Les enseignements tirés du livre « Le moine qui vendit sa Ferrari »
7 vertus à pratiquer pour être heureux
1) Maîtriser son esprit
Cultiver son esprit pour son épanouissement.
La qualité de votre vie est déterminée par la qualité de vos pensées.
Il n’y a pas d’erreurs, il n’y a que des leçons.
Pratiques
Se concentrer sur un bel objet, comme une rose, et ne pas laisser de pensées interférer avec cette contemplation. Cela développe l’attention, la concentration et le contrôle de l’esprit.
Prendre conscience des pensées négatives et les remplacer par des pensées positives. Cela développe l’optimisme et diminue l’inquiétude, l’anxiété, la colère, etc.
« Le secret du bonheur est simple : trouvez ce que vous aimez réellement faire et dirigez tout votre esprit vers cette activité. Vous accéderez ainsi à la plénitude et tous vos désirs se réaliseront. »
2) Se concentrer sur un but
Le sens de la vie est de mener une vie qui a un but.
Découvrez-le et accomplissez ensuite l’oeuvre de votre vie.
Ecrire sur papier ses objectifs, avec une balise temporelle pour les réaliser.
Former une image mentale du résultat; mettre en place des moyens de pression (exemple de l’engagement public); garder en tête une vision très claire du résultat à atteindre, mettre en place des délais pour le réaliser, créer un « livre des rêves » dans lequel on écrit ses objectifs détaillés selon leur nature et illustrer ce livre avec des photos que l’on regardera chaque jour.
Pour qu’un comportement devienne une habitude, il faut le répéter 21 jours de suite, sans interruption.
Citation
« Ne perds pas de vue la joie de vivre, profite de la beauté des éléments, entretiens ta curiosité à l’égard de tout ce qui t’entoure. Ce jour, en ce moment même, est un présent. Concentre-toi sur ton objectif. L’univers s’occupera du reste. »
3) Pratiquer le kaizen (perfectionnement et épanouissement)
La maîtrise de soi est la source de la maîtrise de la vie.
Le succès extérieur commence à l’intérieur.
On mène une vie édifiante en cultivant constamment son esprit, son corps et son âme.
Inclure dans son emploi du temps une période de paix, de silence, que ce soit quinze ou 50 minutes.
Réserver un endroit aux activités de renouvellement personnel.
Se rapprocher de la nature.
Consacrer au moins cinq heures par semaine à une activité physique.
Prendre du temps pour respirer efficacement et profondément. Inclure des aliments vivants dans son régime alimentaire (légumes, fruits), réduire la part d’aliments morts.
Apprendre continuellement par la lecture régulière par exemple; dans le cas de grands textes, il ne faut pas seulement les parcourir mais aussi les étudier.
Ecrire la liste des actes et des pensées de la journée, en faire l’évaluation et voir de quelle manière il aurait fallu agir, de manière rétrospective.
Prendre l’habitude de se lever plus tôt. Après le réveil, dresser la liste de ce que l’on ferait si c’était notre dernier jour sur Terre.
Ecouter de la musique, surtout lorsqu’on est fatigué ou démoralisé.
Utiliser des mantras.
Agir en conformité avec des principes tels que le labeur, la compassion, l’humilité, la patience, l’honnêteté et le courage.
Se laisser guider par son coeur. Se concentrer sur les activités qui font vraiment sens, mener une vie simple.
Citation
« Agis avec intégrité, et laisse-toi guider par ton coeur. Seul le respect de ces principes pourra t’apporter l’harmonie et la paix intérieur : le labeur, la compassion, l’humilité, la patience, l’honnêteté et le courage. Le fait d’obéir à ces règles te conduira directement à l’édification spirituelle, car tu ne feras que ce est juste et correspond aux lois de la nature. »
4) Vivre avec discipline
La discipline s’acquiert en s’acquittant régulièrement de petits actes de courage.
Plus on nourrit l’embryon de l’auto-discipline, plus il grandit.
La volonté est une vertu essentielle d’une vie parfaitement épanouie.
Pratiques
Se créer et réciter souvent des mantras positifs tout en faisant une visualisation créatrice. Exemple du livre : « Je suis bien plus que celui que je semble être. Toute la force et le pouvoir du monde résident en moi. »
Passer parfois une journée dans le silence, en ne répondant qu’aux questions directes.
