Mythe 1 – La pensée positive permet d’accroître la confiance en soi
On croit souvent que la confiance en soi vient du mental, d’une disposition d’esprit. Qu’il suffit de se réciter des phrases telles que « j’ai confiance en moi en toutes circonstances », autrement dit de pratiquer la pensée positive pour avoir plus confiance en soi.
Je connais des personnes qui écoutent des phrases de motivation et d’inspiration toute la journée, récitent des mantras et dont le niveau de confiance en soi est toujours au « raz les pâquerettes » !
Des chercheurs canadiens ont montré qu’avoir recours à la pensée positive peut avoir un effet bénéfique lorsqu’on a déjà une bonne estime de soi. Mais si ce n’est pas le cas, l’autosuggestion pourrait même aggraver l’état d’esprit dans lequel on se trouve.
En effet, les personnes ayant une faible estime d’elles-mêmes pensent qu’elles ne valent pas grand-chose quand elles constatent que la pensée positive ne marche pas pour elles.
Mythe 2 – La confiance en soi est déterminée par notre passé
Ce n’est pas notre passé, mais plutôt la perception de notre passé qui va affecter notre confiance en nous. Si c’était vraiment le passé qui déterminait notre niveau de confiance en nous, comment se fait-il que des personnes qui ont eu un passé difficile soient aujourd’hui des personnes épanouies et confiantes ? Nous connaissons tous au moins une personne dans ce cas-là.
À chaque fois que nous repensons à notre passé et que nous nous percevons en tant que victime, nous renforçons notre croyance qu’il est normal de manquer de confiance en nous. Je suis d’accord avec le fait que certains épisodes de notre vie ont été difficiles et c’est important de les reconnaître comme tels. Mais si nous nous enfermons dans le statut de victime, on se déresponsabilise de notre capacité à prendre les choses en main, à faire un travail sur soi et à revisiter nos croyances.
Le manque de confiance en soi est donc une croyance limitante. On ne peut pas transformer le passé. Il est ce qu’il est. Mais on peut se libérer des histoires et des croyances que l’on se raconte à propos de notre passé.
D’ailleurs, l’un des signes qui nous indiquent que l’on a fait la paix avec notre passé, c’est le sentiment de gratitude que l’on ressent lorsque l’on repense à tout ce que l’on a pu vivre. Quand je parle de gratitude, je ne dis pas qu’il faille absolument considérer que nous avons eu de la chance d’en avoir « bavé », mais plutôt de voir nos épreuves et nos difficultés comme quelque chose qui nous a permis (ou peut nous permettre) de révéler une force en nous et des ressources insoupçonnées.
Mythe 3 – Le regard des autres n’est pas important
Ce troisième mythe fait écho à ma vidéo « Comment moins se préoccuper du regard des autres ? ».
L’être humain est un animal social et à moins de vivre isolé dans la nature, le regard des autres nous touche.
On entend souvent dire qu’il suffit d’être soi, et que l’on ne doit pas se soucier du regard des autres. Certaines personnes affirment haut et fort qu’elles ne prêtent aucune attention à ce que l’on peut penser d’elle. En effet, il est plus sage de ne pas réagir excessivement aux critiques, tout comme aux compliments d’ailleurs !
Mais ignorer le fait que le regard des autres nous touche, c’est non seulement se mentir à soi-même, mais c’est également passer à côté de nombreuses opportunités d’accomplissement personnel car il nous permet aussi de mieux nous connaître.
Mai-Lan Ripoche
(Inspiré et adapté du site http://pratiquer-la-meditation.com/mythes-confiance-en-soi)
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Pour aller plus loin: si vous souhaitez gagner en confiance en vous et en estime de vous, pensez au coaching individuel. Pour me contacter : mailan@mailanripoche.com
Il y a des milliers d’années, à travers tout le Sud du Mexique, les Toltèques étaient connus comme des femmes et hommes de connaissance. Iles étaient des scientifiques et des artistes formant une société vouée à explorer et préserver la connaissance spirituelle et les pratiques des anciens. Maîtres (naguals) et étudiants se réunissaient à Teotihuacan, l’ancienne cité des pyramides située au-delà de Mexico City, connue comme le lieu où l’Homme devient Dieu.
