C’était vendredi dernier lors de ma conférence pour l’évènement « les rôles modèles féminins ».
Je passais en dernier. La loose.
Quand tu donnes une conférence il y a deux places que tu veux éviter : la première et la dernière !
« Le meilleur pour la fin » me disait des amis pour me rassurer !
Mouais, j’aimerais t’y voir à ma place tiens…
J’avais 15mn.
En mode Tedx quoi (entre nous, j’ai bien l’intention d’en faire un, un jour !)
Toute la journée, les intervenantes se sont enchaînées, et je peux te dire qu’il y avait du haut niveau.
Le milieu d’après-midi arrive et mes mains commencent à trembler. Le rythme cardiaque s’accélère. Le trac monte doucement mais sûrement…
De plus, une voix (très aidante !) me susurre : « zut personne ne s’est plantée, elles sont toutes au top, ça craint du boudin, faut que t’assure ! »
16h45. Doa m’annonce sur scène. Applaudissements. Projecteur. C’est mon tour.
220 paires de yeux qui te fixent c’est impressionnant.
Mais mon message est plus fort que la peur.
Je me sens bien, le stress a quasiment disparu pour laisser la place à la joie.
Et puis d’un coup : paf ! 1 trou !
La fatigue et le stress accumulé sûrement. Dans ce genre d’évènement, les énergies brassent fort !
Je décide de ne pas faire semblant et de le dire : « j’ai un trou ».
La salle m’applaudit en guise d’encouragement et de soutien.
Je reprends le fil.
Paf 2e trou !
…Au moment où je leur disais « je me fous la paix, je m’autorise à merder ».
La vie n’est-elle pas pleine d’humour ???
On en rigole, je reprends mon fil.
Je termine mon intervention (qui fait son petit effet 😉)
Standing ovation.
C’est la première fois que j’oublie mon texte et pourtant c’était peut-être ma plus belle conférence.
Pourquoi ?
Parce que je me suis autorisée à être vulnérable. Faillible.
Humaine.
Et c’est ce que je transmets à toutes les personnes que j’accompagne en coaching individuel : arrêter de vouloir être parfait mais se dire oui en acceptant toutes les facettes de son humanité.
S’autoriser à être faillible, pour toucher sa vraie puissance.
Parce que tu le sais comme moi, à quel point c’est fatiguant de lutter contre soi.
De se contrôler pour ne pas déraper, et pour ne pas faire de vague.
Alors, permets-moi de te poser ces questions :
Si tu t’autorisais à te dire oui entièrement et complètement, que tu t’autorisais à merder, qu’est-ce que tu changerais dans ta façon d’être ou d’agir ?
Qu’est-ce que ça changerait dans ta vie ? Pour toi et ton entourage ?
Quelle décision tu prendrais ?
Prends le temps d’y répondre.
Tout le meilleur pour toi,
Pacifiquement,
Mai-Lan
PS : Si tu souhaites avoir plus de clarté sur ce qui t’empêche d’avancer et d’être pleinement épanoui dans ta vie, je te propose d’en parler lors d’un rdv vidéo offert de 45mn. Pour cela, il suffit de remplir ce questionnaire préalable.