La première chose à faire pour réaliser un rêve 🤩

La première chose à faire pour réaliser un rêve 🤩

La semaine dernière je vous annonçais le basculement des « Guerriers Pacifiques » à « Mai-Lan Ripoche ».
Ce pas-sage a vraiment été initiatique pour moi, car à la fois libérateur et en même temps, la sensation de faire un grand saut dans la vie (versus dans le vide). C’est aussi une page qui se tourne, un deuil à faire.
Mon corps a eu besoin de digérer et d’intégrer : je me suis retrouvée le dos bloqué et avec une grosse migraine. Et je sais que quand je me bloque le dos, généralement c’est au moment où je lâche vraiment !
J’ai alors pris le temps de me retourner et de regarder tout le chemin parcouru ces dernières années.
Et whaou, quel chemin ! Qui l’eut cru !
Les Guerriers Pacifiques m’ont permis de prendre ma place, de m’affirmer, de prendre confiance en moi. Ca été un pilier, un phare.
J’ai tellement de gratitude pour ces dernières années et cette « marque » qui m’a tant fait grandir ! (cf mes premières vidéos 😅😅😅)
Et lorsque j’observe tous les rêves que j’ai réalisé depuis le lancement de mon activité, il y a plus de 10 ans, et particulièrement depuis 2016, année où je me suis lancée à 100% en tant que coach, j’en reviens au même constat :
Chaque rêve réalisé a commencé par une autorisation.

  • Je me suis autorisée à me former au coaching à 23 ans alors que tout le monde me disait que j’étais trop jeune.
  • Pour ma première conférence devant un large public, je me suis autorisée à candidater lors d’un concours et à gagner ma place sur scène.
  • Je me suis autorisée à écrire à Martin Latulippe pour intervenir sur la scène de son évènement à Paris.
  • Je me suis autorisée à tout plaquer à Paris pour venir vivre dans le sud de la France (au soleiiiil !)
  • Je me suis autorisée les voyages de mes rêves (et je n’ai pas fini).
  • Je me suis autorisée à écrire dans mon journal intime à mes 20 ans : « un jour, je serai une référence dans le développement personnel et je serai heureuse dans tous les domaines de vie ».
  • Je me suis autorisée à animer des ateliers de danse consciente alors que je ne suis pas « danseuse ».
  • Je me suis autorisée à réserver le lieu de stage que j’avais repéré il y a des années…

Et je continuerais à m’autoriser à rêver, essayer, échouer, réussir.
Et toi, quels rêves as-tu ? Peux-tu t’autoriser à ce que ce soit vraiment possible et quelle petite action peux-tu poser pour le réaliser ?  

https://www.youtube.com/watch?v=ircHZBcTC6Y

La fin des Guerriers Pacifiques

La fin des Guerriers Pacifiques

Tout a commencé à mes 19 ans lorsqu’à la fin d’un cours de kungfu de Shaolin, mon enseignant me tend un livre et me dit : « c’est le livre qui a changé ma vie, lis-le, tu me diras ce que tu en penses ».
Ce livre, c’était « Le Guerrier Pacifique » de Dan Millman.
A sa lecture, j’ai été bouleversée car il est venu répondre à toutes les questions que je me posais sur le sens de la vie et comment lui donner un sens.
J’ai alors su que je voulais moi aussi devenir une « guerrière pacifique » et un jour, guider les autres.
C’est tout naturellement que j’ai souhaité appeler mon activité « Les Guerriers Pacifiques » lorsque je me suis lancée sur internet en 2016, dans le but de rassembler toutes les personnes qui avaient vibré à la lecture de ce livre, comme moi.
Et puis surtout, parce que je me reconnaissais dans la « guerrière ». Dans celle qui ne lâche rien, se bat pour ses rêves, se relève quand elle tombe, tranche, pique…
Mais comme tout a deux faces, je me suis aussi laissée emprisonner dans mon armure de guerrière dans laquelle je me suis bétonnée pour ne plus souffrir.
Dans cette armure, je me suis enfermée, rigidifiée.
Comme je vous le partageais dans mes précédents emails, ces derniers mois, je suis entrée dans un processus de transformation. Je dirais même de transmutation et de renaissance.
Je sentais que la carapace se fissurait et que je n’étais plus une guerrière.
Mais cette part de moi résistait.
Alors, je suis allée la rencontrer.
Je suis allée rencontrer mon guerrier intérieur.
Quand je lui ai demandé s’il pouvait laisser la place à la « vraie » Mai-Lan, celle qui est prête à émerger, il m’a répondu : « Je suis un samourai, et la fonction même d’un samourai est de se battre. Si je ne me bats plus, à quoi/qui vais-je servir ? »
C’est alors que j’ai compris ce qu’il protégeait : ma petite fille intérieure. La pureté, l’innocence. La vulnérabilité.
J’ai alors entamé un long dialogue avec lui pour lui montrer qu’un guerrier pacifique ne se bat pas.
Le combat est la dernière solution, quand il n’a plus le choix.
Sa vraie force est intérieure : dans son ancrage, sa paix, son alignement, sa sagesse, son discernement, sa foi, son courage.
Sa force, c’est son rayonnement.
Il n’y a rien à faire, rien à prouver. Il est.

