Regardez en profondeur : je nais à chaque seconde
bourgeon sur une branche printanière,
oisillon aux ailes encore fragiles,
apprenant à chanter dans mon nouveau nid,
chenille au coeur d’une fleur ;
bijou caché dans une pierre.
Je ne cesse de naître, pour rire et pour pleurer ; pour craindre et pour espérer :
Mon coeur est rythmé par la naissance et
la mort de tout ce qui est vivant.
Je suis l’éphémère se métamorphosant sur l’eau de la rivière,
et je suis l’oiseau qui, au printemps, naît juste à temps pour manger l’éphémère.
Je suis la grenouille nageant heureuse dans la mare claire,
Et je suis l’orvet approchant en silence pour se nourrir de la grenouille.
Je suis l’enfant d’Ouganda, décharné, squelettique,
aux jambes pareilles à des bambous fragiles,
et je suis le marchand d’armes vendant des armes meurtrières à l’Ouganda.
Je suis la fillette de douze ans, réfugiée sur une frêle embarcation,
Se jetant à l’eau pour avoir été violée par un pirate,
et je suis le pirate, au coeur incapable encore de voir et d’aimer :
Je suis un membre du Politburo,
et je suis l’homme qui doit acquitter sa « dette de sang » envers mon peuple,
mourant lentement aux travaux forcés.
Ma joie est comme le printemps, chaude,
au point d’épanouir des fleurs en tout mode de vie.
Ma peine forme une rivière de larmes, débordante,
au point d’emplir les quatre océans.
S’il vous plaît, appelez-moi par mes vrais noms,
Que j’entende ensemble mes cris et mes rires,
Que je voie ma joie mais aussi ma peine.
Appelez-moi, s’il vous plaît, par mes vrais noms,
Que je m’éveille, et ouvre pour toujours la porte de mon cœur,
la porte de la compassion.
Prévenir le burnout avec une armée de stress fighters
Avez-vous entendu parler du burn-out, terme malheureusement à la « mode » en ce moment?
On l’appelle aussi « épuisement professionnel« .
Contrairement à l’idée répandue, le burn-out n’est pas une pile qui se vide, c’est à dire que ce n’est pas comme le bifidus actif, ça ne se voit pas à l’extérieur. Ce n’est pas simplement « être crevé ».
C’est beaucoup plus vicieux: en fait c’est une pile qui s’oxyde de l’intérieur, autrement dit, de l’extérieur on a l’air « normal » et un beau jour, on n’arrive pas à se lever. Du tout. Il est le résultat d’un stress prolongé ou chronique. Il va mettre du temps à s’installer, et on peut tenir très longtemps en état de stress chronique, en étant complètement cramé de l’intérieur, et pourtant tenir bon !
Une autre caractéristique du burn-out est qu’il va être accompagné d’insomnies et de déni : contrairement à la fatigue on ne peut pas se reposer, et comme on ne comprend pas ce qui se passe et qu’on ne va pas forcément écouter les signes de notre corps, on continue à forcer.
On le repère en gros à 3 critères:
1. Epuisement physique et psychologique
2. Perte du sentiment d’accomplissement : tu ne te sens pas à ta place, quoique que tu fasses tu te sens nul.
3. Dépersonnalisation : tu perds la notion de tes sensations et de celles de l’autre, tu deviens méprisant(e) ou violent(e)…
Ma consoeur et partenaire Sandra Boré est une récidiviste. Elle a fait 3 burn-out. C’est une dingue de travail et je suis en admiration devant tous ses talents de créativité. Mais elle en a payé le prix.
Elle le dit elle-même: c’est une scientigeek (scientifique geek).
Aujourd’hui, elle s’est donnée pour mission de vie de sensibiliser les gens au burn-out et surtout leur donner des outils pour leur éviter d’entrer dans ce cercle infernal dont on met des années à sortir.
5 modules pour vous aider dans votre quête de la sérénité
Elle a donc créé une formation en ligne (pardon, formAction) composé de 5 modules qui accompagne toutes les personnes stressées au bord de la crise de nerfs ou ceux qui veulent stopper avant d’en arriver là.
Pour cela, elle a créé et demandé à une armée de maîtres ninja spécialisés en stress défense (dont votre guerrière pacifique préférée!), autrement dit à des thérapeutes et coachs, d’intervenir dans sa formation pour vous donner un max d’outils pour lutter contre le stress.
Nous apportons chacun avec notre personnalité et notre expertise notre pierre à l’édifice pour ce beau combat. J’y parle de pleine conscience et enseigne une technique pour se reconnecter à soi-même.