Citation
« Ne cherche pas à imiter les autres et à rivaliser avec eux, mais trouve ta propre voie et dépasse-toi. Quel que soit le rêve que tu poursuis, tu seras le seul à pouvoir juger de ton succès. En faisant preuve de discipline, tu accéderas à la maîtrise de ton esprit.Tu éprouveras alors un extraordinaire sentiment de liberté. »
5) Respecter le temps qui vous a été accordé
Le temps est votre bien le plus précieux et c’est une ressource non-renouvelable.
Concentrez-vous sur vos priorités et gardez un équilibre dans votre vie.
Simplifiez-vous la vie.
Pratiques
80% des résultats sont l’aboutissement de seulement 20% des activités.
Savoir dire « non » lorsque cela est nécessaire. Exemple d’un dérangement dans une période de repos.
Vivre chaque jour comme le dernier.
Citation
« Le temps nous glisse entre les doigts comme des grains de sable. Ceux qui utilisent le temps avec sagesse dès leur plus jeune âge sont récompensés par la richesse de l’existence qu’ils mènent.Ceux qui n’ont jamais pris conscience que la maîtrise du temps équivaut à la maîtrise de la vie ne réalisent jamais leur potentiel. »
6) Servir les autres
La valeur de votre vie dépend de votre contribution à la société.
Pour donner du sens à sa vie il faut faire preuve de générosité.
En œuvrant au bonheur des autres, vous donnez à votre existence toute sa dimension.
Pratiques
Accomplissez chaque jour de bonnes actions.
Donnez.
Prenez soin de vos amis.
Citation
« Prends conscience que la chose la plus noble au monde est de donner. Oublie-toi pour te concentrer sur un objectif plus élevé. »
Savourer le voyage et vivre chaque jour comme si c’était le dernier.
Pratiques
Vivre l’enfance de ses enfants.
Prendre l’habitude d’exprimer sa gratitude.
Donner de l’ampleur à son destin.
Citation
« La vie est un voyage, pas une destination. Cesse d’être prisonnier de ton passé; deviens l’architecte de ton avenir. »
Résumé du livre :
Voici l’émouvante histoire de Julian Mantle, un grand ténor du Barreau, dont la vie déséquilibrée, entièrement axée sur l’argent et ne laissant aucune place aux loisirs, le mène inévitablement à une crise cardiaque presque fatale dans une salle comble de tribunal. Ayant frôlé la mort de près, Julian traverse une crise spirituelle qui l’oblige à confronter les grandes questions de la vie. Espérant trouver les secrets perdus du bonheur et de l’édification, il entreprend une odyssée extraordinaire vers la culture et la sagesse ancienne d’un peuple vivant dans l’Himalaya. C’est là que Julian libérera le potentiel de son esprit, de son corps et de son âme, lui permettant de vivre avec passion, détermination et sérénité. Rédigé telle une fable, Le Moine qui vendit sa Ferrari est un puissant mélange de sagesse spirituelle orientale et des plus récents principes du succès occidentaux. Étape par étape, il vous montrera comment vivre avec plus de courage, de joie, d’équilibre et d’abondance.
Un porteur d’eau transportait 2 cruches suspendues aux extrémités d’une pièce de bois reposant sur ses épaules. L’une d’elles avait une fissure.
Pendant que l’autre jarre conservait parfaitement toute son eau jusqu’au village, la première perdait la moitié de sa cargaison, en cours de route.
Cela dura deux ans, pendant lesquels le porteur d’eau ne livrait que le contenu d’une cruche et demie à chacun de ses voyages.
La jarre intacte était fière d’elle car elle remplissait parfaitement sa mission, mais la cruche qui fuyait avait honte et se sentait déprimée parce qu’elle n’accomplissait que la moitié de ce que l’on attendait d’elle.
Un jour, elle s’adressa au porteur d’eau au moment où il l’a remplissait à la source :
« Je me sens coupable et je te prie de bien vouloir m’excuser!»
« Et de quoi as-tu honte ? » demanda, le porteur.
