Comment se faire des amis?

Comment se faire des amis?

Nos relations avec les autres sont déterminantes pour notre qualité de vie !

S’il y a bien un livre à lire pour améliorer ses relations avec les autres, c’est bien celui de Dale Carnegie « Comment se faire des amis », pourtant un vieux livre mais toujours d’actualité!

La facilité de contact est un puissant moteur de succès : être recherché pour ses qualités humaines, créer la sympathie, faire passer ses idées, savoir motiver, corriger sans gâcher une relation de travail… Cela s’apprend ! Ce livre, utile à tous les âges et dans tous les métiers, vous donnera tous les conseils pour développer des relations humaines de qualité, nécessaires à l’efficacité professionnelle et personnelle.

Dale Carnegie, leader mondial de la formation continue, est spécialisé dans les entraînements à la communication, au leadership, à la vente, au management et à la prise de parole en public. C’est la source la plus crédible dans ces domaines.

Voici sans plus tarder les principes du livre!

pexels-photo-165805

Trois techniques pour influencer les autres :

Principe 1: Ne critiquez pas, ne condamnez pas, ne vous plaignez pas !

« Si vous voulez récolter du miel, ne bousculez pas la ruche »
 » La critique est vaine parce qu’elle met l’individu sur la défensive et le pousse à se justifier. La critique est dangereuse parce qu’elle blesse l’amour-propre et qu’elle provoque la rancune. »

Principe 2: Complimentez honnêtement et sincèrement

 » Le principe le plus profond de la nature humaine, c’est la soif d’être apprécié.  » William James.

Principe 3: Suscitez un vif désir de faire ce que vous proposez et motivez.

Six moyens de gagner la sympathie des autres:

Principe 4: Intéressez-vous réellement aux autres

« Vous vous ferez plus d’amis en deux mois en vous intéressant sincèrement aux autres que vous ne pourriez en conquérir en deux ans en vous efforçant d’amener les autres à s’intéresser à vous. « 

Principe 5: Ayez le sourire

« Un sourire ne coûte rien, mais crée beaucoup. Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne. « 

Principe 6 : Souvenez-vous que le nom d’une personne revêt pour elle une grande importance

Principe 7 : Sachez écouter. Encouragez les autres à parler d’eux-mêmes.

Principe 8: Parlez à votre interlocuteur de ce qui l’intéresse.

« Pour trouver le chemin du cœur d’une homme, il faut l’entretenir de ce qu’il chérit le plus.  » Si vous arrivez à découvrir ce qui intéresse quelqu’un, ce qui le passionne, vous n’aurez pas qu’à vous détendre et l’écouter avec intérêt pendant qu’il vous expliquera tout ce que vous voulez savoir.

Principe 9: Faites sentir aux autres leur importance et faites le sincèrement.

« Tout homme que nous rencontrons croit nous être supérieur en quelque manière. Si vous voulez trouver le chemin de son cœur, prouvez-lui subtilement que vous reconnaissez sincèrement son importance. »

Douze moyens de rallier les autres à votre point de vue:

Principe 10: Evitez les controverses, c’est le seul moyen d’en sortir vainqueur

« Homme convaincu malgré lui, garde toujours le même avis ».

L’idée est de bien accueillir le différend. Le différend est une occasion de vous enrichir, de découvrir un point de vue nouveau que vous n’imaginiez peut-être pas. Voici quelques conseils en pareil cas :

  • Ne cédez pas à votre première impulsion.
  • Maîtrisez votre colère.
  • Commencez par écouter.
  • Cherchez des terrains d’entente.
  • Soyez honnête.
  • Promettez de réfléchir aux idées de vos adversaires, de les étudier avec soin.
  • Remerciez sincèrement vos adversaires pour leur intérêt.
  • Ajournez votre action pour laisser aux deux parties en présence le temps d’examiner en détail le problème.

Principe 11: Respectez les opinions de votre interlocuteur. Ne lui dites jamais qu’il a tord.

