« Une croyance a le pouvoir de vous construire ou de vous détruire » (Tony Robbins)
Une croyance est une affirmation, une conviction, une opinion que nous considérons comme « vraie ». Or nous confondons souvent croyance et réalité.
Quand on parle de croyances limitantes, on parle en fait de toutes affirmations ou convictions qui nous empêchent d’agir. Elles sont généralement la source du manque de confiance en soi et d’estime de soi.
Nos croyances influencent nos pensées, nos émotions et nos comportements.
En fait, elles sont un peu comme des lunettes: on voit la vie à travers elles mais on ne les voit pas.
Concrètement, elles concernent:
Comment le monde fonctionne
Le sens des choses
Qui nous sommes
Ce qui est possible
Ce qui est important
On pourrait dire qu’il y a 2 grandes catégories de croyances:
Les croyances globales, autrement dit les généralisations que l’on a sur les autres: « les hommes sont tous les mêmes!«
Les croyances spécifiques : celles que nous avons à propos de nous-mêmes (petit Top 10 juste en dessous!)
Une croyance (aidante ou limitante) se construit au fil du temps et elle est souvent liée à notre éducation (enseignants, parents) et à nos expériences de vie. A l’origine, cela peut être une phrase qu’on a entendu et qu’on a décidé de valider car on ne l’a pas challengée.
Comme dirait Martin Latulippe, coach et conférencier international : « Une croyance limitante qui n’est pas challengée devient une réalité ».
Selon nos lunettes, on verra ainsi une expérience soit comme un échec et se mettre dans une posture de victime, soit comme une leçon et une façon de grandir.
Les croyances limitantes les plus courantes
Alors oui, nous sommes tous uniques et différents et en même temps, nous sommes tous pareils! Bon ok, je viens de faire une généralisation.
Il suffit de regarder la liste (non exhaustive ;)) ci-dessous pour le constater…
Je suis trop vieux ou trop jeune
Je ne suis pas assez intelligent(e)
Je ne suis pas assez cultivé(e), je n’ai pas le bon diplôme
Je ne suis pas assez créatif(ve)
Je n’ai pas le droit à l’erreur…
Pour mériter ce que je veux, je dois souffrir, en baver, ça ne va pas être facile
Je suis trop timide
C’est à cause des autres si…
J’ai déjà tout essayé.
Je ne peux pas changer.
Personnellement, je les ai toutes eu et je bosse encore sur certaines!
Comment transformer nos croyances limitantes en croyances aidantes?
« Que vous pensiez que c’est possible ou pas, dans les 2 cas vous avez raison » (Henry Ford)
Pour remplacer nos croyances limitantes par des croyances aidantes, armez-vous d’une feuille et d’un stylo et répondez aux questions suivantes:
Trouver une situation dans laquelle vous vous sentez bloqué et complétez les points suivants:
J’aimerais……. mais je n’y arrive pas
Sans vous juger et sans réfléchir, listez tout ce qui vous passe par la tête comme raisons ou explications : « parce que… » (ça va vous donner vos croyances limitantes)
Pour chaque croyance, mettez une note sur 5, 5 étant totalement vrai selon vous.
Identifier vos croyances les plus fortes (celles que vous avez noté entre 4 et 5).
2. Retrouvez les expériences à l’origine d’une croyance limitante.
3. Identifiez les apports de cette croyance limitante.
Autrement dit quel(s) besoin(s) vous nourrissez en ayant cette croyance? Quelle est sa fonction positive? Est-il envisageable de s’en détacher ?…
4. Revivez les expériences à l’origine de la croyance limitante et essayez de les interpréter de façon différente, positive, à la lumière de votre maturité et expérience d’adulte.
5. Remplacer la croyance limitante par une croyance aidante.
Par exemple : “Je suis trop jeune pour être coach” devient “Je suis assez mûre pour être coach”.
Vous pouvez même vous amuser à trouver des contre exemples à votre croyance limitante. Par exemple dans ce cas, on pourrait se dire « D’ailleurs, Tony Robbins, le coach le plus influent du monde a commencé à 25 ans ».
Un autre exercice consiste à:
Identifier une croyance limitante.
Ressentir la douleur, le coût de cette croyance: qu’est ce qui va se passer si vous maintenez cette croyance? Qu’est ce que vous manquez?
Ressentir le plaisir de la nouvelle croyance, trouver des exemples qui viennent illustrer votre nouvelle croyance.
Demandez-vous quelles croyances ont les personnes que vous admirez?
Ca vous a aidé? N’hésitez pas à mettre en commentaires vos transformations! Pensez aussi à partager à ceux que ça pourrait aider!