« Je ne réussis à porter qu’une partie de ma cargaison à cause de cette fissure qui laisse s’écouler l’eau que tu dois apporter au village. Par ma faute, tu n’obtiens pas tout le fruit de tes efforts. »
Touché par cette confession, le porteur d’eau répondit :
« Ne songe plus à cela. Pendant que nous retournerons au village, regarde les fleurs magnifiques sur le bord du chemin. »
Sur la route, la jarre qui perdait son eau, vit de très jolies fleurs baignées de soleil et cela la réjouit mais, pourtant, elle se sentait toujours aussi coupable parce que comme d’habitude, elle avait perdu la moitié de son contenu.
Arrivé au village, le porteur d’eau se tourna vers elle et demanda :
« As-tu remarqué qu’il n’y a des fleurs que d’un seul côté de la route ?
C’est ton côté du chemin, qui est arrosé régulièrement. J’ai toujours su que tu perdais de l’eau et j’en ai tiré parti. J’ai semé des fleurs de ton côté et toi, tu les arrosais pendant le parcours. Sans toi, jamais il n’y aurait eu sur le chemin ces fleurs gracieuses qui réjouissent le cœur de ceux qui les regardent. »
Que vous inspire cette histoire, qu’en pensez-vous ? Dites-le moi en commentaires!
« Une croyance a le pouvoir de vous construire ou de vous détruire » (Tony Robbins)
Une croyance est une affirmation, une conviction, une opinion que nous considérons comme « vraie ». Or nous confondons souvent croyance et réalité.
Quand on parle de croyances limitantes, on parle en fait de toutes affirmations ou convictions qui nous empêchent d’agir. Elles sont généralement la source du manque de confiance en soi et d’estime de soi.
Nos croyances influencent nos pensées, nos émotions et nos comportements.
En fait, elles sont un peu comme des lunettes: on voit la vie à travers elles mais on ne les voit pas.
Concrètement, elles concernent:
Comment le monde fonctionne
Le sens des choses
Qui nous sommes
Ce qui est possible
Ce qui est important
On pourrait dire qu’il y a 2 grandes catégories de croyances:
Les croyances globales, autrement dit les généralisations que l’on a sur les autres: « les hommes sont tous les mêmes!«
Les croyances spécifiques : celles que nous avons à propos de nous-mêmes (petit Top 10 juste en dessous!)
Une croyance (aidante ou limitante) se construit au fil du temps et elle est souvent liée à notre éducation (enseignants, parents) et à nos expériences de vie. A l’origine, cela peut être une phrase qu’on a entendu et qu’on a décidé de valider car on ne l’a pas challengée.
Comme dirait Martin Latulippe, coach et conférencier international : « Une croyance limitante qui n’est pas challengée devient une réalité ».
Selon nos lunettes, on verra ainsi une expérience soit comme un échec et se mettre dans une posture de victime, soit comme une leçon et une façon de grandir.
Les croyances limitantes les plus courantes
Alors oui, nous sommes tous uniques et différents et en même temps, nous sommes tous pareils! Bon ok, je viens de faire une généralisation.
Il suffit de regarder la liste (non exhaustive ;)) ci-dessous pour le constater…
Je suis trop vieux ou trop jeune
Je ne suis pas assez intelligent(e)
Je ne suis pas assez cultivé(e), je n’ai pas le bon diplôme
Je ne suis pas assez créatif(ve)
Je n’ai pas le droit à l’erreur…
Pour mériter ce que je veux, je dois souffrir, en baver, ça ne va pas être facile
Je suis trop timide
C’est à cause des autres si…
J’ai déjà tout essayé.
Je ne peux pas changer.
Personnellement, je les ai toutes eu et je bosse encore sur certaines!
Comment transformer nos croyances limitantes en croyances aidantes?
« Que vous pensiez que c’est possible ou pas, dans les 2 cas vous avez raison » (Henry Ford)
Pour remplacer nos croyances limitantes par des croyances aidantes, armez-vous d’une feuille et d’un stylo et répondez aux questions suivantes:
Trouver une situation dans laquelle vous vous sentez bloqué et complétez les points suivants:
J’aimerais……. mais je n’y arrive pas
Sans vous juger et sans réfléchir, listez tout ce qui vous passe par la tête comme raisons ou explications : « parce que… » (ça va vous donner vos croyances limitantes)
Pour chaque croyance, mettez une note sur 5, 5 étant totalement vrai selon vous.
Identifier vos croyances les plus fortes (celles que vous avez noté entre 4 et 5).