« Il nous arrive de modifier spontanément nos opinions sans effort et sans émotion. Mais, si l’on vient nous affirmer que nous sommes dans l’erreur, nous nous révoltons contre cette accusation et prenons instantanément une attitude défensive. C’est avec une incroyable légèreté que nous formons nos convictions, mais il suffit qu’on menace de nous les arracher que nous nous prenions pour elles d’une passion farouche »

Principe 12: Si vous avez tord, admettez-le promptement et énergiquement

« Le premier imbécile venu peut essayer de justifier ses erreurs. Mais l’homme qui reconnaît ses fautes s’élève au-dessus de la masse. »

Principe 13: Commencez de façon amicale, et tâcher de comprendre la cause de la divergence.

Principe 14: Eviter de soulever les questions sur lesquelles vous et lui ne vous entendez pas

Appliquez-vous, au contraire, jusqu’à la fin, à souligner les points sur lesquels vous êtes tous les deux du même avis. Posez des questions qui font dire oui immédiatement. (Méthode des trois « oui »).

Quand vous voulez convaincre quelqu’un, évitez, dès le début, de soulever des questions sur lesquelles vous n’êtes pas d’accord. Concentrez-vous plutôt sur les points qui vous rapprochent et soulignez-les. L’objectif est de montrer que vous tendez vers le même but, et différez seulement sur les moyens d’y parvenir, et pour cela, de la faire dire « oui » le plus tôt possible, et de surtout faire en sorte qu’elle ne dise pas « non ».

Principe 15: Laissez votre interlocuteur parler à son aise

 » Si vous voulez vous faire des ennemis, surpasser vos amis ; mais si vous voulez vous faire des alliés, laissez vos amis vous surpasser. » François de La Rochefoucauld

Posez lui des questions et laissez le s’exprimer.

Principe 16: Laissez à votre interlocuteur le plaisir de croire que l’idée vient de lui.

Les idées que nous découvrons par nous-même ne nous inspirent-elles pas plus confiance que celles que nous présentent prêtes à l’emploi, sur un plateau d’argent ? Si cela est vrai, n’est-il pas maladroit d’essayer d’imposer à tout prix nos opinions ? N’est-il pas plus sage de faire quelques suggestions adroites, en laissant l’autre tirer ses propres conclusions ?

Principe 17: Efforcez-vous sincèrement de voir les choses du point de vue de votre interlocuteur

« Le premier venu peut condamner. Essayer plutôt de le comprendre. C’est là le fait des êtres sages, tolérant et peut-être même exceptionnels ».

Principe 18: Accueillez avec sympathie les idées et les désirs des autres

Car si vous étiez à leur place vous auriez probablement la même.

Principe 19: Si vous voulez gagner les gens à votre cause, faites appel à leurs bons sentiments.

Pour influencer les autres il est préférable de faire appel à ce qu’ils ont de plus noble. Par crainte de fissurer l’image idéaliste qu’ils ont d’eux-mêmes, ils seront plus motivés pour répondre à vos appels.

Principe 20: Démontrez spectaculairement vos idées. Frappez la vue et l’imagination

Principe 21: Déclencher une réaction en lançant un défis et pour faire surpasser les autres.

Neuf moyens d’amener les autres à reconsidérer leur point de vue sans offenser :

Principe 22: S’il faut absolument que vous fassiez une critique, commencez par lui faire quelques louanges sincères

Car « Il nous est moins pénible d’entendre des remarques désagréables après un compliment sur nos qualités. »

Principe 23: Faites remarquer d’une manière indirecte ses erreurs et ses défauts

Principe 24 : Mentionner mes erreurs avant de corriger celles des autres

Principe 25 : Au lieu de donner des ordres, poser des questions et finir la phrase par : »Qu’en pensez-vous ? »

Principe 26: Laisser votre interlocuteur sauver la face

 » Je n’ai pas le droit de dire ou de faire quelque chose qui diminue un homme à ses yeux. Ce qui compte, ce n’est pas ce que je pense de lui, mais ce que lui pense de lui-même. Blesser un homme dans sa dignité est un crime.  » Antoine de Saint-Exupéry.

Principe 27: Louer le moindre progrès et louer tout progrès, si légers soient-ils.

C’est ainsi que que l’on peut stimuler à continuer à voir l’autre faire des efforts.

Principe 28: Pour que les autres se surpasse, donner lui une belle réputation à mériter.

