Nos relations avec les autressont déterminantes pour notre qualitéde vie !
S’il y a bien un livre à lire pour améliorer ses relations avec les autres, c’est bien celui de Dale Carnegie « Comment se faire des amis », pourtant un vieux livre mais toujours d’actualité!
La facilité de contact est un puissant moteur de succès : être recherché pour ses qualités humaines, créer la sympathie, faire passer ses idées, savoir motiver, corriger sans gâcher une relation de travail… Cela s’apprend ! Ce livre, utile à tous les âges et dans tous les métiers, vous donnera tous les conseilspour développer des relations humaines de qualité, nécessaires à l’efficacité professionnelle et personnelle.
Dale Carnegie, leader mondial de la formation continue, est spécialisé dans les entraînements à la communication, au leadership, à la vente, au management et à la prise de parole en public. C’est la source la plus crédible dans ces domaines.
Voici sans plus tarder les principes du livre!
Trois techniques pour influencer les autres :
Principe 1: Ne critiquez pas, ne condamnez pas, ne vous plaignez pas !
« Si vous voulez récolter du miel, ne bousculez pas la ruche »
» La critique est vaine parce qu’elle met l’individu sur la défensive et le pousse à se justifier. La critique est dangereuse parce qu’elle blesse l’amour-propre et qu’elle provoque la rancune. »
Principe 2: Complimentez honnêtement et sincèrement
» Le principe le plus profond de la nature humaine, c’est la soif d’être apprécié. » William James.
Principe 3: Suscitez un vif désir de faire ce que vous proposez et motivez.
Six moyens de gagner la sympathie des autres:
Principe 4: Intéressez-vous réellement aux autres
« Vous vous ferez plus d’amis en deux mois en vous intéressant sincèrement aux autres que vous ne pourriez en conquérir en deux ans en vous efforçant d’amener les autres à s’intéresser à vous. «
Principe 5: Ayez le sourire
« Un sourire ne coûte rien, mais crée beaucoup. Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne. «
Principe 6 : Souvenez-vous que le nom d’une personne revêt pour elle une grande importance
Principe 7 : Sachez écouter. Encouragez les autres à parler d’eux-mêmes.
Principe 8: Parlez à votre interlocuteur de ce qui l’intéresse.
« Pour trouver le chemin du cœur d’une homme, il faut l’entretenir de ce qu’il chérit le plus. » Si vous arrivez à découvrir ce qui intéresse quelqu’un, ce qui le passionne, vous n’aurez pas qu’à vous détendre et l’écouter avec intérêt pendant qu’il vous expliquera tout ce que vous voulez savoir.
Principe 9: Faites sentir aux autres leur importance et faites le sincèrement.
« Tout homme que nous rencontrons croit nous être supérieur en quelque manière. Si vous voulez trouver le chemin de son cœur, prouvez-lui subtilement que vous reconnaissez sincèrement son importance. »
Douze moyens de rallier les autres à votre point de vue:
Principe 10: Evitez les controverses, c’est le seul moyen d’en sortir vainqueur
« Homme convaincu malgré lui, garde toujours le même avis ».
L’idée est de bien accueillir le différend. Le différend est une occasion de vous enrichir, de découvrir un point de vue nouveau que vous n’imaginiez peut-être pas. Voici quelques conseils en pareil cas :
Ne cédez pas à votre première impulsion.
Maîtrisez votre colère.
Commencez par écouter.
Cherchez des terrains d’entente.
Soyez honnête.
Promettez de réfléchir aux idées de vos adversaires, de les étudier avec soin.
Remerciez sincèrement vos adversaires pour leur intérêt.
Ajournez votre action pour laisser aux deux parties en présence le temps d’examiner en détail le problème.
Principe 11: Respectez les opinions de votre interlocuteur. Ne lui dites jamais qu’il a tord.
« Il nous arrive de modifier spontanément nos opinions sans effort et sans émotion. Mais, si l’on vient nous affirmer que nous sommes dans l’erreur, nous nous révoltons contre cette accusation et prenons instantanément une attitude défensive. C’est avec une incroyable légèreté que nous formons nos convictions, mais il suffit qu’on menace de nous les arracher que nous nous prenions pour elles d’une passion farouche »
Principe 12: Si vous avez tord, admettez-le promptement et énergiquement
« Le premier imbécile venu peut essayer de justifier ses erreurs. Mais l’homme qui reconnaît ses fautes s’élève au-dessus de la masse. »
Principe 13: Commencez de façon amicale, et tâcher de comprendre la cause de la divergence.
