par Mai-Lan Ripoche | Juil 4, 2016 | Rencontres avec des guerriers pacifiques
David Jay

Pour l’anecdote, la personne qui devait prendre les photos avait bougé et comme les photos étaient floues, David Jay a lancé « à chaque fois que tu loupes la photo, je la serre encore plus fort! »
Du coup, on en était à la 3ème!
Pour ceux qui ne le connaissent pas, David Jay est expert de la communication sur internet et créateur de la méthode VIPSee.
Une personne sensible et authentique.
Pour en savoir plus :
http://www.larevolutionvideo.com
Avec bienveillance,
Mai-Lan
#Courage #Sagesse #Humour
par Mai-Lan Ripoche | Avr 23, 2016 | Contes métaphoriques
Le veuf et son fils
Ou comment revisiter ses croyances et ses certitudes

Le Bouddha raconta cette histoire à ses moines:
Un jeune veuf se dévouait à son petit garçon. Mais pendant qu’il était en voyage pour son métier, des bandits incendièrent tout le village, le laissant en cendres. Ils enlevèrent le petit garçon.
Quand le père rentra, il ne retrouva que des ruines et en eut le coeur brisé. Voyant les restes calcinés d’un enfant, il crut que c’était ceux de son propre fils, prépara une crémation, recueillit les cendres et les mit dans un sac qu’il emportait partout avec lui.
Un jour, son vrai fils parvint à échapper aux bandits et à retrouver le chemin de la maison que son père avait reconstruite. Il arriva tard dans la nuit et frappa à la porte. Le père demanda:
– Qui est là ?
– C’est moi, ton fils. S’il te plaît fais-moi entrer !
Le père, désespérément triste et qui portait toujours les cendres avec lui, crut qu’il s’agissait d’un misérable qui se moquait de lui. Il cria:
– Va-t-en !
Son enfant frappait et appelait sans cesse mais le père lui faisait toujours la même réponse. Finalement le fils partit pour ne plus jamais revenir.
Après avoir terminé ce récit le Bouddha ajouta:
– Si vous vous accrochez à une idée comme à une vérité inaltérable, quand la vérité viendra en personne frapper à votre porte, vous ne serez pas capable d’ouvrir et de l’accepter.
Qu’est ce que cela vous inspire ? Dites-le moi en commentaires ci-dessous.
Belle journée,
Mai-Lan
par Mai-Lan Ripoche | Avr 23, 2016 | Contes métaphoriques

L’âne du petit Nicolas ou le secret de la tombola
Le petit Nicolas déménage à la campagne et achète un âne à un vieux fermier pour 100 euros. Le fermier doit livrer l’âne le lendemain, mais justement le lendemain :
– Désolé fiston, mais j’ai une mauvaise nouvelle : l’âne est mort.
– Bien alors, rendez-moi mon argent.
– Je ne peux pas faire ça. J’ai déjà tout dépensé…
– OK alors, vous n’avez qu’à m’apporter l’âne.
– Qu’est-ce que tu vas faire avec un âne mort ?
– Je vais le faire gagner par un tirage au sort à une tombola.
– Tu ne peux pas faire tirer un âne mort comme lot !
– Certainement que je peux. Je ne dirai à personne qu’il est mort.
Dans sa situation, le fermier se dit qu’il ne peut pas vraiment refuser.
Il amène donc l’âne au petit Nicolas.
Un mois plus tard, il revient voir le petit Nicolas :
– Qu’est devenu mon âne mort ?
– Je l’ai fait tirer au sort. J’ai vendu 500 billets à 2 euros: ça m’a fait… une recette de 1.000 euros !!
– Et personne ne s’est plaint ?
Seulement le gars qui a gagné. Mais je lui ai rendu ses 2 euros et il n’a pas fait d’histoire !
par Mai-Lan Ripoche | Avr 22, 2016 | Contes métaphoriques

