Ma déclaration de responsabilité face à la vie

Ma déclaration de responsabilité face à la vie

1. J’accepte complètement et sans aucune arrière pensée que tout ce qui s’est produit dans ma vie, et ce qui arrive en ce moment dans mon existence, et tout ce qui peut se produire dans l’avenir me fournit des occasions précieuses pour apprendre et grandir.

Personne d’autre n’est à blâmer pour la négativité ou la douleur dont ma nature émotionnelle fait l’expérience.

Je ne chercherai aucune exception à cette croyance, même quand la cause apparente de mon problème est totalement indépendante de moi.

2. Je chercherai à toujours assumer entièrement ma responsabilité, tout en refusant la culpabilité.

Plutôt que de chercher des excuses pour ce qui marche mal, je m’efforcerai de comprendre ce qui se passe, puis chercherai des moyens pour corriger la situation.

J’assume la responsabilité entière de mes choix.

J’affirme que nulle personne ou situation ne peut me faire sentir inférieur(e), rejeté(e), inadéquat(e) sans mon consentement, et que j’ai le libre choix de donner ou de refuser ce consentement.

3. Je refuse la croyance au hasard, qui est un des principaux mécanismes de déresponsabilisation dans notre culture.

Je suis conscient que je crée ma propre réalité par ma façon d’accueillir et d’interpréter les événements de la vie.

Je chercherai systématiquement les moyens et les solutions plutôt que les excuses et les refuges.

Je choisirai l’ouverture et le risque plutôt que la passivité et la sécurité.
4. Je choisis de me respecter totalement, en toutes circonstances, quelles que soient les erreurs que je puisse commettre, et d’accorder ce même respect à toute forme de vie – humaine, animale ou végétale – que je rencontre.

5. Je dis OUI à la vie, OUI, OUI et encore OUI.

(Source : Extrait du livre « Plus jamais victime » de Pierre Pradervand)

Une vraie déclaration de guerrier pacifique! Engagez-vous à respecter cette déclaration? Y a t-il des points plus difficiles pour vous? qu’en pensez-vous?

Dites-le moi en commentaires et partagez sans compter!

Vivons notre vie avec courage, sagesse et humour!

Mai-Lan Ripoche

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Envie de reprendre le contrôle de votre vie? Pensez au coaching individuel.

Pour me contacter : mailan@mailanripoche.com

Déclaration d’estime de soi – Virginia Satir

Déclaration d’estime de soi – Virginia Satir

Ce texte était une réponse de Virginia Satir à la question d’une jeune fille de 15 ans :

« Comment puis-je me préparer à vivre une vie riche et satisfaisante? »

« Je suis moi.

Dans le monde entier, il n’y a personne qui soit exactement comme moi. Il y a des gens qui me ressemblent sur certains points mais personne n’est en tous points exactement comme moi. Par conséquent, toute chose qui sort de moi est authentiquement mienne parce que moi seule ai fait ce choix.

M’appartient tout ce qui se rapporte à moi : mon corps et tout ce qu’il fait; mon esprit, toutes mes idées et toutes mes pensées; mes yeux et les images de tout ce qu’ils voient; mes émotions quelles qu’elles soient : colère, joie, frustration, amour, désappointement, excitation; ma bouche et tous les mots qui en sortent : polis, doux ou durs, corrects ou incorrects; ma voix, douce ou forte; et toutes mes actions, que ce soit envers moi ou envers les autres.

M’appartiennent tous mes fantasmes, mes rêves, mes espoirs, mes peurs.

M’appartiennent tous mes triomphes et tous mes succès, tous mes échecs et toutes mes erreurs.

Parce que je m’appartiens totalement, je peux faire plus ample connaissance avec moi-même. Ce faisant, je peux m’aimer et me lier d’amitié avec toutes les parties de moi. Je peux alors faire en sorte que toute ma personne travaille dans mon intérêt.

Je sais qu’il y a des aspects de moi qui me rendent perplexe, et d’autres aspects que je ne connais pas. Mais tant et aussi longtemps que je serai aimable et bonne avec moi-même, je continuerai de chercher avec courage et espoir les pièces qui manquent à mon casse-tête, et qui m’aideront à me connaître davantage.

Quelles que soient mon apparence et ma voix, quoi que je dise ou je fasse, et quoi que je pense ou ressente à n’importe quel moment dans le temps, c’est toujours moi. C’est le moi authentique et cela représente où j’en suis à ce moment précis de ma vie.

Quand je repenserai plus tard à mon apparence et à ma voix, à ce que j’aurais dit ou fait, senti ou pensé, il se peut que certaines parties s’avèrent incorrectes. Je peux me défaire de ce qui est incorrect et conserver ce qui s’est avéré correct, et inventer quelque chose de nouveau pour remplacer ce dont je me suis défait.

Je peux voir, entendre, sentir, penser, dire et faire. J’ai tout ce qu’il faut pour survivre, pour me rapprocher des autres, pour produire, pour donner un sens et un but au monde de personnes et de choses qui existe en dehors de moi.

Je m’appartiens, donc je peux me construire.

Je suis moi et je suis O.K. »

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Virginia Satir, (psychothérapeute américaine, connue particulièrement pour son approche de la thérapie familiale)

3 idées reçues sur la confiance en soi

3 idées reçues sur la confiance en soi

Mythe 1 – La pensée positive permet d’accroître la confiance en soi 

On croit souvent que la confiance en soi vient du mental, d’une disposition d’esprit. Qu’il suffit de se réciter des phrases telles que « j’ai confiance en moi en toutes circonstances », autrement dit de pratiquer la pensée positive pour avoir plus confiance en soi.

