeune ermite, Saint Gens, qui a guérit beaucoup de personnes

et qui aurait percé une source dans la roche.

Une source miraculeuse (qui sort d’une yoni !)

Demain, je repartirai en poussant un peu plus loin mes recherches dans la Drôme Provencale.

Pour l’instant, je n’ai rien de concret, mais je peux juste constater que parfois,

il suffit de se mettre en mouvement pour faire bouger les choses.

Hier, j’ai eu pleins de jolies clins d’œil.

N’est-ce pas « aide-toi et la vie t’aidera » ?
Et non l’inverse.

Alors, si vous aussi,

vous vous sentez bloqués dans un domaine,

parfois le mieux,

c’est de faire un premier pas.

Poser une acte clair.

Amorcer le mouvement.

Et laisser la vie se charger du reste.

(Comme j’étais seule, j’ai dansé à la fameuse source miraculeuse...)

Mai-Lan

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Libérer sa parole pour prendre sa place

Libérer sa parole pour prendre sa place

A l’école, j’étais catégorisée dans la case des « bavardes ».

Je parlais beaucoup et fort. 

Mon frère et ma soeur me demandaient souvent « mais pourquoi tu cris ? »  

Je n’avais pas l’impression de crier, juste de m’exprimer ! 😅  

Mais avec le recul, je sais que si je parlais fort, c’est que j’avais des choses à dire et que c’était le seul moyen que j’avais trouvé pour me faire entendre.  

Et puis avec le temps, j’ai appris à me taire, à rester discrète, étouffer ma voix, à m’effacer. J

‘ai refoulé mes émotions, gardé ma colère.

Je sentais que j’avais des choses à dire, mais à force de les retenir, elles ne pouvaient plus sortir.   Pendant longtemps, j’ai observé les personnes qui savaient prendre leur place, exprimaient leurs opinions et leurs émotions et je les admirais.  

Quand j’ai découvert les conférences, je me disais « whaou j’aimerais tellement être à l’aise en public et pouvoir toucher les gens à ma manière, mais ce n’est pas pour moi, je suis trop timide, je ne m’exprime pas assez bien et je ne suis pas assez intéressante (etc. 😅) « .  

Sauf que la vie en a décidé autrement : après ma formation en coach PNL, j’ai suivi une formation de formateur, soit apprendre à transmettre à un groupe, soit parler en public !   

Me suis dit « à mon avis c’est pas mon truc mais bon pourquoi pas… »  

Et bon bah…j’ai kiffé !!! Je me suis découverte une nouvelle passion : la transmission. (dans le package, j’avais nourri la croyance que je n’étais pas pédagogue 🙄).    

En 2017, je choisis de tenter ma chance lors d’un concours de conférenciers pour être sur scène lors d’un évènement « la journée de l’audace ». Parmi la centaine de candidatures et suite à des votes sur Facebook, je me retrouve parmi les 10 personnes sélectionnées ! 🤩🤩🤩  

Pour nous préparer, nous avions la possibilité de nous faire coacher par des coachs renommés en prise de parole en public. C’est là que j’ai rencontré Isabelle Calkins, qui m’a permis de libérer ma parole, de faire sortir ce que j’avais au plus profond de moi, de transmettre MON message.  

Il se trouve que deux semaines avant mon intervention sur scène, nous nous sommes retrouvées en Thailande pour un stage avec des éléphantes. Une expérience qui a bouleversé notre vie… et ma conférence…que j’ai déchiré une semaine avant l’évènement. 😱  

Isabelle m’a donc soutenue dans la réécriture de ma conférence en 3 jours. J’étais en flippe total, je crois que personne n’a écris une conférence format TEDX en 3 jours ! Je me sentais incapable de monter sur scène.  

Mais je l’ai fait parce que mon besoin de toucher les gens était plus fort ! Voici le résultat avec ma conférence « Mon mental m’a trompé ».

Mai-Lan

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Guérir par le mouvement

Guérir par le mouvement

Vous le savez, la vie est mouvement.

Pas de mouvement : pas de vie.

Pas d’en-vie.  

La semaine dernière, je n’avais pas le moral et je broyais du noir, gros coup de fatigue avec perte du goût et de l’odorat en partie (merci le « Coco » !). Pas évident d’avoir l’élan et le goût de faire des choses à par me traîner…😅  

Je sais que dans ces moments, au-delà du fait de donner du repos à mon corps, je dois aussi le mettre en mouvement.  