Un stress-O-mètre
Si ce message te parle et pique ta curiosité, saches que Sandra offre généreusement l’accès au premier module. Tu peux testerton niveau de stress gratuitement et voir si tu souhaites suivre la formation ou pas.
Si tu choisis de suivre les 5 modules via cet article, j’offre en plus de la formation de Sandra, 2 séances individuelles de coaching d’une durée de 1h30 chacune autour de la « gestion du stress » (face à face ou skype), d’une valeur de 240 euros.
Si tu penses à des personnes de ton entourage qui aurait besoin de cette formation et si tu veux leur faire profiter également des 2 séances de coaching individuelles, tu peux lui transférer cet article afin qu’elle y accède via mon lien.
Le bonheur ne se trouve pas avec beaucoup d’effort et de volonté mais réside là , tout près , dans la détente et l’abandon. Ne t’inquiète pas , il n’y a rien à faire. Tout ce qui s’élève dans l’esprit n’a aucune importance parce que n’a aucune réalité. Ne t’y attache pas. Ne te juge pas. Laisse le jeu se faire tout seul , s’élever et retomber , sans rien changer , et tout s’évanouit et recommence à nouveau , sans cesse. Seule cette recherche du bonheur nous empêche de le voir.
C‘est comme un arc-en-ciel qu’on poursuit , sans jamais le rattraper Parce qu’il n’existe pas , qu’il a toujours été là et t’accompagne à chaque instant. Ne crois pas à la réalité des expériences bonnes ou mauvaises , elles sont comme des arc-en-ciel. A vouloir l’insaisissable , on s’épuise en vain. Dès lors qu’on relache cette saisie , l’espace est là , ouvert , hospitalier et confortable. Alors profites-en. Tout est à toi , déja. Ne cherches plus. Ne va pas chercher dans la jungle inextricable l’éléphant qui est tranquillement à la maison.
Rien à faire Rien à forcer Rien à vouloir Et tout se fait tout seul.
Guendune Rinpoché
Lama Guendune Rinpoché est originaire de la province du Kham, dans le Tibet oriental. Après une trentaine
d’années de retraite solitaire, il a été envoyé par Sa Sainteté le XVIème Gyalwa Karmapa enseigner le dharma en occident. Il a fondé le centre Dhagpo Kagyu Ling en France, et est mort le 31 octobre 1997 au Bost en France, jour de pleine lune.
COMMENT MOINS SE PRÉOCCUPER DU REGARD DES AUTRES ?
Le poids du regard des autres est un gros boulet qui vient souvent altérer notre confiance en nous et notre estime de nous car il nous bloque, nous intimide et nous limite !
La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible d’en être moins affecté en ayant conscience de quelques principes.
10 clés pour se libérer du regard des autres
1. C’est normal de se préoccuper du regard des autres !
« Les relations sont sûrement le miroir dans lequel on se découvre soi-même » Krishnamurti
Nous sommes des êtres de relation, on ne peut pas vivre seul.
Le regard des autres est important dans la mesure où il nous permet de mieux nous connaître, d’avoir du feedback sur nous-même à propos de nos qualités et de nos défauts.
2. Les Autres jugent… au même titre que nous jugeons !
Tout le monde juge, nous ne sommes pas dans le monde des bisounours ! dès que nous rencontrons une personne pour la première, l’esprit est fait ainsi: il va poser une « étiquette »: « elle a l’air sympa », « j’aime pas sa tête », « c’est quoi ce style? »
Un jugement est une pensée, il n’est donc pas la réalité. Nous avons des pensées en permanence et donc des jugements en permanence! Ils nous traversent. Il est donc plus sage de se demander : que fait-on de ces jugements ? Est-ce qu’on les prend pour la réalité? Est-ce que j’essaie d’aller au delà de mes a priori et de mes interprétations?
3. Arrêtons de faire des suppositions!
Et oui, c’est un des accords toltèquesdont parle Miguel Ruiz. On ne sait pas ce qui se passe dans la tête des gens, alors arrêtons de leur prêter « nos » mauvaises intentions.
4. On sera tout le temps jugé!
Ainsi, mieux vaut rester soi-même ! De plus, en étant entier et authentique, les autres vont nous aimer pour qui nous sommes vraiment et non pour notre masque !
5. Arrêtons de vouloir plaire à tout le monde
Je sais c’est dur mais ce n’est pas possible ! Même Le Dalai-Lama ne plait pas à tout le monde! :p
Le risque de vouloir plaire à tout le monde, c’est de s’oublier et de ne plus s’écouter. Et puis n’oubliez pas….