Pacifiquement,
Mai-Lan
Pour aller plus loin
Lire et comprendre, c’est bien. Se faire accompagner, c’est mieux! Pensez au coaching individuel pour dépasser vos blocages et vivre une vie en cohérence avec vos valeurs. Pour me contacter: mailan@mailanripoche.com
La bienveillance est veiller au bien. Tout le monde est d’accord jusque là; mais est ce qu’on est vraiment bienveillant? Comment cultiver la bienveillance et la développer dans les moments où on n’a pas envie ou pas l’énergie ?
J’ai assisté le week-end dernier (15 octobre 2016) à un enseignement bouddhiste de Lama Puntso sur la bienveillance et j’ai voulu vous partager l’essence de cet enseignement. Autant vous dire que comprendre est une chose, l’expliquer en est une autre…
Mais je vais appliquer le 4ème accord toltèque: « fais de ton mieux ». Je précise toutefois que je ne cite pas mot pour mot l’enseignement de Lama Puntso mais que je décris ce que j’y ai compris avec mes propres filtres, en espérant être le plus fidèle possible à son enseignement.
Etape 1 à la bienveillance : Comprendre notre fonctionnement…
Avez-vous déjà remarqué que certaines personnes (pour ne pas dire beaucoup) plaquent un enseignement ou une philosophie sur elle-même sans réellement le/la comprendre de l’intérieur, sans l’avoir vraiment éprouvé et peuvent énoncer des phrases comme « Tu es trop dans les émotions » ou« Il faut que tu lâches prise » ou « Tout est amour » parce que ça fait « classe » de dire ce genre de phrases.
Le plus souvent, elles sont artificielles et font culpabiliser car on constate rapidement qu’on n’arrive pas à être amour tout le temps et qu’on n’arrive pas à lâcher prise.
Lama Punsto nous explique d’ailleurs qu’on « ne peut pas lâcher prise » sur simple décision. Plutôt que de se mettre la pression avec des injonctions comme « il faut que je change » après avoir été à un enseignement, un stage ou une conférence, il propose de se dire « je dois y réfléchir » afin de mûrir ce qui a été dit. Il ajoute également que « nous changeons que si les choses font sens » et queles choses arrivent uniquement quand les conditions sont réunies et dans le bon ordre.
Par exemple, si vous voulez un œuf dur, il faut d’abord mettre de l’eau dans la casserole, la faire bouillir et mettre l’œuf. Si vous mettez l’eau avant la casserole, vous n’aurez jamais d’œuf dur!
A) En se détendant
Ceux qui pratiquent la méditation seront d’accord avec moi : quand on commence à méditer, on prend surtout conscience de notre agitation et de notre chaos intérieur! On a l’impression qu’on a beaucoup plus de pensées qu’avant alors qu’en réalité, nous en prenons davantage conscience. A partir de ce constat qu’on ne peut pas ne plus penser, on peut se détendre en comprenant que le chemin spirituel est un processus et qu’avoir des attentes créent des tensions inutiles.
Lama Puntso explique également qu’on a souvent un sentiment de pauvreté à l’égard de nous-même, que nous avons souvent l’impression de manquer de quelque chose alors qu’en réalité, nous sommes riches intérieurement.
Fondamentalement: tout est déjà là, l’esprit est clair et détendu.
B) En étant présent à ce qui est
Une fois qu’on est détendu, on peut commencer à observer ce qui s’élève de nous, ce que nous vivons, pour faire le lien entre la compréhension mentale de la bienveillance et ce que nous expérimentons, réellement.
Je vais vous faire une confidence: toutes mes pensées ne sont pas bienveillantes. J’aimerais dire le contraire mais c’est comme ça, c’est ce qui est.
Voir ce qui est, le bon comme le mauvais en nous demande du courage. La plupart des gens ne prendront jamais le chemin « du guerrier pacifique » parce qu’il est trop douloureux et inconfortable. Ils préfèrent rester dans leur petite prison dorée, leur zone de confort inconfortable, autrement dit se voiler la face plutôt que d’affronter leurs peurs et faire un travail sur eux.
Parce que c’est tellement plus facile de pointer son doigt vers l’autre. Mais on oublie que quand on pointe un doigt vers l’autre, il y en a 4 autres qui pointent vers soi…
Il est donc important de poser un regard neuf sur soi-même sans se juger.
On ne peut pas ne pas juger mais on peut être conscient de nos dysfonctionnements et de nos jugements en se souriant à soi-même avec bienveillance.
Car vous l’aurez compris, la bienveillance commence déjà par soi-même.
C) En méditant
Pour voir ce qui est, il est important de se poser, de s’observer et donc de méditer. En tibétain, « méditer » signifie « se familiariser avec ». Ainsi, lorsque vous méditez, portez donc votre attention sur votre respirationet familiarisez-vous avec vos pensées, en intégrant le fait que les mouvements (pensées) ne sont pas un problème.