Principe 14: Eviter de soulever les questions sur lesquelles vous et lui ne vous entendez pas
Appliquez-vous, au contraire, jusqu’à la fin, à souligner les points sur lesquels vous êtes tous les deux du même avis. Posez des questions qui font dire oui immédiatement. (Méthode des trois « oui »).
Quand vous voulez convaincre quelqu’un, évitez, dès le début, de soulever des questions sur lesquelles vous n’êtes pas d’accord. Concentrez-vous plutôt sur les points qui vous rapprochent et soulignez-les. L’objectif est de montrer que vous tendez vers le même but, et différez seulement sur les moyens d’y parvenir, et pour cela, de la faire dire « oui » le plus tôt possible, et de surtout faire en sorte qu’elle ne dise pas « non ».
Principe 15: Laissez votre interlocuteur parler à son aise
» Si vous voulez vous faire des ennemis, surpasser vos amis ; mais si vous voulez vous faire des alliés, laissez vos amis vous surpasser. » François de La Rochefoucauld
Posez lui des questions et laissez le s’exprimer.
Principe 16: Laissez à votre interlocuteur le plaisir de croire que l’idée vient de lui.
Les idées que nous découvrons par nous-même ne nous inspirent-elles pas plus confiance que celles que nous présentent prêtes à l’emploi, sur un plateau d’argent ? Si cela est vrai, n’est-il pas maladroit d’essayer d’imposer à tout prix nos opinions ? N’est-il pas plus sage de faire quelques suggestions adroites, en laissant l’autre tirer ses propres conclusions ?
Principe 17: Efforcez-vous sincèrement de voir les choses du point de vue de votre interlocuteur
« Le premier venu peut condamner. Essayer plutôt de le comprendre. C’est là le fait des êtres sages, tolérant et peut-être même exceptionnels ».
Principe 18: Accueillez avec sympathie les idées et les désirs des autres
Car si vous étiez à leur place vous auriez probablement la même.
Principe 19: Si vous voulez gagner les gens à votre cause, faites appel à leurs bons sentiments.
Pour influencer les autres il est préférable de faire appel à ce qu’ils ont de plus noble. Par crainte de fissurer l’image idéaliste qu’ils ont d’eux-mêmes, ils seront plus motivés pour répondre à vos appels.
Principe 20: Démontrez spectaculairement vos idées. Frappez la vue et l’imagination
Principe 21: Déclencher une réaction en lançant un défis et pour faire surpasser les autres.
Neuf moyens d’amener les autres à reconsidérer leur point de vue sans offenser :
Principe 22: S’il faut absolument que vous fassiez une critique, commencez par lui faire quelques louanges sincères
Car « Il nous est moins pénible d’entendre des remarques désagréables après un compliment sur nos qualités. »
Principe 23: Faites remarquer d’une manière indirecte ses erreurs et ses défauts
Principe 24 : Mentionner mes erreurs avant de corriger celles des autres
Principe 25 : Au lieu de donner des ordres, poser des questions et finir la phrase par : »Qu’en pensez-vous ? »
Principe 26: Laisser votre interlocuteur sauver la face
» Je n’ai pas le droit de dire ou de faire quelque chose qui diminue un homme à ses yeux. Ce qui compte, ce n’est pas ce que je pense de lui, mais ce que lui pense de lui-même. Blesser un homme dans sa dignité est un crime. » Antoine de Saint-Exupéry.
Principe 27: Louer le moindre progrès et louer tout progrès, si légers soient-ils.
C’est ainsi que que l’on peut stimuler à continuer à voir l’autre faire des efforts.
Principe 28: Pour que les autres se surpasse, donner lui une belle réputation à mériter.
Principe 29: Arrangez-vous pour que la tâche à accomplir semble facile et que s’il y a une erreur qu’elle est l’air facile à corriger.
Principe 30: Faites en sorte que les autres soient heureux de faire ce que vous suggérez.
