Je ne sais pas vous, mais je crois que ce qui pèse le plus un être humain, c’est le sentiment de solitude.
Je dis bien « sentiment de solitude » et pas « solitude ».
Parce que je crois que nous l’avons tous vécu :
On s’est tous déjà retrouvé dans un groupe, au milieu d’une foule, dans un dîner ou une fête où on n’était pas seul et où pourtant, on s’est senti profondément seul.
Comme en décalage avec notre entourage.
Et peut-être pire : se sentir seul dans son couple.
Avec cette sensation d’être totalement incompris voire d’être un étranger pour l’autre…
Et puis, il y a la solitude subie où on est physiquement seul suite à une rupture amoureuse, ou quand les oiseaux ont quitté le nid (cf vidéo ici) 😉
Franchement, je crois que c’est un des pires sentiments qu’on puisse sentir.
Alors qu’elle est la solution quand la solitude est subie et non choisie ?
Peut-être l’apprivoiser.
Comment ?
En apprivoisant le vide et le silence (parce que je crois que le sentiment de solitude est souvent associé à ces caractéristiques).
En vous voyant comme un être interconnecté et non séparé, vous pouvez peut-être sentir la présence des éléments autour de vous, notamment de la nature.
En vous « remplissant » des éléments de la nature, vous vous sentirez nourri et comblé.
En écoutant les sons de la nature, vous pourrez vous rendre compte qu’il n’y a pas de silence vide mais des silences « pleins » (de vie !).
En mettant votre attention sur vos pensées, vos sensations et vos émotions, vous pourrez observer que derrière ces phénomènes, il y a un espace.
Qui n’est pas du vide.
Mais une vastitude paisible.
Avez-vous déjà goûté à cette sensation ?
Et puis, bien entendu, sans tomber dans le piège de remplir sa vie d’activités pour éviter d’être en contact avec la solitude (on le fait tous !), demandez-vous quelles sont les activités qui vous nourrissent vraiment et dans lesquelles vous pourriez rencontrer d’autres personnes qui partagent les mêmes centres d’intérêt ou les mêmes valeurs que vous?
Cette semaine, je vous invite donc à apprivoiser le silence et pourquoi pas à avoir des moments de solitude choisis.
Belle semaine à tous,
Mai-Lan
PS : si vous souhaitez apprendre à apprivoiser le silence, je vous invite à suivre mon programme en ligne de 10 jours “Pleinement présent”
Comment trouver le bon accompagnant/coach/thérapeute ?
Cette semaine, je réponds à la question qu’on m’a posé plusieurs fois : comment trouver le bon accompagnant/coach/thérapeute ?
Vaste question et comme d’habitude, je préfère répondre à partir de mon expérience.
Pour être honnête, au début de mon cheminement, mon principal critère, c’était…le prix ! 💵
J’avais 23 ans, j’étais en CDD de 3 mois renouvelable (après avoir été vendeuse à Sushi Shop à la Défense à Paris 🍣), je vivais en foyer pour jeunes travailleuses…
Je n’avais aucune référence dans le milieu du développement personnel.
J’ai donc demandé à mon ami Google et j’ai pris le moins cher 😅
C’était mon seul critère.
Aujourd’hui, je pense que c’est l’un des derniers.
Alors, peut-être pour vous apporter de la clarté, je vais partager avec vous MES critères actuels :
1. Je ne résonne plus en terme de prix mais en terme de valeur apportée : les couches que j’ai pelées et dont je me suis débarrassée grâce aux différents accompagnements (y’en a encore qui s’accrochent je vous rassure !) m’ont apportées tellement plus de légèreté et de joie dans ma vie, que je considère que ça vaut tout l’or du monde. Je préfère investir une somme plus importante dans un accompagnement de fond qui va vraiment m’aider, que de cumuler des « petites » séances par-ci, par-là (soins énergétiques, massages, séance à l’unité d’hypnose ou autre, ça te parle ? 😂 😉)
2. Je cherche des personnes « expertes et reconnues » dans leur domaine et je regarde les témoignages des gens qu’elle a accompagné pour voir si les mots qu’ils emploient me parlent et correspondent à ce que je souhaite.