Principe 29: Arrangez-vous pour que la tâche à accomplir semble facile et que s’il y a une erreur qu’elle est l’air facile à corriger.

Principe 30: Faites en sorte que les autres soient heureux de faire ce que vous suggérez.

Quand vous faites votre proposition, formulez-la de telle manière que votre interlocuteur comprenne qu’il va en retirer un avantage personnel. 

Vous souhaitez améliorer concrètement vos relations avec les autres? Pensez au coaching individuel.

La cruche qui fuyait

claypots-1323747_960_720

La cruche qui fuyait

Un porteur d’eau transportait 2 cruches suspendues aux extrémités d’une pièce de bois reposant sur ses épaules. L’une d’elles avait une fissure.

Pendant que l’autre jarre conservait parfaitement toute son eau jusqu’au village, la première perdait la moitié de sa cargaison, en cours de route.
Cela dura deux ans, pendant lesquels le porteur d’eau ne livrait que le contenu d’une cruche et demie à chacun de ses voyages.
La jarre intacte était fière d’elle car elle remplissait parfaitement sa mission, mais la cruche qui fuyait avait honte et se sentait déprimée parce qu’elle n’accomplissait que la moitié de ce que l’on attendait d’elle.
Un jour, elle s’adressa au porteur d’eau au moment où il l’a remplissait à la source :

« Je me sens coupable et je te prie de bien vouloir m’excuser!»

« Et de quoi as-tu honte ? » demanda, le porteur.

« Je ne réussis à porter qu’une partie de ma cargaison à cause de cette fissure qui laisse s’écouler l’eau que tu dois apporter au village. Par ma faute, tu n’obtiens pas tout le fruit de tes efforts. »

Touché par cette confession, le porteur d’eau répondit :

« Ne songe plus à cela. Pendant que nous retournerons au village, regarde les fleurs magnifiques sur le bord du chemin. »
Sur la route, la jarre qui perdait son eau, vit de très jolies fleurs baignées de soleil et cela la réjouit mais, pourtant, elle se sentait toujours aussi coupable parce que comme d’habitude, elle avait perdu la moitié de son contenu.
Arrivé au village, le porteur d’eau se tourna vers elle et demanda :
« As-tu remarqué qu’il n’y a des fleurs que d’un seul côté de la route ?
C’est ton côté du chemin, qui est arrosé régulièrement. J’ai toujours su que tu perdais de l’eau et j’en ai tiré parti. J’ai semé des fleurs de ton côté et toi, tu les arrosais pendant le parcours. Sans toi, jamais il n’y aurait eu sur le chemin ces fleurs gracieuses qui réjouissent le cœur de ceux qui les regardent. »
Que vous inspire cette histoire, qu’en pensez-vous ? Dites-le moi en commentaires!
Pacifiquement,
Mai-Lan

Comment transformer nos croyances limitantes?

Comment transformer nos croyances limitantes?

Qu’est-ce que les croyances limitantes?

« Une croyance a le pouvoir de vous construire ou de vous détruire » (Tony Robbins)

Une croyance est une affirmation, une conviction, une opinion que nous considérons comme « vraie ». Or nous confondons souvent croyance et réalité.

Quand on parle de croyances limitantes, on parle en fait de toutes affirmations ou convictions qui nous empêchent d’agir. Elles sont généralement la source du manque de confiance en soi et d’estime de soi.

Nos croyances influencent nos pensées, nos émotions et nos comportements.

En fait, elles sont un peu comme des lunettes: on voit la vie à travers elles mais on ne les voit pas.

Concrètement, elles concernent:

  • Comment le monde fonctionne
  • Le sens des choses
  • Qui nous sommes
  • Ce qui est possible
  • Ce qui est important

mamie

On pourrait dire qu’il y a 2 grandes catégories de croyances:

  1. Les croyances globales, autrement dit les généralisations que l’on a sur les autres: « les hommes sont tous les mêmes!« 
  2. Les croyances spécifiques : celles que nous avons à propos de nous-mêmes (petit Top 10 juste en dessous!)

Une croyance (aidante ou limitante) se construit au fil du temps et elle est souvent liée à notre éducation (enseignants, parents) et à nos expériences de vie.  A l’origine, cela peut être une phrase qu’on a entendu et qu’on a décidé de valider car on ne l’a pas challengée.

