Une histoire culottée, qui me rappelle un des accords toltèques: plutôt que de faire des suppositions, posons des questions! 🧤👙
Une histoire culottée
Un jeune homme veut offrir un cadeau d’anniversaire à sa petite amie. Ils sortent ensemble depuis peu, donc il décide, après mûres réflexions, de lui acheter une paire de gants ; c’est romantique et ce n’est pas trop direct. En compagnie de la sœur de sa chère et tendre, il se rend donc dans un magasin d’habillement et achète une paire de gants blancs. La sœur en profite pour s’acheter deux petites culottes de coton blanc. Malheureusement, pendant l’emballage, la vendeuse échange les deux emplettes : la sœur se retrouve avec les gants alors que notre jeune ami récupère les petites culottes.
Sans y faire attention, le jeune homme met son cadeau dans un colis à destination de sa chère et tendre, accompagné de la lettre suivante :
« Mon amour,
Je les ai choisis car j’ai remarqué que tu n’avais pas l’habitude d’en mettre lors de nos rendez-vous. Ta sœur n’aurait pas été là, j’aurais choisi le modèle avec des lanières, mais elle en porte des plus courts qui sont faciles à retirer.
Ils sont de couleur claire mais la vendeuse m’a montré ceux qu’elle porte depuis trois jours et ils n’étaient quasiment pas sales. Je lui ai fait essayer les tiens, qui lui allaient très bien.
J’aurai souhaité être présent lorsque tu les étrenneras car, j’en suis sûr, d’autres mains que les miennes les toucheront avant que j’ai la chance de te revoir.
Quand tu les enlèveras n’oublie pas de souffler dedans, car ils deviennent naturellement humides lorsqu’on les porte. Pense seulement au nombre d’occasions que j’aurai de les embrasser dans l’année qui vient. J’espère que tu les porteras pour moi vendredi soir.
Avec tout mon amour.
PS : il est à la mode de les porter légèrement repliés, avec un peu de fourrure visible. »
Quand l’univers te répond et que cela ne t’arrange pas du tout.
Quand tu avais tout prévu, que tu maîtrisais tout et que rien ne se passe comme tu l’avais programmé.
Quand la vie t’invite à plonger totalement en elle.
C’était le thème de ma conférence donnée lors de la journée de l’Audace le 8 juin 2018, à Toulouse, où je parle de mon propre lâcher-prise pendant un voyage initiatique avec des éléphants par l’intermédiaire de l’association Wassanna .
« L’univers nous répond en permanence. Peu importe ce que l’on croit, nous trouverons toujours des preuves qui viendront confirmer nos croyances. »
Voici quelques verbatims clé de cette interview de Franck Lopvet sur l’acceptation de soi. Puissant!
Je dois accepter ce que je suis et non changer ce que je suis (qui est du déni).
Aimer ce que l’on est, c’est simplement le reconnaître. Plus je fais un travail sur moi et plus je m’éloigne de moi.
Ce que je suis convient, je m’accepte ici et maintenant tel que je suis. Tant que je cherche à être chose, je rame.
Comme on veut être accepté par tout le monde, on va davantage chercher le consensus plutôt que de vouloir plonger dans l’expérience.
La jouissance ne vient que lorsque l’on pose des actes et que l’on fait des choix qui vont de nous à nous et non en fonction des autres ou de comment les autres auraient fait.
Quand je sens instinctivement ce dont j’ai envie, je plonge corps et âme dedans sans chercher la validation.
Pleure si tu as envie de pleurer, ris si tu as envie de rire, gueule si tu as envie de gueuler. Vis comme un enfant.
Vivre la vie est la solution à la vie.
Le contrôle et l’angoisse sont les deux faces d’une même pièce.
C’est grâce à la souffrance que tu deviens maître de ta situation.
La souffrance est un moteur pour évoluer mais n’est pas nécessaire.
Si ce que tu crois ne fonctionne pas, change quelque chose à ta vie.
Si c’est ta croyance, tu en feras l’expérience.
L’idée n’est pas de gommer nos contradictions mais de les prendre dans nos bras en reconnaissant que nous sommes grands et petits.
Tant que je veux regarder que le côté beau, pur et gentil de moi-même, je vis avec un seul œil et je fais le déni de ce que je suis réellement (petit et grand, chaud et froid, ombre et lumière).
Si je fais le déni sur ma part d’ombre, cette ombre apparaîtra dans la matière.
Il n’y a rien à faire, il y a juste à être.
Sur ce plan dual, on est venu pour jouer.
Un humain, c’est être la dualité incarnée: les pieds dans la boue, la tête dans les étoiles.