3. Les personnes qui passent plus de temps à parler d’eux, plutôt que de comprendre MA problématique, me racontent leur vie et projettent leurs propres blessures non réglées sur moi (inconsciemment of course), ou pensent que ce qui a marché pour eux, est l’unique solution, qu’il n’y a qu’à faire « copier-coller » pour que ça marche pour moi. Suivant ! (tu sens l’expérience vécue là ? 😅).
4. J’ai besoin de sentir que la personne a fait un sérieux travail sur elle (réglé la plupart de ses blessures) et qu’elle incarne ce qu’elle transmet. Qu’elle soit clean énergétiquement (qu’est-ce qu’elle vibre quand je la rencontre ?)
5. Qu’elle incarne ce que j’aimerais incarner ou a les résultats que je souhaite obtenir.
Voilà en gros. 😁
Et je vous l’accorde, avec ces critères, je peux chercher longtemps parfois.
Mais l’exigence a du bon, ça évite les frustrations.
Et au final, de perdre son temps et son argent.
Alors j’espère que ces pistes de réflexions vous aideront à choisir le bon accompagnant pour vous, parce que je ne le redirai jamais assez : seul, on est limité.
Etre accompagné est un vrai cadeau que l’on se fait (quand on choisit bien).
Je sors de 3 jours de confinements en silence avec moi-même.
Sans téléphone, sans musique, sans internet, sans ordinateur, sans contact.
Ma simple présence avec moi-même.
Depuis des mois, mon corps m’appelle à lever le pied, ralentir, m’ouvrir à des choses qui avaient besoin d’être accueillies, entendues, soutenues.
Il y a un an, je suis partie sans me retourner.
J’ai quitté une relation, mes amis, ma famille, mes repères.
Remise à 0 totale.
Saut dans le vide impulsé par la vie qui m’a mis une tonne de synchronicités sur mon chemin. J’étais perdue, bouleversée, anéantie par le chagrin de quitter quelqu’un que j’aimais.
Ce n’est pas MOI qui l’aie décidé. Ca s’est fait. Je n’avais pas le choix.
J’ai découvert qu’on pouvait quitter une personne par amour.
Parce que quand on aime quelqu’un, on veut son bonheur.
Et on était arrivé à un point où je savais que ma présence serait plus une source de souffrance que de bonheur.
Mais souvent on s’attache, on s’accroche, on se cramponne.
Et puis est venu le moment où l’évidence devient insupportable. On ne peut plus se mentir.
Un des deux doit prendre la douloureuse décision. Celle de faire mal.
Comment trouver la force de quitter une personne avec qui il y a une tendresse infinie, un respect et de la confiance depuis des années, à qui tu n’as rien à reprocher.
Et pourtant…cette sensation que tu n’as pas le choix de faire autrement.
Prendre la décision c’est faire un acte de foi envers la vie.
Lui dire un grand OUI au milieu des larmes.
Ce jour là, dans la rue, j’ai failli m’évanouir car je n’arrivais à le dire. Et pourtant, une voix plus grande me disait « Fais-le. Saute, on te rattrapera ».
Alors j’ai pris la décision de partir sans me retourner.
Je l’ai à peine dit à mes amis. Je n’ai pas pris le temps de dire au revoir. Ca faisait trop mal.
Je devais vivre ce pas-sage seule. Hurler ma peine et ma rage seule, avec dans le même temps la certitude intime que c’était exactement ce que je devais faire.
Une étrange sensation d’être entourée et guidée par des forces invisibles.
Je savais que je pouvais faire ce grand saut dans l’inconnu en toute sécurité malgré mes peurs.
Un pari avec la vie.
Alors oui, j’avais besoin de ces 3 jours. Pour m’arrêter.