Comme dirait Martin Latulippe, coach et conférencier international : « Une croyance limitante qui n’est pas challengée devient une réalité ».

Selon nos lunettes, on verra ainsi une expérience soit comme un échec et se mettre dans une posture de victime, soit comme une leçon et une façon de grandir.

Les croyances limitantes les plus courantes

Alors oui, nous sommes tous uniques et différents et en même temps, nous sommes tous pareils! Bon ok, je viens de faire une généralisation.

Il suffit de regarder la liste (non exhaustive ;)) ci-dessous pour le constater…

  1. Je suis trop vieux ou trop jeune
  2. Je ne suis pas assez intelligent(e)
  3. Je ne suis pas assez cultivé(e), je n’ai pas le bon diplôme
  4. Je ne suis pas assez créatif(ve)
  5. Je n’ai pas le droit à l’erreur…
  6. Pour mériter ce que je veux, je dois souffrir, en baver, ça ne va pas être facile
  7. Je suis trop timide
  8. C’est à cause des autres si…
  9. J’ai déjà tout essayé.
  10. Je ne peux pas changer.

Personnellement, je les ai toutes eu et je bosse encore sur certaines!

Comment transformer nos croyances limitantes en croyances aidantes?

« Que vous pensiez que c’est possible ou pas, dans les 2 cas vous avez raison » (Henry Ford)

Pour remplacer nos croyances limitantes par des croyances aidantes, armez-vous d’une feuille et d’un stylo et répondez aux questions suivantes:

  1. Trouver une situation dans laquelle vous vous sentez bloqué et complétez les points suivants:
  • J’aimerais……. mais je n’y arrive pas
  • Sans vous juger et sans réfléchir, listez tout ce qui vous passe par la tête comme raisons ou explications : « parce que… » (ça va vous donner vos croyances limitantes)
  • Pour chaque croyance, mettez une note sur 5, 5 étant totalement vrai selon vous.
  • Identifier vos croyances les plus fortes (celles que vous avez noté entre 4 et 5).

2. Retrouvez les expériences à l’origine d’une croyance limitante.

3. Identifiez les apports de cette croyance limitante.

Autrement dit quel(s) besoin(s) vous nourrissez en ayant cette croyance? Quelle est sa fonction positive? Est-il envisageable de s’en détacher ?…

4. Revivez les expériences à l’origine de la croyance limitante et essayez de les interpréter de façon différente, positive, à la lumière de votre maturité et expérience d’adulte.

5. Remplacer la croyance limitante par une croyance aidante.
Par exemple : “Je suis trop jeune pour être coach” devient “Je suis assez mûre pour être coach”.

Vous pouvez même vous amuser à trouver des contre exemples à votre croyance limitante. Par exemple dans ce cas, on pourrait se dire « D’ailleurs, Tony Robbins, le coach le plus influent du monde a commencé à 25 ans ».

Un autre exercice consiste à:

  • Identifier une croyance limitante.
  • Ressentir la douleur, le coût de cette croyance: qu’est ce qui va se passer si vous maintenez cette croyance? Qu’est ce que vous manquez?
  • Ressentir le plaisir de la nouvelle croyance, trouver des exemples qui viennent illustrer votre nouvelle croyance.
  • Demandez-vous quelles croyances ont les personnes que vous admirez?

Ca vous a aidé? N’hésitez pas à mettre en commentaires vos transformations! Pensez aussi à partager à ceux que ça pourrait aider!

Pacifiquement,

Mai-Lan

Pour aller plus loin

Lire et comprendre, c’est bien. Se faire accompagner, c’est mieux! Pensez au coaching individuel pour dépasser vos blocages et vivre une vie en cohérence avec vos valeurs. Pour me contacter: mailan@mailanripoche.com

La vidéo

La bienveillance selon le bouddhisme

La bienveillance selon le bouddhisme

La bienveillance est veiller au bien. Tout le monde est d’accord jusque là; mais est ce qu’on est vraiment bienveillant? Comment cultiver la bienveillance et la développer dans les moments où on n’a pas envie ou pas l’énergie ?