Au fil des millénaires, les naguals ont été contraints de dissimuler la sagesse ancestrale et de la préserver dans l’ombre.
Résumé du livre:
Dans ce livre, Don Miguel révèle la source des croyances limitatrices qui nous privent de joie et créent des souffrances inutiles. Il montre en des termes très simples comment on peut se libérer du conditionnement collectif – le « rêve de la planète », basé sur la peur – afin de retrouver la dimension d’amour inconditionnel qui est à notre origine et constitue le fondement des enseignements toltèques que Castenada fut le premier à faire découvrir au grand public. Don Miguel révèle ici 4 clés simples pour transformer sa vie et ses relations, tirées de la sagesse toltèque. Leur application au quotidien permet de transformer rapidement notre vie en une expérience de liberté, de vrai bonheur et d’amour.
Les 4 accords en résumé et en vidéo:
Premier accord Toltèque : Que votre parole soit impeccable
C’est par la parole que nous exprimons notre pensée, nos émotions, nos désirs : ce que nous sommes.
Elle peut avoir un pouvoir à la fois créateur et destructeur selon notre intention.
Son pouvoir est équivalent à celui d’une semence « qui peut faire germer l’amour comme la haine dans l’esprit des autres. Chaque esprit est fertile à sa manière à certaines paroles plutôt qu’à d’autres, et notre domestication nous rend plus sensibles aux paroles de peur, de doute, de haine. Plus nous sommes sensibles à une parole, mieux nous la croyons ».
La parole destructrice est de l’ordre de la critique, la médisance, le jugement, le ragot, la culpabilisation, l’intolérance, l’insulte, le mensonge.
Selon Don Miguel Ruiz, « vous pouvez évaluer le degré auquel votre parole est impeccable à l’aulne de l’amour que vous avez pour vous-même ». La parole impeccable immunise contre l’enfer.
Les questions que nous devons nous poser sont :
« Comment je me parle et comment je parle aux autres? »,
« En parlant de cette façon, je construis ou je détruis? »
Deuxième accord Toltèque : Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle
Le jugement ne concerne que celui qui juge, pas celui qui est jugé. En nous libérant de la peur, on se libère de toutes les autres émotions négatives qu’elle entraîne ainsi que du jugement et des difficultés qu’elle entraîne dans la relation. Pour se libérer de la peur d’être jugé, il est important de bien se connaître et de s’aimer soi-même pour être immunisé contre le regard des autres.
L’avis ou l’opinion d’une personne est SA vision du monde, de vous selon ses croyances, ses valeurs, son état d’esprit à un instant T!
Ce n’est pas LA réalité, c’est SA réalité.
D’ailleurs, en communication non violente, les jugements sont l’expression tragique de besoins non satisfaits. Quand nous prenons conscience de cela, nous comprenons que cela ne nous concerne pas, mais concerne les besoins de l’autre qui ne sont pas satisfaits.
Une question que vous pouvez vous poser est :
« Lorsque l’autre est en train de me juger, quel(s) besoin(s) cherche t-il à satisfaire au fond? Quel besoin n’est pas comblé chez lui? »
Troisième accord Toltèque : Ne faites pas de suppositions
Combien de fois nous nous gâchons la vie à force de faire des suppositions et des interprétations non fondées?
Ainsi, notre vision de la réalité n’est pas la réalité! C’est notre réalité!
Nous jugeons à travers nos croyances et nous sommes souvent amener à supposer et interpréter à travers nos propres lunettes.
Dans nos relations, nous imaginons que les autres pensent, ressentent, fonctionnent comme nous, et à chaque fois que cela s’avère faux, nous leur en voulons. Nous les aimons, non pas comme ils sont, mais comme nous voudrions qu’ils soient. Et nous imaginons également qu’ils nous jugent comme nous jugeons, et c’est cela qui crée le cercle vicieux en nous empêchant d’aller vérifier.
Arrêter de faire des suppositions permet de créer des relations et une communication plus saine, plus libre, et libérée de tout conflit inutile sur les intentions prêtées à l’autre. Il s’agit d’un travail de prise de conscience du mode de fonctionnement.
Alors, plutôt que de faire des suppositions, posons des questions sur l’intention de l’autre afin d’avoir une communication authentique et vraie. Parlez de vos sentiments et de vos besoins et non de ceux des autres si vous n’en êtes pas sûr.