Etape 2 à la bienveillance : fertiliser notre esprit
Lama Puntso ajoute: « Comme on ne peut pas être parfait, mieux vaut se demander comment être le plus bénéfique possible plutôt que nuisible« .
Pour cela, il explique qu’il est important de développer un état d’esprit fertile: la générosité.
« Qu’est ce que je prends et qu’est ce que je donne? »
Perso, j’adore l’idée de se demander: « dans quel cas je donne et dans quel cas je prends à l’autre? »
D’ailleurs, Lama Puntso nous partage les 6 états d’esprit pour renforcer un acte bienveillant:
Revisiter la motivation.
Vigilance, être présent à ce je fais: je peux donner une pièce par pitié et ne pas regarder la personne dans les yeux ou bien lui donner en la regardant et en souriant.
Ne pas regretter un acte positif : par exemple, si je donne une pièce à un SDF et que je le vois aller acheter de l’alcool avec alors qu’il disait avoir faim, je ne regrette pas mon geste.
Se réjouir de l’avoir fait;
Dédier notre acte au bonheur de tous les êtres.
Faire des souhaits pour renforcer l’engrais de la vertu.
Petits gestes mais grandes intentions
Comme dit Lama Puntso, « la bienveillance n’est pas un déodorant qui cache les mauvaises odeurs« . Il faut d’abord reconnaître à quel point nous ne sommes pas bienveillants. Cela demande du courage. Et la sagesse justement, c’est de confronter l’enseignement avec son application, en posant des actes à notre mesure; « pas besoin d’être sophistiqué » précise Lama Puntso.
C’est en faisant des petits gestes au quotidien que nous fertiliserons la bienveillance en nous et autour de nous. Mais si les gestes sont petits, l’intention doit être vaste. Dans le bouddhisme, tous nos actes et nos souhaits doivent être dédiés au bonheur de tous les êtres.
Quoi qu’il se passe dans le monde, ça a d’abord pris naissance dans notre esprit.
Alors faisons des souhaits avec force de conviction et commençons par nous accepter tel que l’on est. Avec bienveillance.
Mai-Lan
Pour aller plus loin, une vidéo extraite de l’émission Sagesses Bouddhistes avec Lama Puntso.
Le chamanisme nous relie à la Nature et à notre Etre spirituel, nous permettant ainsi de trouver l’harmonie et l’équilibre nécessaires à notre santé physique et mentale.
Dans cette vidéo, Joëlle Besse thérapeute et pratiquante du chamanisme depuis plus de 20 ans nous partage son expérience avec les chamans d’Amazonie et la plante de pouvoir l’Ayahuasca.
Loin d’être une voie « facile » le chamanisme est un des chemins possibles pour le guerrier pacifique qui veut véritablement affronter ses peurs avec courage et sagesse et trouver la paix intérieure.
Pour contacter Joelle Besse:
http://www.medecine-naturelle-chamanisme.com/
Avoir la foi
Dans cette seconde partie, Joëlle Besse nous parle de la foi en une force qui nous dépasse mais surtout et avant tout…en nous-même 🙂
Comment être un guerrier pacifique : la vision du chamanisme
« La vie est un contrat global ». Dans cette 3ème partie d’interview, Joëlle nous donne sa vision d’un guerrier pacifique selon son expérience dans le chamanisme.
Comment cultiver la pleine conscience ? Comment la pratiquer concrètement ?
La Pleine conscience est comparable à un jardin : elle doit se cultiver. Et comment ? En adoptant certaines attitudes que je vous présente dans cette vidéo.
5 attitudes essentielles à adopter pour faciliter votre méditation et votre vie quotidienne.
La pleine conscience est comparable à un jardin : elle nécessite des qualités et des attitudes à cultiver. (Issues du programme MBSR de Jon Kabat Zinn)
1. Esprit neuf du débutant
Voir les choses comme si c’était la première fois, avec curiosité.
2. Non-jugement
Observer de manière impartiale, sans considérer les pensées, les émotions ou les sensations comme bonnes ou mauvaises, vraies ou fausses, justes ou injustes, mais en les notant simplement à chaque instant.
3. Reconnaissance, accueil
Regarder les choses telles qu’elles sont.
Il n’y a pas d’attachement, pas de rejet du changement ou de mouvement de recul vis-à-vis de tout ce qui survient dans l’instant présent.
4. La patience
Accepter que les choses se déroulent à leur rythme.
5. Auto-compassion
S’aimer tel que l’on est avec ses limites, sans critique.
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Et en complément, téléchargez mon guide de méditation de pleine conscience pour gens en quête de sérénité (avec exercices et pistes audio).