« Plus on veut rentrer dans le moule et plus on ressemble à une tarte! »
6. Soyons détachés des compliments
Plus on dépend des compliments et plus on dépend des critiques, c’est mathématiques !
7. L’opinion d’une personne n’est pas la réalité
C’est SA réalité ! C’est sa perception selon sa vision des choses, ses valeurs, ses convictions, ses émotions à un instant T. C’est sa réalité, ce n’est pas LA réalité ! Ça lui appartient !
Et puis personnellement je trouve que quand les autres nous jugent, ce sont eux qui ont le plus à perdre, parce qu’ils passent à côté de toutes les qualités qu’on pourrait leur offrir ! Et pan, dans les dents!
8. Définis toi toi-même
Si vous ne savez pas qui vous êtes, ce sont les autres qui vont vous définir en vous collant des étiquettes ! Donc décidez de qui vous voulez être et comment vous voulez être.
C’est le principe des vases communicants: plus j’accorde de l’importance au jugement d’autrui, plus mon propre jugement perd de la valeur. C’est comme ça que nous donnons aux autres le pouvoir de déterminer notre valeur.
9. Acceptons de ne pas être parfait !
Parfois, on inspire plus les autres en assumant nos erreurs et en admettant nos limites qu’en étant parfait et lisse ! Ca nous rend plus humain et plus authentique !
10. Faisons de notre mieux.
Dernier accord toltèque d’ailleurs. Faire de son mieux ce n’est pas rechercher la perfection mais éviter d’avoir des remords. Votre mieux d’aujourd’hui sera différent de celui de demain.
Soyez doux et tolérant avec vous-mêmes 😉
Exercice:
Je vous invite à écrire dans un petit cahier, vos qualités, vos valeurs, vos talents, vos fiertés et vos réussites. Pensez aussi à ce que d’autres personnes ont dit de vous positivement et relisez régulièrement vos notes.
Cet article vous a été utile? Pensez à me le dire en commentaires et à partager!
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Pour aller plus loin et vraiment passer à l’action, pensez au coaching individuel!
7 types de pensées qui nous gâchent la vie (ou les pièges de l’esprit)
Mieux identifier les pièges de l’esprit pour mieux gérer notre stress!
Saviez-vous que nous pourrions considérablement diminuer notre stress et notre anxiété, si nous prenions davantage conscience du type de pensées qui nous traversent à longueur de journée autrement dit, des pièges de l’esprit ?
Avant de gérer ou de réguler notre stress, encore faut-il en avoir conscience. La première étape consiste donc à identifier les 7 types de pensées qui augmentent notre niveau de stress et d’anxiété au quotidien.
1. Les pensées auto-critiques, la généralisation
Notre interprétation des évènements est souvent négative et nous sommes souvent nos pires critiques : « je suis nul(le) », « je ne suis pas à la hauteur», « je ne suis pas intéressant(e)».
La généralisation : « Je n’y arriverai jamais », « Les parisiens font tout le temps la tête ! »
2.La dramatisation, le catastrophisme
Lorsque nous anticipons le pire et amplifions les problèmes pour déboucher sur des scénarios catastrophes.
3. Ne voir que les aspects négatifs et ignorer le positif
Cela contribue grandement à notre anxiété et à notre stress en donnant tout le pouvoir au négatif. L’utilisation du « mais » est fréquente dans ce type d’attitude.
4. Lire dans les esprits
Consiste à être convaincu que l’on connait les pensées et les sentiments des autres ainsi que leur motivation sans avoir aucune preuve. Ainsi nous pouvons faire la déduction incorrecte que quelqu’un ne nous aime pas ou qu’il nous en veut, alors qu’il ne s’agit que d’une interprétation.
5. L’éternel expert
Il est tout le temps sur ses gardes. Puisqu’il ne peut avoir tort, il lui faut sans cesse monter au créneau pour défendre ses opinions.
6. Il faudrait, je devrais
Ajoutent une couche de culpabilité et de colère. Ils impliquent toute une liste de règles de vie inflexibles. Si nous brisons ces règles, nous ressentons de la culpabilité car nous ne sommes pas à la hauteur de nos attentes et si ce sont les autres, nous éprouvons de la colère ou du ressentiment.
7. Le blâme
Implique de rendre les autres responsables de notre propre douleur ou de nous tenir responsable des problèmes des autres.
Dans ce schéma, la cause de notre souffrance se trouve toujours à l’extérieur ainsi que la solution. Cependant, comme il est difficile de changer les autres ou les circonstances extérieures, mieux vaut travailler habilement avec son propre esprit plutôt que de le laisser nous contrôler.
Et vous, quel est votre type de pensée préférée? :p