Quand vous faites votre proposition, formulez-la de telle manière que votre interlocuteur comprenne qu’il va en retirer un avantage personnel.
Vous souhaitez améliorer concrètement vos relations avec les autres? Pensez au coaching individuel.
Un porteur d’eau transportait 2 cruches suspendues aux extrémités d’une pièce de bois reposant sur ses épaules. L’une d’elles avait une fissure.
Pendant que l’autre jarre conservait parfaitement toute son eau jusqu’au village, la première perdait la moitié de sa cargaison, en cours de route.
Cela dura deux ans, pendant lesquels le porteur d’eau ne livrait que le contenu d’une cruche et demie à chacun de ses voyages.
La jarre intacte était fière d’elle car elle remplissait parfaitement sa mission, mais la cruche qui fuyait avait honte et se sentait déprimée parce qu’elle n’accomplissait que la moitié de ce que l’on attendait d’elle.
Un jour, elle s’adressa au porteur d’eau au moment où il l’a remplissait à la source :
« Je me sens coupable et je te prie de bien vouloir m’excuser!»
« Et de quoi as-tu honte ? » demanda, le porteur.
« Je ne réussis à porter qu’une partie de ma cargaison à cause de cette fissure qui laisse s’écouler l’eau que tu dois apporter au village. Par ma faute, tu n’obtiens pas tout le fruit de tes efforts. »
Touché par cette confession, le porteur d’eau répondit :
« Ne songe plus à cela. Pendant que nous retournerons au village, regarde les fleurs magnifiques sur le bord du chemin. »
Sur la route, la jarre qui perdait son eau, vit de très jolies fleurs baignées de soleil et cela la réjouit mais, pourtant, elle se sentait toujours aussi coupable parce que comme d’habitude, elle avait perdu la moitié de son contenu.
Arrivé au village, le porteur d’eau se tourna vers elle et demanda :
« As-tu remarqué qu’il n’y a des fleurs que d’un seul côté de la route ?
C’est ton côté du chemin, qui est arrosé régulièrement. J’ai toujours su que tu perdais de l’eau et j’en ai tiré parti. J’ai semé des fleurs de ton côté et toi, tu les arrosais pendant le parcours. Sans toi, jamais il n’y aurait eu sur le chemin ces fleurs gracieuses qui réjouissent le cœur de ceux qui les regardent. »
Que vous inspire cette histoire, qu’en pensez-vous ? Dites-le moi en commentaires!
La bienveillance est veiller au bien. Tout le monde est d’accord jusque là; mais est ce qu’on est vraiment bienveillant? Comment cultiver la bienveillance et la développer dans les moments où on n’a pas envie ou pas l’énergie ?
J’ai assisté le week-end dernier (15 octobre 2016) à un enseignement bouddhiste de Lama Puntso sur la bienveillance et j’ai voulu vous partager l’essence de cet enseignement. Autant vous dire que comprendre est une chose, l’expliquer en est une autre…
Mais je vais appliquer le 4ème accord toltèque: « fais de ton mieux ». Je précise toutefois que je ne cite pas mot pour mot l’enseignement de Lama Puntso mais que je décris ce que j’y ai compris avec mes propres filtres, en espérant être le plus fidèle possible à son enseignement.
Etape 1 à la bienveillance : Comprendre notre fonctionnement…
Avez-vous déjà remarqué que certaines personnes (pour ne pas dire beaucoup) plaquent un enseignement ou une philosophie sur elle-même sans réellement le/la comprendre de l’intérieur, sans l’avoir vraiment éprouvé et peuvent énoncer des phrases comme « Tu es trop dans les émotions » ou« Il faut que tu lâches prise » ou « Tout est amour » parce que ça fait « classe » de dire ce genre de phrases.
Le plus souvent, elles sont artificielles et font culpabiliser car on constate rapidement qu’on n’arrive pas à être amour tout le temps et qu’on n’arrive pas à lâcher prise.
Lama Punsto nous explique d’ailleurs qu’on « ne peut pas lâcher prise » sur simple décision. Plutôt que de se mettre la pression avec des injonctions comme « il faut que je change » après avoir été à un enseignement, un stage ou une conférence, il propose de se dire « je dois y réfléchir » afin de mûrir ce qui a été dit. Il ajoute également que « nous changeons que si les choses font sens » et queles choses arrivent uniquement quand les conditions sont réunies et dans le bon ordre.
