Il y avait en Chine, un vieux cultivateur qui possédait un vieux cheval pour labourer son champ.
Un jour, le cheval s’enfuit dans les montagnes et tous les voisins vinrent sympathiser avec le vieil homme à cause de sa malchance. Mais il leur dit:
– Chance ou malchance, qui peut le dire?
Une semaine plus tard, le cheval revint des montagnes emmenant avec lui une horde de chevaux sauvages et alors les voisins vinrent le féliciter à cause de sa chance. Il leur dit encore:
– Chance ou malchance, qui peut le dire?
Puis, alors que son fils essayait de dompter les chevaux sauvages, il tomba et se cassa une jambe. Tout le monde y vit de la malchance. Mais pas le cultivateur qui leur dit une fois de plus:
– Chance ou malchance, qui peut le dire?
Quelques semaines plus tard, l’armée arriva dans le village et tous les jeunes aptes à faire la guerre furent conscrits. Quand les officiers virent le fils du cultivateur avec sa jambe cassée, ils le laissèrent libre. Était-ce une chance ou une malchance?
Qui peut le dire?
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Et vous, comment voyez-vous les événements de votre vie?
Dans les mauvais jours, il est plus facile de voir le verre à moitié vide, que le verre à moitié plein.
Changer de perspective veut dire comprendre que les choses pourraient être pire. La moitié de la population terrestre vit avec moins de 2, 50 dollars par jour, des drames se passent à chaque minute qui passe : une personne est en train de perdre son emploi, une autre apprend qu’elle a un cancer, des personnes meurent de faim et de froid.
Et la plupart du temps, nos problèmes ne sont pas aussi graves.
Afin de changer de perspectives dans les mauvais jours, on peut se poser les questions suivantes :
Est-ce que c’est si grave?
Au dernier jour de ma vie, est-ce que je trouverais ça utile de m’être fâché pour ça ou rendue triste pour ça?
Transformer l’obstacle en opportunité
Que l’on soit fâché avec une personne, que l’on n’ait pas eu les résultats qu’on attendait, que quelqu’un nous ait dit quelque chose qui nous a blessé, nous pouvons nous poser cette simple question:
En quoi est-ce une opportunité pour moi ?
Les questions permettent à votre cerveau de chercher quelque chose de positif.
Ecrire
Le fait de poser nos maux en mots dans un journal intime, soulage notre souffrance car cela nous permet de mettre à l’extérieur ce qui nous pollue à l’intérieur. Le risque de ne pas exprimer notre colère, notre frustration, nos peurs et notre tristesse est qu’on les laisse s’emmagasiner dans notre corps, ce qui génère des tensions et à long terme, des maladies (mal a dit).
Ecrire est une façon de déposer ce qui nous pèse et nous aide à tourner la page si je puis dire! C’est un réel exercice thérapeutique.
Qu’est-ce qui me chagrine? Comment puis-je satisfaire le besoin qui n’est pas nourri ?
Bouger
Quand nous n’avons pas le moral, nous sommes perdus dans nos pensées et donc dans notre tête. Le fait de remettre son attention sur son corps et de bouger en faisant de l’exercice physique, va nous permette de créer de la dopamine, le neurotransmetteur de l’inspiration et d’augmenter notre sérotonine, le neurotransmetteur du plaisir.
Si vous aimez les massages, c’est aussi un excellent moyen de prendre soin de soi et de son corps. Il permet en effet de faire circuler le sang et d’éliminer les toxines.
Comment je peux faire de l’exercice et m’occuper de mon corps aujourd’hui?
Aller dans la nature
Je pense que nous l’avons tous expérimenté: une balade au grand air, que ce soit en forêt, à la mer, à la montagne ou même dans un parc suffit à nous revigorer et à se sentir mieux et plein d’énergie. La nature a quelque chose de puissant et de guérissant. Essayez de prendre un arbre dans vos bras pour voir…
Où puis-je aller me promener aujourd’hui?
La vie ne nous arrive pas A nous mais POUR nous. Retournez-vous sur la plupart des problèmes que vous avez eus. Ne remarquez-vous pas que la plupart vous ont permis de faire des choses que vous n’auriez jamais faites si vous n’aviez pas rencontré ce défi? De mieux vous connaître? De mieux vous affirmer? De savoir pardonner? De mieux communiquer? De mieux gérer vos émotions?
Dans cette interview, Eliane Régis, formatrice en Communication NonViolente nous explique comment dire non et comment recevoir un non.
Comédienne, metteure en scène et professeure de théâtre pendant plus de 25 ans, elle a également exercé également pendant une trentaine d’années dans la formation continue en entreprises.
Elle aime explorer les liens de la CNV avec le corps, le jeu, l’improvisation notamment lors de stages afin de favoriser l’apprentissage et l’intégration du processus CNV.
Elle pratique depuis 1998 la Pleine Conscience, selon les enseignements du Maître Zen Vietnamien Thich Nhat Hanh , cet art de vivre pleinement l’instant présent, dans l’accueil de ce qui est.
Elle est reconnue comme enseignante par ce maître, depuis 2012, pour partager les pratiques de pleine conscience qu’il transmet.
Les 3 pratiques : Le théâtre, la CNV et la Pleine conscience sont, pour elle, un chemin de Vie et de liberté.