J’ai assisté le week-end dernier (15 octobre 2016) à un enseignement bouddhiste de Lama Puntso sur la bienveillance et j’ai voulu vous partager l’essence de cet enseignement. Autant vous dire que comprendre est une chose, l’expliquer en est une autre…

Mais je vais appliquer le 4ème accord toltèque: « fais de ton mieux ». Je précise toutefois que je ne cite pas mot pour mot l’enseignement de Lama Puntso mais que je décris ce que j’y ai compris avec mes propres filtres, en espérant être le plus fidèle possible à son enseignement.

Etape 1 à la bienveillance : Comprendre notre fonctionnement…

Avez-vous déjà remarqué que certaines personnes (pour ne pas dire beaucoup) plaquent un enseignement ou une philosophie sur elle-même sans réellement le/la comprendre de l’intérieur, sans l’avoir vraiment éprouvé et peuvent énoncer des phrases comme « Tu es trop dans les émotions » ou « Il faut que tu lâches prise » ou « Tout est amour » parce que ça fait « classe » de dire ce genre de phrases.

Le plus souvent, elles sont artificielles et font culpabiliser car on constate rapidement qu’on n’arrive pas à être amour tout le temps et qu’on n’arrive pas à lâcher prise.

Lama Punsto nous explique d’ailleurs qu’on « ne peut pas lâcher prise » sur simple décision. Plutôt que de se mettre la pression avec des injonctions comme « il faut que je change » après avoir été à un enseignement, un stage ou une conférence, il propose de se dire « je dois y réfléchir » afin de mûrir ce qui a été dit. Il ajoute également que « nous changeons que si les choses font sens » et que les choses arrivent uniquement quand les conditions sont réunies et dans le bon ordre.

Par exemple, si vous voulez un œuf dur, il faut d’abord mettre de l’eau dans la casserole, la faire bouillir et mettre l’œuf. Si vous mettez l’eau avant la casserole, vous n’aurez jamais d’œuf dur!

A) En se détendant

pexels-photo-27559-medium

Ceux qui pratiquent la méditation seront d’accord avec moi : quand on commence à méditer, on prend surtout conscience de notre agitation et de notre chaos intérieur!  On a l’impression qu’on a beaucoup plus de pensées qu’avant alors qu’en réalité, nous en prenons davantage conscience. A partir de ce constat qu’on ne peut pas ne plus penser, on peut se détendre en comprenant que le chemin spirituel est un processus et qu’avoir des attentes créent des tensions inutiles.

Lama Puntso explique également qu’on a souvent un sentiment de pauvreté à l’égard de nous-même, que nous avons souvent l’impression de manquer de quelque chose alors qu’en réalité, nous sommes riches intérieurement.
Fondamentalement: tout est déjà là, l’esprit est clair et détendu.

B) En étant présent à ce qui est

Une fois qu’on est détendu, on peut commencer à observer ce qui s’élève de nous, ce que nous vivons, pour faire le lien entre la compréhension mentale de la bienveillance et ce que nous expérimentons, réellement.

Je vais vous faire une confidence: toutes mes pensées ne sont pas bienveillantes. J’aimerais dire le contraire mais c’est comme ça, c’est ce qui est.

Voir ce qui est, le bon comme le mauvais en nous demande du courage. La plupart des gens ne prendront jamais le chemin « du guerrier pacifique » parce qu’il est trop douloureux et inconfortable. Ils préfèrent rester dans leur petite prison dorée, leur zone de confort inconfortable, autrement dit se voiler la face plutôt que d’affronter leurs peurs et faire un travail sur eux.

Parce que c’est tellement plus facile de pointer son doigt vers l’autre. Mais on oublie que quand on pointe un doigt vers l’autre, il y en a 4 autres qui pointent vers soi…

Il est donc important de poser un regard neuf sur soi-même sans se juger.

On ne peut pas ne pas juger mais on peut être conscient de nos dysfonctionnements et de nos jugements en se souriant à soi-même avec bienveillance.

Car vous l’aurez compris, la bienveillance commence déjà par soi-même.