Quatrième accord Toltèque : Faites toujours de votre mieux
Faire de son mieux, c’est ne jamais en faire trop et ne jamais en faire trop peu : pas d’auto-jugement possible, pas de perte d’énergie inutile dans un sens ou l’autre. Car en faire trop c’est épuiser notre énergie à venir.
En faire trop peu c’est « s’exposer » à la frustration de ne pas atteindre nos objectifs.
Faire de son mieux améliore notre motivation à agir sans s’attacher à un résultat immédiat, ce qui augmente la satisfaction par rapport à ce qui a été accompli et même le contentement général.
C’est aussi accepter nos limites, en estimant correctement nos capacités, en reconnaissant nos erreurs et en améliorant notre conscience.
C’est éviter l’inaction et poser l’action juste dans le moment présent, évitant la référence au passé et les souffrances qui peuvent en découler.
Faire de son mieux c ‘est pouvoir être soi-même sans exigence particulière, sans devoir se conformer.
« Est-ce que j’ai fait de mon mieux? »
Pour commander les livres:
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Nos relations avec les autressont déterminantes pour notre qualitéde vie !
S’il y a bien un livre à lire pour améliorer ses relations avec les autres, c’est bien celui de Dale Carnegie « Comment se faire des amis », pourtant un vieux livre mais toujours d’actualité!
La facilité de contact est un puissant moteur de succès : être recherché pour ses qualités humaines, créer la sympathie, faire passer ses idées, savoir motiver, corriger sans gâcher une relation de travail… Cela s’apprend ! Ce livre, utile à tous les âges et dans tous les métiers, vous donnera tous les conseilspour développer des relations humaines de qualité, nécessaires à l’efficacité professionnelle et personnelle.
Dale Carnegie, leader mondial de la formation continue, est spécialisé dans les entraînements à la communication, au leadership, à la vente, au management et à la prise de parole en public. C’est la source la plus crédible dans ces domaines.
Voici sans plus tarder les principes du livre!
Trois techniques pour influencer les autres :
Principe 1: Ne critiquez pas, ne condamnez pas, ne vous plaignez pas !
« Si vous voulez récolter du miel, ne bousculez pas la ruche »
» La critique est vaine parce qu’elle met l’individu sur la défensive et le pousse à se justifier. La critique est dangereuse parce qu’elle blesse l’amour-propre et qu’elle provoque la rancune. »
Principe 2: Complimentez honnêtement et sincèrement
» Le principe le plus profond de la nature humaine, c’est la soif d’être apprécié. » William James.
Principe 3: Suscitez un vif désir de faire ce que vous proposez et motivez.
Six moyens de gagner la sympathie des autres:
Principe 4: Intéressez-vous réellement aux autres
« Vous vous ferez plus d’amis en deux mois en vous intéressant sincèrement aux autres que vous ne pourriez en conquérir en deux ans en vous efforçant d’amener les autres à s’intéresser à vous. «
Principe 5: Ayez le sourire
« Un sourire ne coûte rien, mais crée beaucoup. Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne. «
Principe 6 : Souvenez-vous que le nom d’une personne revêt pour elle une grande importance
Principe 7 : Sachez écouter. Encouragez les autres à parler d’eux-mêmes.
Principe 8: Parlez à votre interlocuteur de ce qui l’intéresse.
« Pour trouver le chemin du cœur d’une homme, il faut l’entretenir de ce qu’il chérit le plus. » Si vous arrivez à découvrir ce qui intéresse quelqu’un, ce qui le passionne, vous n’aurez pas qu’à vous détendre et l’écouter avec intérêt pendant qu’il vous expliquera tout ce que vous voulez savoir.
Principe 9: Faites sentir aux autres leur importance et faites le sincèrement.
« Tout homme que nous rencontrons croit nous être supérieur en quelque manière. Si vous voulez trouver le chemin de son cœur, prouvez-lui subtilement que vous reconnaissez sincèrement son importance. »
Douze moyens de rallier les autres à votre point de vue:
Principe 10: Evitez les controverses, c’est le seul moyen d’en sortir vainqueur
« Homme convaincu malgré lui, garde toujours le même avis ».