J’aime beaucoup aussi le blog http://cnv-apprentiegirafe.blogspot.fr/ qui illustre magnifiquement l’enseignement de la CNV, voici celui concernant le NON.
Pensez à partager et à commenter cet article!
Et pour mettre en pratique et oser s’affirmer, pensez au coaching individuel en me contactant à mailan@mailanripoche.com
1. J’accepte complètement et sans aucune arrière pensée que tout ce qui s’est produit dans ma vie, et ce qui arrive en ce moment dans mon existence, et tout ce qui peut se produire dans l’avenir me fournit des occasions précieuses pour apprendre et grandir.
Personne d’autre n’est à blâmer pour la négativité ou la douleur dont ma nature émotionnelle fait l’expérience.
Je ne chercherai aucune exception à cette croyance, même quand la cause apparente de mon problème est totalement indépendante de moi.
2. Je chercherai à toujours assumer entièrement ma responsabilité, tout en refusant la culpabilité.
Plutôt que de chercher des excuses pour ce qui marche mal, je m’efforcerai de comprendre ce qui se passe, puis chercherai des moyens pour corriger la situation.
J’assume la responsabilité entière de mes choix.
J’affirme que nulle personne ou situation ne peut me faire sentir inférieur(e), rejeté(e), inadéquat(e) sans mon consentement, et que j’ai le libre choix de donner ou de refuser ce consentement.
3. Je refuse la croyance au hasard, qui est un des principaux mécanismes de déresponsabilisation dans notre culture.
Je suis conscient que je crée ma propre réalité par ma façon d’accueillir et d’interpréter les événements de la vie.
Je chercherai systématiquement les moyens et les solutions plutôt que les excuses et les refuges.
Je choisirai l’ouverture et le risque plutôt que la passivité et la sécurité.
4. Je choisis de me respecter totalement, en toutes circonstances, quelles que soient les erreurs que je puisse commettre, et d’accorder ce même respect à toute forme de vie – humaine, animale ou végétale – que je rencontre.
5. Je dis OUI à la vie, OUI, OUI et encore OUI.
(Source : Extrait du livre « Plus jamais victime » de Pierre Pradervand)
Une vraie déclaration de guerrier pacifique! Engagez-vous à respecter cette déclaration? Y a t-il des points plus difficiles pour vous? qu’en pensez-vous?
Dites-le moi en commentaires et partagez sans compter!
Vivons notre vie avec courage, sagesse et humour!
Mai-Lan Ripoche
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Envie de reprendre le contrôle de votre vie? Pensez au coaching individuel.
Ce texte était une réponse de Virginia Satir à la question d’une jeune fille de 15 ans :
« Comment puis-je me préparer à vivre une vie riche et satisfaisante? »
« Je suis moi.
Dans le monde entier, il n’y a personne qui soit exactement comme moi. Il y a des gens qui me ressemblent sur certains points mais personne n’est en tous points exactement comme moi. Par conséquent, toute chose qui sort de moi est authentiquement mienne parce que moi seule ai fait ce choix.
M’appartient tout ce qui se rapporte à moi : mon corps et tout ce qu’il fait; mon esprit, toutes mes idées et toutes mes pensées; mes yeux et les images de tout ce qu’ils voient; mes émotions quelles qu’elles soient : colère, joie, frustration, amour, désappointement, excitation; ma bouche et tous les mots qui en sortent : polis, doux ou durs, corrects ou incorrects; ma voix, douce ou forte; et toutes mes actions, que ce soit envers moi ou envers les autres.
M’appartiennent tous mes fantasmes, mes rêves, mes espoirs, mes peurs.
M’appartiennent tous mes triomphes et tous mes succès, tous mes échecs et toutes mes erreurs.
Parce que je m’appartiens totalement, je peux faire plus ample connaissance avec moi-même. Ce faisant, je peux m’aimer et me lier d’amitié avec toutes les parties de moi. Je peux alors faire en sorte que toute ma personne travaille dans mon intérêt.
Je sais qu’il y a des aspects de moi qui me rendent perplexe, et d’autres aspects que je ne connais pas. Mais tant et aussi longtemps que je serai aimable et bonne avec moi-même, je continuerai de chercher avec courage et espoir les pièces qui manquent à mon casse-tête, et qui m’aideront à me connaître davantage.
Quelles que soient mon apparence et ma voix, quoi que je dise ou je fasse, et quoi que je pense ou ressente à n’importe quel moment dans le temps, c’est toujours moi. C’est le moi authentique et cela représente où j’en suis à ce moment précis de ma vie.
Quand je repenserai plus tard à mon apparence et à ma voix, à ce que j’aurais dit ou fait, senti ou pensé, il se peut que certaines parties s’avèrent incorrectes. Je peux me défaire de ce qui est incorrect et conserver ce qui s’est avéré correct, et inventer quelque chose de nouveau pour remplacer ce dont je me suis défait.
Je peux voir, entendre, sentir, penser, dire et faire. J’ai tout ce qu’il faut pour survivre, pour me rapprocher des autres, pour produire, pour donner un sens et un but au monde de personnes et de choses qui existe en dehors de moi.
Je m’appartiens, donc je peux me construire.
Je suis moi et je suis O.K. »
Virginia Satir, (psychothérapeute américaine, connue particulièrement pour son approche de la thérapie familiale)