C) En méditant 

Pour voir ce qui est, il est important de se poser, de s’observer et donc de méditer. En tibétain, « méditer » signifie « se familiariser avec ». Ainsi, lorsque vous méditez, portez donc votre attention sur votre respiration et familiarisez-vous avec vos pensées, en intégrant le fait que les mouvements (pensées) ne sont pas un problème.

Etape 2 à la bienveillance : fertiliser notre esprit

pexels-photo-112640-medium

Lama Puntso ajoute: « Comme on ne peut pas être parfait, mieux vaut se demander comment être le plus bénéfique possible plutôt que nuisible« .

Pour cela, il explique qu’il est important de développer un état d’esprit fertile: la générosité.

« Qu’est ce que je prends et qu’est ce que je donne? »

Perso, j’adore l’idée de se demander: « dans quel cas je donne et dans quel cas je prends à l’autre? »

D’ailleurs, Lama Puntso nous partage les 6 états d’esprit pour renforcer un acte bienveillant:

  1. Revisiter la motivation.
  2. Vigilance, être présent à ce je fais: je peux donner une pièce par pitié et ne pas regarder la personne dans les yeux ou bien lui donner en la regardant et en souriant.
  3. Ne pas regretter un acte positif : par exemple, si je donne une pièce à un SDF et que je le vois aller acheter de l’alcool avec alors qu’il disait avoir faim, je ne regrette pas mon geste.
  4. Se réjouir de l’avoir fait;
  5. Dédier notre acte au bonheur de tous les êtres.
  6. Faire des souhaits pour renforcer l’engrais de la vertu.

Petits gestes mais grandes intentions

Comme dit Lama Puntso, « la bienveillance n’est pas un déodorant qui cache les mauvaises odeurs« . Il faut d’abord reconnaître à quel point nous ne sommes pas bienveillants. Cela demande du courage. Et la sagesse justement, c’est de confronter l’enseignement avec son application, en posant des actes à notre mesure; « pas besoin d’être sophistiqué » précise Lama Puntso.

C’est en faisant des petits gestes au quotidien que nous fertiliserons la bienveillance en nous et autour de nous. Mais si les gestes sont petits, l’intention doit être vaste. Dans le bouddhisme, tous nos actes et nos souhaits doivent être dédiés au bonheur de tous les êtres.

Quoi qu’il se passe dans le monde, ça a d’abord pris naissance dans notre esprit.

Alors faisons des souhaits avec force de conviction et commençons par nous accepter tel que l’on est. Avec bienveillance.

Mai-Lan

Pour aller plus loin, une vidéo extraite de l’émission Sagesses Bouddhistes avec Lama Puntso.

Ma nomination aux Liebster Awards !

Ma nomination aux Liebster Awards !

« Liebster Awards » vous avez dit?

Oh my Goood !

Bon ok… c’est une chaîne.

Oui je sais vous êtes déçus mais faut un début à tout. En fait, je n’en avais jamais entendu parler jusqu’à ce que Sandra du blog Effervescience (que je vous invite à découvrir by the way car elle est aussi guerrière pacifique) me nomine. Et ça m’a fait plaisir 🙂

Comme je suis flemmarde, permettez-moi ce copier-coller le texte de Sandra pour vous expliquer l’origine et le principe.

« En vrai c’est difficile de remonter à l’origine des Liebster Awards, ça semble remonter à 2010, et ça aurait été lancé par un blog allemand qui n’existe plus aujourd’hui. C’est un concept qui permet de mieux faire connaissance avec le blogueur nommé, et de découvrir d’autres blogs sympas. »

En fait voici le principe rapidement : un blogueur nommé doit faire les 5 choses suivantes s’il en a envie :

Level 1 : Écrire 7 choses personnelles sur soi

  1. Je suis une ancienne grande sportive : championne d’Aquitaine de triple saut et championne d’Aquitaine de Kung Fu de Shaolin (en technique mais pas combat, je tenais à mes dents!) après seulement 2 ans de pratique. Bon je m’entraînais quasiment tous les jours et mon corps me l’a fait payé: je me suis pété un genou!
  2. J’adore danser, je fais de la salsa.
  3. Je suis gauchère.
  4. Je suis un peu folle : il m’arrive de rigoler toute seule, de parler toute seule, de danser toute seule sur du Justin Timberlake en mimant les paroles (que je ne connais pas).
  5. J’ai choisi le métier de coach pour « apprendre » à aider les autres car à une période de ma vie, je me sentais totalement impuissante face à la souffrance de mon entourage.
  6. Je souris beaucoup mais j’ai beaucoup pleuré.
  7. Je crois en la réincarnation, c’est pour ça que je veille à avoir une vie propre pour renaître dans une vie de ouf!