Par exemple, si vous voulez un œuf dur, il faut d’abord mettre de l’eau dans la casserole, la faire bouillir et mettre l’œuf. Si vous mettez l’eau avant la casserole, vous n’aurez jamais d’œuf dur!
A) En se détendant
Ceux qui pratiquent la méditation seront d’accord avec moi : quand on commence à méditer, on prend surtout conscience de notre agitation et de notre chaos intérieur! On a l’impression qu’on a beaucoup plus de pensées qu’avant alors qu’en réalité, nous en prenons davantage conscience. A partir de ce constat qu’on ne peut pas ne plus penser, on peut se détendre en comprenant que le chemin spirituel est un processus et qu’avoir des attentes créent des tensions inutiles.
Lama Puntso explique également qu’on a souvent un sentiment de pauvreté à l’égard de nous-même, que nous avons souvent l’impression de manquer de quelque chose alors qu’en réalité, nous sommes riches intérieurement.
Fondamentalement: tout est déjà là, l’esprit est clair et détendu.
B) En étant présent à ce qui est
Une fois qu’on est détendu, on peut commencer à observer ce qui s’élève de nous, ce que nous vivons, pour faire le lien entre la compréhension mentale de la bienveillance et ce que nous expérimentons, réellement.
Je vais vous faire une confidence: toutes mes pensées ne sont pas bienveillantes. J’aimerais dire le contraire mais c’est comme ça, c’est ce qui est.
Voir ce qui est, le bon comme le mauvais en nous demande du courage. La plupart des gens ne prendront jamais le chemin « du guerrier pacifique » parce qu’il est trop douloureux et inconfortable. Ils préfèrent rester dans leur petite prison dorée, leur zone de confort inconfortable, autrement dit se voiler la face plutôt que d’affronter leurs peurs et faire un travail sur eux.
Parce que c’est tellement plus facile de pointer son doigt vers l’autre. Mais on oublie que quand on pointe un doigt vers l’autre, il y en a 4 autres qui pointent vers soi…
Il est donc important de poser un regard neuf sur soi-même sans se juger.
On ne peut pas ne pas juger mais on peut être conscient de nos dysfonctionnements et de nos jugements en se souriant à soi-même avec bienveillance.
Car vous l’aurez compris, la bienveillance commence déjà par soi-même.
C) En méditant
Pour voir ce qui est, il est important de se poser, de s’observer et donc de méditer. En tibétain, « méditer » signifie « se familiariser avec ». Ainsi, lorsque vous méditez, portez donc votre attention sur votre respirationet familiarisez-vous avec vos pensées, en intégrant le fait que les mouvements (pensées) ne sont pas un problème.
Etape 2 à la bienveillance : fertiliser notre esprit
Lama Puntso ajoute: « Comme on ne peut pas être parfait, mieux vaut se demander comment être le plus bénéfique possible plutôt que nuisible« .
Pour cela, il explique qu’il est important de développer un état d’esprit fertile: la générosité.
« Qu’est ce que je prends et qu’est ce que je donne? »
Perso, j’adore l’idée de se demander: « dans quel cas je donne et dans quel cas je prends à l’autre? »
D’ailleurs, Lama Puntso nous partage les 6 états d’esprit pour renforcer un acte bienveillant:
Revisiter la motivation.
Vigilance, être présent à ce je fais: je peux donner une pièce par pitié et ne pas regarder la personne dans les yeux ou bien lui donner en la regardant et en souriant.
Ne pas regretter un acte positif : par exemple, si je donne une pièce à un SDF et que je le vois aller acheter de l’alcool avec alors qu’il disait avoir faim, je ne regrette pas mon geste.
Se réjouir de l’avoir fait;
Dédier notre acte au bonheur de tous les êtres.
Faire des souhaits pour renforcer l’engrais de la vertu.
Petits gestes mais grandes intentions
Comme dit Lama Puntso, « la bienveillance n’est pas un déodorant qui cache les mauvaises odeurs« . Il faut d’abord reconnaître à quel point nous ne sommes pas bienveillants. Cela demande du courage. Et la sagesse justement, c’est de confronter l’enseignement avec son application, en posant des actes à notre mesure; « pas besoin d’être sophistiqué » précise Lama Puntso.