2. Retrouvez les expériences à l’origine d’une croyance limitante.
3. Identifiez les apports de cette croyance limitante.
Autrement dit quel(s) besoin(s) vous nourrissez en ayant cette croyance? Quelle est sa fonction positive? Est-il envisageable de s’en détacher ?…
4. Revivez les expériences à l’origine de la croyance limitante et essayez de les interpréter de façon différente, positive, à la lumière de votre maturité et expérience d’adulte.
5. Remplacer la croyance limitante par une croyance aidante.
Par exemple : “Je suis trop jeune pour être coach” devient “Je suis assez mûre pour être coach”.
Vous pouvez même vous amuser à trouver des contre exemples à votre croyance limitante. Par exemple dans ce cas, on pourrait se dire « D’ailleurs, Tony Robbins, le coach le plus influent du monde a commencé à 25 ans ».
Un autre exercice consiste à:
Identifier une croyance limitante.
Ressentir la douleur, le coût de cette croyance: qu’est ce qui va se passer si vous maintenez cette croyance? Qu’est ce que vous manquez?
Ressentir le plaisir de la nouvelle croyance, trouver des exemples qui viennent illustrer votre nouvelle croyance.
Demandez-vous quelles croyances ont les personnes que vous admirez?
Ca vous a aidé? N’hésitez pas à mettre en commentaires vos transformations! Pensez aussi à partager à ceux que ça pourrait aider!
Pacifiquement,
Mai-Lan
Pour aller plus loin
Lire et comprendre, c’est bien. Se faire accompagner, c’est mieux! Pensez au coaching individuel pour dépasser vos blocages et vivre une vie en cohérence avec vos valeurs. Pour me contacter: mailan@mailanripoche.com
La bienveillance est veiller au bien. Tout le monde est d’accord jusque là; mais est ce qu’on est vraiment bienveillant? Comment cultiver la bienveillance et la développer dans les moments où on n’a pas envie ou pas l’énergie ?
J’ai assisté le week-end dernier (15 octobre 2016) à un enseignement bouddhiste de Lama Puntso sur la bienveillance et j’ai voulu vous partager l’essence de cet enseignement. Autant vous dire que comprendre est une chose, l’expliquer en est une autre…
Mais je vais appliquer le 4ème accord toltèque: « fais de ton mieux ». Je précise toutefois que je ne cite pas mot pour mot l’enseignement de Lama Puntso mais que je décris ce que j’y ai compris avec mes propres filtres, en espérant être le plus fidèle possible à son enseignement.
Etape 1 à la bienveillance : Comprendre notre fonctionnement…
Avez-vous déjà remarqué que certaines personnes (pour ne pas dire beaucoup) plaquent un enseignement ou une philosophie sur elle-même sans réellement le/la comprendre de l’intérieur, sans l’avoir vraiment éprouvé et peuvent énoncer des phrases comme « Tu es trop dans les émotions » ou« Il faut que tu lâches prise » ou « Tout est amour » parce que ça fait « classe » de dire ce genre de phrases.
Le plus souvent, elles sont artificielles et font culpabiliser car on constate rapidement qu’on n’arrive pas à être amour tout le temps et qu’on n’arrive pas à lâcher prise.
Lama Punsto nous explique d’ailleurs qu’on « ne peut pas lâcher prise » sur simple décision. Plutôt que de se mettre la pression avec des injonctions comme « il faut que je change » après avoir été à un enseignement, un stage ou une conférence, il propose de se dire « je dois y réfléchir » afin de mûrir ce qui a été dit. Il ajoute également que « nous changeons que si les choses font sens » et queles choses arrivent uniquement quand les conditions sont réunies et dans le bon ordre.
Par exemple, si vous voulez un œuf dur, il faut d’abord mettre de l’eau dans la casserole, la faire bouillir et mettre l’œuf. Si vous mettez l’eau avant la casserole, vous n’aurez jamais d’œuf dur!
A) En se détendant
Ceux qui pratiquent la méditation seront d’accord avec moi : quand on commence à méditer, on prend surtout conscience de notre agitation et de notre chaos intérieur! On a l’impression qu’on a beaucoup plus de pensées qu’avant alors qu’en réalité, nous en prenons davantage conscience. A partir de ce constat qu’on ne peut pas ne plus penser, on peut se détendre en comprenant que le chemin spirituel est un processus et qu’avoir des attentes créent des tensions inutiles.