Level 2 : Répondre aux questions de la personne qui t’a nommée

Je réponds aux questions de Sandra Boré.

1/ Quelle est la motivAction profonde à l’origine de ton blog ?

C’est comme le Port Salut, c’est écrit dessus :p

Aider les gens à vivre leur vie avec courage, sagesse et humour.

Parce que :

  • J’ai envie d’aider les personnes à mieux se connaître, mieux communiquer avec elle-même et avec les autres, pour un monde plus conscient et moins souffrant.
  • Je vois trop de gens gâcher leur vie car ils ne savent pas s’écouter et se plaignent d’avoir une vie dont ils sont responsables mais continuent de voir les choses de la même façon, en faisant les mêmes actions avec les mêmes personnes, en espérant obtenir des résultats différents. Ca m’énerve et ça me rend triste.

C’est pour cela que je m’adresse uniquement aux personnes qui prennent la responsabilité de leurs actes, qui veulent retrousser leurs manches et avancer en direction de leurs rêves et de leurs aspirations, peu importe le résultat.

2/ Quel est ta devise, ou la citAction qui te représente le mieux ?

Oups, y’en a trop. Je ne sais pas mais en voici 3 que j’adore en ce moment.

gpv3-23gpv3-14  gpv3-25

3/ Qui a été ton inspirAction pour lancer ton blog ?

Dan Millman avec son livre « Le guerrier Pacifique ».

4/ Si je te dis « EfferveScience », qu’est-ce que ça représente pour toi ?

Cerveau, pétillement, frétillement, ébullition, créativité, énergie, excitation, sciences.

5/ Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à un Stress Fighter ?

  • Pratiquer la méditation,
  • Faire des balades dans la nature, observer les animaux,
  • Prier et remercier pour tout ce que l’on a déjà.
  • Passer du temps seul et dans le silence de temps en temps.
  • Ne pas se prendre au sérieux parce que de toutes façons, on ne sortira pas de la vie vivant comme dirait l’autre!
  • Etre gentil mais pas con.
  • Bien se connaître pour rester authentique et fidèle à ses valeurs.

6/ Si tu étais un personnage de fiction, qui serait-il et pourquoi ?

Mulan parce que c’est une guerrière pacifique.

7/ Qu’est-ce qui t’inspire dernièrement 😉 ?

La mort. (Vous ne vous y attendiez pas à celle là!)

Je suis en train de lire « Le livre tibétain de la vie et de la mort » de Sogyal Rinpoché (non ce n’est pas mon oncle malheureusement) et il fait grave cogiter sur le sens que l’on veut donner à sa vie.

« Entre demain et la prochaine vie, on ne sait pas lequel arrivera en premier« .

Ca rejoint ma réflexion du point 1/ et je ferai sûrement une vidéo ou un article dessus, il y a tellement à dire.

Level 3 : Nommer à son tour 7 blogs et leur poser 7 questions

Je vais reprendre en majorité celles de Sandra.

1/ Quelle est la motivation profonde à l’origine de ton blog ?

2/ Quel est ta devise, ou la citation qui te représente le mieux ?

3/ Quel est ton livre et/ou ton film préféré ?

4/ Ca veut dire quoi être un « Guerrier Pacifique » pour toi ?

5/ Si tu étais un personnage de fiction, qui serait-il et pourquoi ?

6/ Qu’est-ce qui t’inspire dernièrement ?

7/ C’est quoi ton rêve ?

Level 4 : Mettre des liens vers les blogs nommés et informer les blogueurs de leur nomination

A ceux qui me soutiennent, m’aident et croient en mon travail, c’est ma façon de les remercier (désolée si j’en ai oublié) 🙂

Level 5 : Informer la personne qui t’a nommée que tu as accompli les différentes étapes

Fait.

Bisou

Mai-Lan

Pin It on Pinterest