C’est en faisant des petits gestes au quotidien que nous fertiliserons la bienveillance en nous et autour de nous. Mais si les gestes sont petits, l’intention doit être vaste. Dans le bouddhisme, tous nos actes et nos souhaits doivent être dédiés au bonheur de tous les êtres.
Quoi qu’il se passe dans le monde, ça a d’abord pris naissance dans notre esprit.
Alors faisons des souhaits avec force de conviction et commençons par nous accepter tel que l’on est. Avec bienveillance.
Mai-Lan
Pour aller plus loin, une vidéo extraite de l’émission Sagesses Bouddhistes avec Lama Puntso.
Un tableau de vision est un assemblage d’images, de photos et d’affirmation de vos rêves. C’est la vision de votre vie idéale et un outil puissant pour réaliser vos rêves.
Réfléchissez à vos objectifs. Pour atteindre ses objectifs et les réaliser, encore faut-il en avoir une idée précise. Ainsi, il est important de prendre du temps pour identifier clairement nos objectifs et nos aspirations en détails et définir des étapes concrètes pour y arriver.
Les questions à se poser avant de commencer
Avant de commencer la création de votre tableau de vision, répondez aux questions suivantes :
À quoi ressemblerait votre vie idéale ?
Qu’est-ce qui rend la vie la peine d’être vécue ?
Sur votre lit de mort, qu’aimeriez-vous avoir accompli ?
Quelles activités voulez-vous apprendre ?
Plus en détails :
Quels loisirs et quelles activités faites-vous déjà, mais pour lesquels vous voulez vous améliorer?
Quels sont vos objectifs d’un point de vue professionnel? Qu’avez-vous entrepris au cours de votre carrière pour décrocher le job de vos rêves ? Par exemple : vous faut-il un diplôme précis ou devez-vous trouver un stage ?
Quels sont vos objectifs d’un point de vue relationnel ? Soyez précis sur le genre de partenaire avec qui vous voulez être, le type de personnes que vous souhaitez fréquenter, etc.
Comment voulez-vous que les autres se souviennent de vous? Par exemple : voulez-vous écrire le prochain prix Goncourt ? Voulez-vous créer une œuvre de charité qui aide ceux dans le besoin ?
Choisissez un thème
En fonction de ce que vous avez découvert en vous posant les questions ci-dessus, il est temps de décider quel sera le thème de votre tableau de vision. Vous pouvez en créer autant que vous voulez.
Vous pouvez, par exemple, créer un tableau de visualisation qui se concentre sur un objectif très précis. Par exemple : si vous voulez économiser afin de pouvoir prendre des vacances dans la destination de vos rêves, vous pouvez créer un tableau sur le thème de la Jamaïque.
Vous pouvez aussi créer un tableau avec un thème plus général. Peut-être que lorsque vous vous êtes demandé comment vous voulez que les autres se souviennent de vous, vous avez décidé de devenir quelqu’un de plus gentil et généreux. Votre tableau de visualisation peut être dédié à ce thème. Entre autres choses, vous pouvez inclure des photos de personnes que vous admirez.
La création de votre tableau de vision
1.Décidez du format de votre tableau.
La plupart des gens créent un tableau de visualisation fait d’un vrai tableau en papier, en liège ou d’un autre matériel, qu’ils accrochent ensuite au mur. Placez votre tableau à un endroit que vous voyez régulièrement ou tous les jours.
Vous pouvez aussi créer une version électronique. Créez une page web ou un blog, utilisez un site comme Pinterest ou même un simple document privé sur votre ordinateur vous permettra de rassembler des images et affirmations inspirantes.
2. Rassemblez des images inspirantes pour votre tableau de visualisation.
Les endroits les plus évidents pour en trouver sont internet, des magazines et des photos, mais n’oubliez pas non plus les cartes postales, des coupures de journaux, des étiquettes, etc.
Quand vous choisissez une image, prenez soin de bien l’inspecter.
Par exemple, si votre objectif est d’être accepté par l’université de vos rêves, n’oubliez pas d’inclure une image du campus, mais choisissez-en une prise pendant votre saison préférée ou qui montre des étudiants vaquant à des occupations qui vous intéressent aussi.