Je connais des personnes qui écoutent des phrases de motivation et d’inspiration toute la journée, récitent des mantras et dont le niveau de confiance en soi est toujours au « raz les pâquerettes » !

Des chercheurs canadiens ont montré qu’avoir recours à la pensée positive peut avoir un effet bénéfique lorsqu’on a déjà une bonne estime de soi. Mais si ce n’est pas le cas, l’autosuggestion pourrait même aggraver l’état d’esprit dans lequel on se trouve.

En effet, les personnes ayant une faible estime d’elles-mêmes pensent qu’elles ne valent pas grand-chose quand elles constatent que la pensée positive ne marche pas pour elles.

Mythe 2 – La confiance en soi est déterminée par notre passé

Ce n’est pas notre passé, mais plutôt la perception de notre passé qui va affecter notre confiance en nous. Si c’était vraiment le passé qui déterminait notre niveau de confiance en nous, comment se fait-il que des personnes qui ont eu un passé difficile soient aujourd’hui des personnes épanouies et confiantes ? Nous connaissons tous au moins une personne dans ce cas-là.

À chaque fois que nous repensons à notre passé et que nous nous percevons en tant que victime, nous renforçons notre croyance qu’il est normal de manquer de confiance en nous. Je suis d’accord avec le fait que certains épisodes de notre vie ont été difficiles et c’est important de les reconnaître comme tels. Mais si nous nous enfermons dans le statut de victime, on se déresponsabilise de notre capacité à prendre les choses en main, à faire un travail sur soi et à revisiter nos croyances.

Le manque de confiance en soi est donc une croyance limitante. On ne peut pas transformer le passé. Il est ce qu’il est. Mais on peut se libérer des histoires et des croyances que l’on se raconte à propos de notre passé.

D’ailleurs, l’un des signes qui nous indiquent que l’on a fait la paix avec notre passé, c’est le sentiment de gratitude que l’on ressent lorsque l’on repense à tout ce que l’on a pu vivre. Quand je parle de gratitude, je ne dis pas qu’il faille absolument considérer que nous avons eu de la chance d’en avoir « bavé », mais plutôt de voir nos épreuves et nos difficultés comme quelque chose qui nous a permis (ou peut nous permettre) de révéler une force en nous et des ressources insoupçonnées.

 Mythe 3 – Le regard des autres n’est pas important

Ce troisième mythe fait écho à ma vidéo « Comment moins se préoccuper du regard des autres ? ».

L’être humain est un animal social et à moins de vivre isolé dans la nature, le regard des autres nous touche.

On entend souvent dire qu’il suffit d’être soi, et que l’on ne doit pas se soucier du regard des autres. Certaines personnes affirment haut et fort qu’elles ne prêtent aucune attention à ce que l’on peut penser d’elle. En effet, il est plus sage de ne pas réagir excessivement aux critiques, tout comme aux compliments d’ailleurs !

Mais ignorer le fait que le regard des autres nous touche, c’est non seulement se mentir à soi-même, mais c’est également passer à côté de nombreuses opportunités d’accomplissement personnel car il nous permet aussi de mieux nous connaître.

Mai-Lan Ripoche

(Inspiré et adapté du site http://pratiquer-la-meditation.com/mythes-confiance-en-soi)

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Pour aller plus loin: si vous souhaitez gagner en confiance en vous et en estime de vous, pensez au coaching individuel. Pour me contacter : mailan@mailanripoche.com

La cruche qui fuyait

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La cruche qui fuyait

Un porteur d’eau transportait 2 cruches suspendues aux extrémités d’une pièce de bois reposant sur ses épaules. L’une d’elles avait une fissure.

Pendant que l’autre jarre conservait parfaitement toute son eau jusqu’au village, la première perdait la moitié de sa cargaison, en cours de route.
Cela dura deux ans, pendant lesquels le porteur d’eau ne livrait que le contenu d’une cruche et demie à chacun de ses voyages.
La jarre intacte était fière d’elle car elle remplissait parfaitement sa mission, mais la cruche qui fuyait avait honte et se sentait déprimée parce qu’elle n’accomplissait que la moitié de ce que l’on attendait d’elle.
Un jour, elle s’adressa au porteur d’eau au moment où il l’a remplissait à la source :

« Je me sens coupable et je te prie de bien vouloir m’excuser!»

« Et de quoi as-tu honte ? » demanda, le porteur.

« Je ne réussis à porter qu’une partie de ma cargaison à cause de cette fissure qui laisse s’écouler l’eau que tu dois apporter au village. Par ma faute, tu n’obtiens pas tout le fruit de tes efforts. »

Touché par cette confession, le porteur d’eau répondit :

« Ne songe plus à cela. Pendant que nous retournerons au village, regarde les fleurs magnifiques sur le bord du chemin. »
Sur la route, la jarre qui perdait son eau, vit de très jolies fleurs baignées de soleil et cela la réjouit mais, pourtant, elle se sentait toujours aussi coupable parce que comme d’habitude, elle avait perdu la moitié de son contenu.
Arrivé au village, le porteur d’eau se tourna vers elle et demanda :
« As-tu remarqué qu’il n’y a des fleurs que d’un seul côté de la route ?
C’est ton côté du chemin, qui est arrosé régulièrement. J’ai toujours su que tu perdais de l’eau et j’en ai tiré parti. J’ai semé des fleurs de ton côté et toi, tu les arrosais pendant le parcours. Sans toi, jamais il n’y aurait eu sur le chemin ces fleurs gracieuses qui réjouissent le cœur de ceux qui les regardent. »
Que vous inspire cette histoire, qu’en pensez-vous ? Dites-le moi en commentaires!
Pacifiquement,
Mai-Lan

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