Lama Puntso explique également qu’on a souvent un sentiment de pauvreté à l’égard de nous-même, que nous avons souvent l’impression de manquer de quelque chose alors qu’en réalité, nous sommes riches intérieurement.
Fondamentalement: tout est déjà là, l’esprit est clair et détendu.
B) En étant présent à ce qui est
Une fois qu’on est détendu, on peut commencer à observer ce qui s’élève de nous, ce que nous vivons, pour faire le lien entre la compréhension mentale de la bienveillance et ce que nous expérimentons, réellement.
Je vais vous faire une confidence: toutes mes pensées ne sont pas bienveillantes. J’aimerais dire le contraire mais c’est comme ça, c’est ce qui est.
Voir ce qui est, le bon comme le mauvais en nous demande du courage. La plupart des gens ne prendront jamais le chemin « du guerrier pacifique » parce qu’il est trop douloureux et inconfortable. Ils préfèrent rester dans leur petite prison dorée, leur zone de confort inconfortable, autrement dit se voiler la face plutôt que d’affronter leurs peurs et faire un travail sur eux.
Parce que c’est tellement plus facile de pointer son doigt vers l’autre. Mais on oublie que quand on pointe un doigt vers l’autre, il y en a 4 autres qui pointent vers soi…
Il est donc important de poser un regard neuf sur soi-même sans se juger.
On ne peut pas ne pas juger mais on peut être conscient de nos dysfonctionnements et de nos jugements en se souriant à soi-même avec bienveillance.
Car vous l’aurez compris, la bienveillance commence déjà par soi-même.
C) En méditant
Pour voir ce qui est, il est important de se poser, de s’observer et donc de méditer. En tibétain, « méditer » signifie « se familiariser avec ». Ainsi, lorsque vous méditez, portez donc votre attention sur votre respirationet familiarisez-vous avec vos pensées, en intégrant le fait que les mouvements (pensées) ne sont pas un problème.
Etape 2 à la bienveillance : fertiliser notre esprit
Lama Puntso ajoute: « Comme on ne peut pas être parfait, mieux vaut se demander comment être le plus bénéfique possible plutôt que nuisible« .
Pour cela, il explique qu’il est important de développer un état d’esprit fertile: la générosité.
« Qu’est ce que je prends et qu’est ce que je donne? »
Perso, j’adore l’idée de se demander: « dans quel cas je donne et dans quel cas je prends à l’autre? »
D’ailleurs, Lama Puntso nous partage les 6 états d’esprit pour renforcer un acte bienveillant:
Revisiter la motivation.
Vigilance, être présent à ce je fais: je peux donner une pièce par pitié et ne pas regarder la personne dans les yeux ou bien lui donner en la regardant et en souriant.
Ne pas regretter un acte positif : par exemple, si je donne une pièce à un SDF et que je le vois aller acheter de l’alcool avec alors qu’il disait avoir faim, je ne regrette pas mon geste.
Se réjouir de l’avoir fait;
Dédier notre acte au bonheur de tous les êtres.
Faire des souhaits pour renforcer l’engrais de la vertu.
Petits gestes mais grandes intentions
Comme dit Lama Puntso, « la bienveillance n’est pas un déodorant qui cache les mauvaises odeurs« . Il faut d’abord reconnaître à quel point nous ne sommes pas bienveillants. Cela demande du courage. Et la sagesse justement, c’est de confronter l’enseignement avec son application, en posant des actes à notre mesure; « pas besoin d’être sophistiqué » précise Lama Puntso.
C’est en faisant des petits gestes au quotidien que nous fertiliserons la bienveillance en nous et autour de nous. Mais si les gestes sont petits, l’intention doit être vaste. Dans le bouddhisme, tous nos actes et nos souhaits doivent être dédiés au bonheur de tous les êtres.
Quoi qu’il se passe dans le monde, ça a d’abord pris naissance dans notre esprit.
Alors faisons des souhaits avec force de conviction et commençons par nous accepter tel que l’on est. Avec bienveillance.
Mai-Lan
Pour aller plus loin, une vidéo extraite de l’émission Sagesses Bouddhistes avec Lama Puntso.