3. Rassemblez des mots inspirants.
Votre tableau de vision doit être très visuel et doit donc contenir plein d’images qui vous parlent et attirent votre regard. Mais n’oubliez pas de rendre votre tableau encore plus intéressant en incluant des affirmations inspirantes.
Une affirmation est une locution ou une phrase positive que vous pouvez vous répéter, comme un mantra. Vous pouvez, écrire vos propres affirmations ou en rechercher sur internet ou dans des livres.
Vos aspirations doivent vous encourager à prendre des mesures positives. Par exemple, votre objectif est d’être sélectionné premier violon de votre orchestre, mais vous avez toujours eu du mal à faire vos exercices tous les jours, malgré vos bonnes résolutions du Nouvel An. Ne mettez pas : « Je n’abandonnerai pas mes exercices quotidiens après un mois, comme d’habitude ». Cela ne fera que souligner vos manquements passés et donnera un ton négatif.
Mettez plutôt quelque chose comme « Je remplirai ma maison de musique tous les jours ». C’est beaucoup plus positif et cela vous donnera envie de passer du temps à votre activité, contrairement à quelque chose que vous devez endurer.
Source : satyawellness.com
4. Bricolez votre tableau de visualisation.
Quand vous avez choisi vos images et vos phrases inspirantes, il est temps de laisser parler votre créativité.
Vous pouvez utiliser un fond coloré pour votre tableau de visualisation. Choisissez la couleur en fonction de la nature et du contenu de votre thème. Par exemple, si vous voulez rester motivé pour réaliser un objectif physique difficile (comme pouvoir soulever votre poids en haltères), choisissez une couleur forte, comme le rouge.
D’un autre côté, si vous essayez d’être plus calme et d’atteindre une certaine tranquillité dans votre vie, choisissez des couleurs plus apaisantes, comme le bleu ciel.
Il est important d’inclure une photo de vous au centrede votre tableau de vision afin de pouvoir vous entourer (littéralement) d’images et de mots inspirants.
Quand vous avez choisi un concept et un arrangement qui vous parlent, attachez tous les éléments avec de la colle ou des agrafes (si vous faites un tableau physique).
Utiliser votre tableau de visualisation
Placez votre tableau à un endroit où vous pourrez le voir tous les jours, afin de créer un ancrage visuel fort.
Regardez votre tableau régulièrement. Promettez-vous de le regarder, réellement, pas un simple coup d’œil, tous les jours au moins. Promettez-vous de passer au moins cinq minutes à étudier le contenu et à vous concentrer sur les images.
Ne lisez pas simplement les phrases et affirmations inspirantes dans votre tête : répétez-les à voix haute et avec conviction. C’est une chose de se dire tout bas « Un jour, je serai un designer à succès », mais c’en est une autre de vous l’entendre dire avec conviction. Si vous ne croyez pas en vous-même, qui le fera ?
Mise en garde : nous ne sommes pas dans le monde de Oui-Oui
Créer un tableau de vision est une bonne manière de trouver de l’inspiration, d’identifier et de donner forme à vos rêves et de rester concentré et motivé. Mais il n’est pas magique non plus!
Il n’y a aucune preuve scientifique qui permet de dire que la création d’un tableau de vision et que la visualisation de votre succès dans la réalisation de vos rêves vous aidera à y arriver.
La vie n’est pas un long fleuve tranquille et peut être semée d’obstacles. Parfois, même si on se donne les moyens, on ne parvient pas toujours à avoir tout ce que l’on souhaiterait. Mais qu’avez-vous à perdre d’essayer?
Utilisez votre tableau de visualisation pour avoir une image des étapes à franchir, pas du résultat à obtenir.
Votre tableau de rêves peut contenir un élément sur lequel vous vous concentrez pour vous aider à bien visualiser vos objectifs. Néanmoins, vous devez savoir que la communauté scientifique n’arrive pas à se mettre d’accord pour déterminer quel rôle jouent les exercices de visualisation dans les stratégies qui nous permettent de réaliser nos objectifs. Certaines études récentes laissent entendre que les personnes qui passent plus de temps à visualiser et à s’imaginer dans une situation où leurs objectifs sont atteints ont tendance à ne pas faire leur maximum le moment venu.