Préférez-vous l’enfer allemand ou français ?
Un Alsacien meurt. Il arrive devant Saint-Pierre qui lui dit :
– Bon, votre vie sur Terre n’était pas terrible. Vous n’alliez pas à la messe, vous sautiez sur tout ce qui bouge, vous mangiez trop… Bref, vous avez commis pas mal de péchés. Mais, comme vous êtes Alsacien, je vous laisse le choix entre l’enfer français et l’enfer allemand.
L’homme s’étonne :
-Mais Saint-Pierre, je ne connais ni l’un ni l’autre, pourriez-vous m’en dire un peu plus ?
– Et bien dans l’enfer allemand, on vous met dans une grande marmite pleine de purin, des petits gnomes très vilains qui sentent mauvais mettent des bûches sous la marmite, un dragon vient allumer les bûches et vous cuisez toute la journée et le lendemain, c’est pareil !
– Et l’enfer français ?
– Et bien dans l’enfer français, on vous met dans une grande marmite pleine de purin, des petits gnomes très vilains qui sentent mauvais mettent des bûches sous la marmite, un dragon vient allumer les bûches et vous cuisez toute la journée et le lendemain, c’est pareil ! Mais moi, je serais vous, je prendrais l’enfer français…
– Mais Saint-Pierre, c’est la même chose !
– Non, dans l’enfer français, un jour les gnomes sont en grève, un jour on n’a pas livré les bûches, un jour le dragon est en RTT, un jour on ne trouve plus la marmite, un jour on n’a pas commandé le purin…
par Mai-Lan Ripoche | Avr 17, 2016 | Contes métaphoriques
La tasse ou le café ?
Ou comment apprécier les choses simples
Un groupe de diplômés universitaires qui poursuivaient chacun une carrière très brillante et prospère, partent un beau jour rendre visite à leur vieux professeur d’université. Très tôt, la conversation tourne autour du stress au travail et dans la vie, dont se plaignent amèrement le groupe de visiteurs.
Voulant leur offrir du café, le professeur se rend dans la cuisine et revient avec une pleine cafetière et une grande variété de tasses : en porcelaine, en plastique, en verre et en cristal. Certaines d’entre elles sont d’un design ordinaire, d’autres plus chères ou raffinées.
Le professeur leur demande de se servir eux-mêmes du café. Lorsque tous les étudiants ont leur tasse de café bien en main, le professeur leur dit :
« Vous remarquerez que vous avez tous choisi les tasses les plus chères, laissant de côté, celles qui sont les plus ordinaires, qui n’ont aucune valeur. Malgré le fait que c’est normal de vouloir ce qu’il y a de mieux pour vous-même, ce choix est la source de vos problèmes et de votre stress.
Il est évident que la tasse elle-même n’ajoute aucune qualité à la saveur de votre café. En général, c’est une dépense inutile et dans d’autres cas cela cache ce que l’on boit. Ce que vous vouliez vraiment c’était du café, pas la tasse, mais consciemment vous avec choisit les plus belles tasses… puis vous avez aussitôt vérifiez la tasse des uns et des autres.

Considérez ceci : la Vie est le café. Les emplois, l’argent et la position sociale sont les tasses. Ils sont seulement des outils afin de mieux comprendre la Vie, et la sorte de tasse que nous possédons ne peut ni définir et ni changer la qualité de la vie que nous désirons vivre ou que nous vivons.
Parfois, en nous concentrant seulement sur la tasse, nous oublions de savourer, de déguster le café.
Savourez le café ! Pas la tasse !
Les gens les plus heureux ne possèdent pas toujours ce qu’il y a de mieux dans la vie. Cependant, ils jouissent de tout ce qu’ils possèdent et ceci sans envie et sans jalousie.
Vivez avec simplicité. Aimer avec générosité. Soyez empathique avec sincérité. Parler avec gentillesse et respect.
Auteur anonyme.