Un peu comme si je devais mettre en mouvement l’eau de mon corps .

Sinon elle croupit. Et c’est la spirale infernale du moral en berne, donc envie de ne rien faire, etc.  

Je suis donc allée marcher en nature ce qui m’a fait le plus grand bien.

Et je suis actuellement en stage de Danse, ce qui me nourrit et me guérit profondément !  

D’ailleurs, je ne peux que le constater chez les personnes qui suivent mes stages et mes ateliers en ligne : la danse guérit.

Parmi les dizaines de témoignages que je reçois chaque semaine, je vois qu’à chaque fois qu’une personne met son corps en mouvement et en conscience, elle guérit des mémoires, s’ancre davantage, libère des blessures.  

La vie se remet à circuler là où elle était jusqu’à présent bloquée.  

Pas besoin d’analyser, ça se fait tout seul.  

La danse libre et consciente, est une médecine de l’âme j’en suis convaincue.  

En tout cas, c’est la mienne.

N’oubliez pas de danser vos émotions telles qu’elles sont, libérez les énergies bloquées dans votre corps en les laissant sortir par le mouvement, donnez-leur un chemin de sortie. Autorisez-vous à crier, chanter, pleurer, bouger, expulser, râger, trembler, respirer, grogner.  

Soyez complet.e plutôt que parfait.e ! 

As-tu un espace de totale liberté ?

As-tu un espace de totale liberté ?

Vendredi soir, j’étais à une session de danse médecine.

Et à un moment alors que je dansais, une partie de moi est devenue observatrice et m’a fait réaliser quelque chose :  

Danser librement en groupe est une énorme porte vers la liberté.

La liberté d’être.  

Pour moi, danser est tellement intime que je ne m’étais jamais vraiment autorisée à danser comme je danse toute seule dans mon salon (je sais que tu sais de quoi je parle ! 😂)

Il restait toujours une petite part dans la retenue.

Pour moi, danser me met dans un état de totale vulnérabilité, c’est comme si j’étais nue.  

Dans ces moments-là, je suis dans un espace sacré et intime.

Et je n’ouvrais pas cet espace « publiquement ».  

Mais à force de danser en groupe, j’ai commencé progressivement à m’autoriser à lâcher-prise sur le regard des autres et à me laisser être tel que je suis dans l’instant : tantôt sensuelle, légère, fluide, tantôt rigide, coincée, dans le mental.

Tantôt inspirée, tantôt bloquée.

Parfois pleine de feu, parfois juste envie de m’allonger.  

Et vendredi, je me suis vue aller un plus loin que d’habitude.

Et c’était bon ! J’ai aussi vu que tout le monde était dans sa propre bulle et que ce n’était pas le regardes autres qui me gênait au fond.C’était le mien.  

D’ailleurs, est-ce qu’au fond, ce n’est pas que ça au final?  

La peur de notre propre jugement envers nous-même, dépendant lui-même du regard des autres ? (jsais pas si je suis claire 😅)    

Et ce qui est génial en groupe, c’est qu’en voyant une personne s’autoriser à être pleinement elle-même, elle permet à d’autres d’en faire de même.

Elle crée une spirale vertueuse de liberté !  

Du coup, je me suis demandée : dans notre vie en général, est-ce que nous avons ces espaces là, où nous pouvons être 100% nous-même avec d’autres personnes ?  

Si je suis honnête… pas vraiment.

Pas totalement.  

Par contre, je remarque que ces espaces de danse libre, où mon corps peut exprimer librement qui il est, comment il se sent à chaque instant sans jugement, m’aident considérablement à embrasser toutes les facettes de mon être.

Les plus lumineuses, comme les plus sombres.  

C’est dans ces espaces où je me suis autorisée à crier, hurler, pleurer, trembler, exprimer ma rage sacrée, ma douce folie.  

Et forcément, je deviens plus libre dans ma vie. J’assume de plus en plus qui je suis malgré l’opinion des autres.  

Et toi, est-ce que tu as ces espaces de pure expression libre de ton être?  

En tout cas, je souhaite à tout le monde de goûter cet espace là.  

C’est pour ça que depuis un an, j’aide les gens à se libérer et s’exprimer par le mouvement libre et en conscience.

C’est d’une telle puissance.  

Un sentiment de liberté.  

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