Par exemple, des étudiants qui ont dû passer du temps à s’imaginer à quel point ce serait bien de réussir leurs examens ont obtenu des résultats inférieurs à ceux qui n’ont rien dû visualiser du tout.
La leçon à retenir ici et d’autres études similaires semble être que – bien qu’il soit bon de définir ses objectifs et de passer un peu de temps à s’imaginer à quoi ressemblerait votre vie si vous les réalisiez – il est plus efficace et meilleur pour votre santé mentale de vous concentrer sur les étapes spécifiques que vous allez devoir prendre en chemin.
Par exemple, il n’y a aucun mal à rêvasser au bonheur que vous procurerait le moment où vous passez la ligne d’arrivée de votre premier marathon. Par contre, vous aurez moins tendance à parvenir à accomplir cet exploit sportif si vous vous contentez de visualiser uniquement ce moment.
Tout le temps que vous passez à visualiser serait mieux investi dans un entraînement. Veillez à ce que votre tableau de visualisation ait beaucoup d’images et de locutions inspirantes sur votre entraînement et pas uniquement sur le franchissement de la ligne d’arrivée. Et, bien entendu, n’oubliez pas d’enfiler vos chaussures de course et d’aller courir régulièrement.
En résumé : visualiser c’est bien, agir, c’est mieux!
Qu’en pensez-vous? Dites-moi en commentaires quels sont vos rêves et ce que vous comptez mettre dans votre tableau, ça m’intéresse!
Combien de fois, nous jugeons les autres et prétendons que nous ferions mieux à leur place : « Moi quand je serai parent, je ne ferai pas ça », « si j’étais chef, je ferais ça », sans compter les nombreux jugements que nous émettons lorsque nous rencontrons des personnes pour la première fois, «il a l’air…».
Il y a plusieurs années, j’avais des relations un petit peu….tendues avec ma chef.
Pour moi, elle ne savait pas gérer son stress alors que « c’est la moindre des choses quand on est manager ! ». C’était l’époque où je me formais à la PNL.
Après plusieurs mois de tensions et d’accrochages, j’ai voulu mettre en pratique ce que j’avais appris et changer de point de vue : « Je vais essayer de changer pour voir si elle, elle change ».
J’avais tout essayé : ne rien dire lorsqu’elle m’agaçait, serrer les points, lui répondre de manière agressive, l’ignorer. Mais rien. Pas de changement !
Comme me disait mon formateur, « quand les choses ne marchent pas, ça ne sert à rien de faire plus de la même chose ! »
Alors, j’ai essayé de ne plus la blâmer (enfin…moins, faut pas pousser non plus ! ;)) et je me suis demandée ce qui pourrait faire qu’elle agisse comme ça, quelles pouvaient être les vraies raisons et motivations de son comportement.
Et comme le dit un précepte en PNL: : « le comportement n’est pas la personne. Derrière chaque comportement, il y a une intention positive ». Alors, je me suis vraiment mise à sa place et j’ai compris beaucoup de choses, notamment que j’étais moins sûre de faire mieux si j’étais vraiment à sa place ! J’ai donc agis avec plus d’empathie et de compréhension. Et nos relations se sont nettement améliorées depuis.
Comment ?
Commencez déjà par reconnaître que vous êtes en train de juger…sans vous juger ! Observez la pensée qui surgit et revenez à votre respiration.
Mettez-vous dans les chaussures de l’autre pendant un instant. Imaginez que vous êtes elle/lui, dans son rôle (de chef, parent, ami, collègue…), avec son environnement actuel, ses responsabilités, ses contraintes, son système de croyances et de valeurs.
Puis demandez-vous : « Si j’étais vraiment à sa place, comment je me comporterais ? Comment je penserais ? Comment je me sentirais ? »
Maintenant, demandez-vous quelle est l’intention positive de son comportement (pour les autres ou pour elle-même). Que cherche-t-elle à protéger ou à exprimer lorsqu’elle agit comme ça ?
En modifiant notre point de vue, nous constatons que nous nous arrêtons souvent à un jugement hâtif, que nous voyons seulement la partie émergée de l’iceberg et que la réalité est souvent bien plus complexe.
Alors la prochaine fois, avant de juger quelqu’un, demandons-nous : et si j’étais réellement à sa place ?