Et les autres se sentent en sécurité à ses côtés. Juste par sa présence.
Je lui ai montré également que la petite fille était désormais en sécurité et qu’il pouvait se reposer. Et il a accepté…
A la lumière de cette transmutation, je sentais bien ces derniers temps que le terme « guerriers pacifiques » ne résonnaient plus avec qui je suis aujourd’hui.
Oui, j’aurais certainement toujours un côté piquant, tranchant, mais je ne veux plus être identifié à cela uniquement. J’ai d’autres parts que j’aimerais davantage laisser émerger.
Vous l’avez certainement remarqué, la danse consciente depuis un an, a également bouleversé ma vie. J’ai reconnecté avec mes aspirations profondes, mes rêves d’enfant et l’appel de mon âme : celui d’allier la danse / le mouvement avec le développement personnel et spirituel.   Le succès des ateliers en ligne « danse intérieure » et l’immersion en présentiel de la semaine dernière me l’ont confirmé : je suis à ma place.
Aider les gens à se libérer par le mouvement et le corps.
Je reviens à la simplicité, l’essence, la pureté.
Les « Guerriers Pacifiques » devient désormais « Mai-Lan Ripoche ».
Je continue les coachings individuels, les ateliers en ligne et les stages en présentiel.
« Same same but different ! » (pareil, pareil mais différent)   Une page se tourne. Un nouveau chapitre qui commence.
Merci de cheminer à mes côtés depuis toutes ces années.
La suite sera encore plus belle.
De tout cœur,
Mai-Lan

Que faire de sa colère ?

Que faire de sa colère ?

Ces dernières semaines avec le groupe Danse intérieure, nous avons exploré l’énergie de la colère. 🔥

Beaucoup de prises de conscience ont été vécues,

beaucoup d’émotions,

beaucoup de libérations.

Pour beaucoup, c’est une énergie qui fait peur et qu’on a tendance à réprimer.

De mon expérience, je crois au contraire que c’est très sain d’être en contact de sa colère.

A force de la contenir, elle m’a trop longtemps consumé de l’intérieur, trop bouffé, jusqu’à devenir une bombe à retardement. J’étais devenue alors très agressive.

Le moindre truc me faisait « péter un câble », je devenais désagréable, sarcastique, cassante.

A l’inverse, je connais des personnes, notamment que j’ai coachées, qui avaient tendance à tellement la réprimer et la renier, qu’elles semblaient l’ombre d’elles-mêmes. Elles n’ont jamais laissé cette énergie s’exprimer et elle les a étouffé de l’intérieur.

Elles avaient éteint leur feu.

Elles avaient éteint la vie en elles.

Or, la colère peut être très saine.

Non pas en la déversant sur l’autre mais en acceptant de la ressentir pleinement dans son corps (que ce soit justifié ou pas !).

Tout ce que vous ressentez (versus ce que vous pensez) est juste.

C’est votre vérité à cet instant.

Je crois d’ailleurs que le monde irait mieux si on apprenait à exprimer sainement notre colère pour la transformer en feu sacré.

Non pas pour la faire exploser.

Mais…

Oser la ressentir pour la transmuter,

Pour ne plus se laisser consumer,

Pour retrouver notre pouvoir intérieur et notre souveraineté.

Oser dire des vrais oui et des vrais non.

En fait, je crois que c’est la puissance de la colère qui nous fait peur.

Mais si on prend conscience de sa puissance créatrice, si on apprend à l’apprivoiser, elle peut devenir un véritable allié.

Qui suis-je ? 

Qui suis-je ? 

Septembre 2017.

Je suis en pleine retraite « qui suis-je » organisée par Nanna Michael en Belgique.

6 jours consacrés à répondre à cette unique question :

« Qui suis-je ? »

Après une journée à dire des banalités,

Une journée à hurler ma rage,

Une autre à me sentir complètement paumée…

La carapace commence à se fissurer

Et la lumière commence à pénétrer.

Je me retrouve alors dehors agenouillée,

A pleurer et rire en même temps.

Des larmes de libération et de profonde compréhension.

Je suis transpercée par l’Amour.

Je sombre dans une divine folie.

Mon premier (r)éveil.

Je comprends alors que je n’ai rien à faire pour être aimée.

Je le suis déjà depuis toujours.

Je n’ai jamais cessé de l’être.

Et vous non plus.

Mai-Lan 🌺

(Cette statue était dans notre salle. Je n’ai saisi qu’au dernier jour que la vie me demandait de tenir cette posture intérieure: m’incliner devant la vie).

Plonger dans ses ombres 

Plonger dans ses ombres 

Lors d’un cercle de parole pendant mon stage de danse de l’être, je partageais aux femmes de mon groupe :

« Depuis notre dernière session, je crois que j’ai beaucoup augmenté ma lumière intérieure.

A quoi je le sais?

Parce que je n’ai jamais vu autant d’ombre chez moi ! »

Je crois sincèrement qu’un chemin spirituel nous conduit inexorablement à la rencontre de nos profondeurs et donc de nos ombres.

Je crois qu’on ne peut pas en faire l’économie.

Je pensais avoir déjà vu beaucoup de choses à propos de moi.

Mais ces dernières semaines, j’ai dû descendre encore plus loin, regarder en face ce que je redoutais le plus de regarder.

Je suis descendue jusqu’à ressentir de la honte, du dégoût, de la haine envers moi même. Sentir que je me détestais. A pas comprendre pourquoi « on m’aimerait ».

Oui c’est dur. Oui c’est fort.

Et pourtant, difficile à exprimer, mais je ressens dans le même temps, un amour pour moi qui grandit.

Comme si la lumière de mon âme éclairait toutes mes parts d’ombre pour que je puisse les prendre dans mes bras, les accueillir et les chérir.

Les aimer de manière inconditionelle.

Je dirais même, les ressentir dans toutes les cellules de mon corps pour les transmuter et les alchimiser.

Je sens que je suis à un point sur mon chemin où je n’ai plus le choix que de plonger.

Pour faire cette traversée.

Pour aller où vous me diriez-vous?

Je vous dirais quand j’y serai. 😉

(Et oui, la spiritualité n’est pas toujours sexy. Et « inspirante. »)

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