L’homme dans le trou

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L’homme dans le trou

Un homme tomba dans un trou et se fit très mal.

  • Un Cartésien se pencha et lui dit : « Vous n’êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou ».
  • Un spiritualiste le vit et dit : « Vous avez dû commettre quelque péché ».
  • Un scientifique calcula la profondeur du trou et la vitesse de chute.
  • Un journaliste l’interviewa sur ses douleurs.
  • Un yogi lui dit : « Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur ».
  • Un médecin lui lança 2 comprimés d’aspirine.
  • Une infirmière s’assit sur le bord et pleura avec lui.
  • Un psychanalyste l’incita à trouver les raisons pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans le trou.
  • Un thérapeute l’aida à se débarrasser de sa compulsion à tomber dans les trous.
  • Une pratiquante de la pensée positive l’exhorta : « Quand on veut, on peut ! »
  • Un optimiste lui dit : « Vous avez de la chance, vous auriez pu vous casser une jambe ».
  • Un pessimiste ajouta : « Et ça risque d’empirer ».
  • Puis un enfant passa, et lui tendit la main…

Nous oublions souvent de nous exprimer avec la spontanéité d’un enfant et de nous laisser guider par notre intuition. Lorsque nous faisons taire le bavardage mental, nos actions et nos paroles deviennent plus fluides et leurs impacts beaucoup plus impactants. Ne dit-on pas « les actes valent mieux que les mots? »

L’acceptation versus la frustration

L’acceptation versus la frustration

Ou comment j’ai expérimenté le lâcher prise pendant 12 heures dans un avion.

Il y a quelques mois, je suis partie au Mexique avec mon compagnon et nous devions voyager avec la compagnie America Airlines, pour ne pas la nommer.

A peine arrivés à l’aéroport Charles de Gaulle, on nous annonce que l’avion est plus petit que prévu et on nous propose de partir le lendemain avec en guise de remerciement 1000$ utilisables avec la même compagnie.

Comme nous avions réservés tous nos hôtels et une voiture de location, nous avons décliné leur offre.

Arrivés au comptoir, on nous annonce qu’étant donné que l’avion est plein, nous ne pourrons pas être assis ensemble, sachant que nous avions 11h de vol non stop jusqu’à Miami, notre escale.

« Bon… pas grave, de toutes façons on va regarder des films et dormir ».

Nous montons dans l’avion, et nous nous apercevons qu’en plus d’être petit, l’avion était vieux et davantage adapté à des vols intérieurs qu’à des vols longs courriers inter continentaux. En effet, il n’y avait pas d’écran individuel mais uniquement des écrans centraux communs.

Le vol commence, puis le pilote nous annonce qu’en raison d’une tempête qui sévit aux USA, nous devrons faire un détour par le Canada et nous arriverons donc une heure plus tard. Soit concrètement près de 12h de vol sans être ensemble et sans film à regarder !

Alors là, trop c’est trop ! Qu’est ce que j’ai fait? Bah comme une bonne Française, j’ai râlé!

Après quelques minutes à me plaindre, je prends conscience que dans cette situation précise, j’ai deux choix: soit j’accepte la situation telle qu’elle est car je n ai pas de pouvoir d‘actions dessus et du coup, je peux me détendre, soit je passe 12h à me plaindre.

J’ai choisis donc la 2ème option.

Je demande donc à ma voisine de siège si nous pouvons changer nos places et je décide de prendre ce temps de pause imposé pour écrire, papoter avec mes voisins de siège, faire quelques étirements au fond de l’avion et méditer. Finalement, tout va bien qui finit bien!

Acceptation

Les 3 points que je retiens :

  • Nous vivons tous des situations comme celle-ci où nous n’avons pas de pouvoir d’action et pas d’autres choix que de se dire « c’est ainsi.» (et je vous l’accorde, cet exemple est léger  mais vous avez compris le message).
  • Pour savoir quelle est la meilleure attitude à avoir, il suffit simplement de se poser la question suivante : Est ce que j’ai le pouvoir de changer quelque chose dans cette situation maintenant ? ou Qu’est ce que je peux faire dans cette situation ? Si la réponse est oui, alors on peut poser une action pour l’améliorer et pouvons nous détendre. Si la réponse est non: nous pouvons aussi nous détendre puisqu’il n’y a pas d’autre choix!
  • Dans tous les cas, nous avons toujours deux solutions : l’acceptation ou la frustration.

Et vous, quelle attitude choisissez-vous le plus souvent ?

Pacifiquement vôtre,

Mai-Lan

Accepter un refus

Accepter un refus

Ou comment dire oui à un non.

bambou1J’ai fait plusieurs voyages et ce qui m’a particulièrement marqué chez les Mexicains c’est que lorsqu’ils essayent de vous vendre quelque chose et que vous prenez le temps de regarder, négocier, puis finalement décidez de ne pas l’acheter, ils ne s’en offusquent pas: à la place,  ils vous remercient, vous sourient et vous disent « hasta luego (à bientôt) ! ».

Whaou quelle leçon!

De tous les pays que j’ai fait c’est la première fois que je vois ça. Jusqu’à présent, la plupart des gens souriaient dans un but purement commercial et quand ils n’arrivaient pas à leurs fins, la politesse et le sourire s’évanouissaient aussi vite qu’ils étaient apparus. Dans le meilleur des cas, la personne nous tournait le dos et nous ignorait. Dans le pire, elle nous envoyait balader.

Les Mexicains que j’ai rencontré accueillent un refus comme il l’est : un non « ici et maintenant ».

Pour moi, ils ont tout compris : quand je dis non maintenant, cela ne signifie pas que je ne changerai pas d’avis dans une heure ou un autre jour. Le fait qu’ils me donnent le droit de refuser, je me sentais pleine de gratitude et plusieurs fois j’ai rebroussé chemin pour leur acheter un article alors que ceux qui m’ont boudé, ne m’ont jamais revu.

Cela m’a fait questionner sur ma propre capacité à accueillir un refus. Je dois malheureusement avouer que souvent lorsque j’entends « non », quelque chose se crispe en moi. Une partie de moi (et des fois, tout mon être!) est blessée et n’a pas envie de l’accepter.

Alors j’aimerais tout simplement dire merci aux Mexicains qui m’ont donné cette belle leçon :

Un non reçu avec le sourire est certainement un futur oui.

Et vous, comment accueillez-vous un « non »?

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