L’idée est de bien accueillir le différend. Le différend est une occasion de vous enrichir, de découvrir un point de vue nouveau que vous n’imaginiez peut-être pas. Voici quelques conseils en pareil cas :
Ne cédez pas à votre première impulsion.
Maîtrisez votre colère.
Commencez par écouter.
Cherchez des terrains d’entente.
Soyez honnête.
Promettez de réfléchir aux idées de vos adversaires, de les étudier avec soin.
Remerciez sincèrement vos adversaires pour leur intérêt.
Ajournez votre action pour laisser aux deux parties en présence le temps d’examiner en détail le problème.
Principe 11: Respectez les opinions de votre interlocuteur. Ne lui dites jamais qu’il a tord.
« Il nous arrive de modifier spontanément nos opinions sans effort et sans émotion. Mais, si l’on vient nous affirmer que nous sommes dans l’erreur, nous nous révoltons contre cette accusation et prenons instantanément une attitude défensive. C’est avec une incroyable légèreté que nous formons nos convictions, mais il suffit qu’on menace de nous les arracher que nous nous prenions pour elles d’une passion farouche »
Principe 12: Si vous avez tord, admettez-le promptement et énergiquement
« Le premier imbécile venu peut essayer de justifier ses erreurs. Mais l’homme qui reconnaît ses fautes s’élève au-dessus de la masse. »
Principe 13: Commencez de façon amicale, et tâcher de comprendre la cause de la divergence.
Principe 14: Eviter de soulever les questions sur lesquelles vous et lui ne vous entendez pas
Appliquez-vous, au contraire, jusqu’à la fin, à souligner les points sur lesquels vous êtes tous les deux du même avis. Posez des questions qui font dire oui immédiatement. (Méthode des trois « oui »).
Quand vous voulez convaincre quelqu’un, évitez, dès le début, de soulever des questions sur lesquelles vous n’êtes pas d’accord. Concentrez-vous plutôt sur les points qui vous rapprochent et soulignez-les. L’objectif est de montrer que vous tendez vers le même but, et différez seulement sur les moyens d’y parvenir, et pour cela, de la faire dire « oui » le plus tôt possible, et de surtout faire en sorte qu’elle ne dise pas « non ».
Principe 15: Laissez votre interlocuteur parler à son aise
» Si vous voulez vous faire des ennemis, surpasser vos amis ; mais si vous voulez vous faire des alliés, laissez vos amis vous surpasser. » François de La Rochefoucauld
Posez lui des questions et laissez le s’exprimer.
Principe 16: Laissez à votre interlocuteur le plaisir de croire que l’idée vient de lui.
Les idées que nous découvrons par nous-même ne nous inspirent-elles pas plus confiance que celles que nous présentent prêtes à l’emploi, sur un plateau d’argent ? Si cela est vrai, n’est-il pas maladroit d’essayer d’imposer à tout prix nos opinions ? N’est-il pas plus sage de faire quelques suggestions adroites, en laissant l’autre tirer ses propres conclusions ?
Principe 17: Efforcez-vous sincèrement de voir les choses du point de vue de votre interlocuteur
« Le premier venu peut condamner. Essayer plutôt de le comprendre. C’est là le fait des êtres sages, tolérant et peut-être même exceptionnels ».
Principe 18: Accueillez avec sympathie les idées et les désirs des autres
Car si vous étiez à leur place vous auriez probablement la même.
Principe 19: Si vous voulez gagner les gens à votre cause, faites appel à leurs bons sentiments.
Pour influencer les autres il est préférable de faire appel à ce qu’ils ont de plus noble. Par crainte de fissurer l’image idéaliste qu’ils ont d’eux-mêmes, ils seront plus motivés pour répondre à vos appels.
Principe 20: Démontrez spectaculairement vos idées. Frappez la vue et l’imagination
Principe 21: Déclencher une réaction en lançant un défis et pour faire surpasser les autres.
Neuf moyens d’amener les autres à reconsidérer leur point de vue sans offenser :
Principe 22: S’il faut absolument que vous fassiez une critique, commencez par lui faire quelques louanges sincères
Car « Il nous est moins pénible d’entendre des remarques désagréables après un compliment sur nos qualités. »
Principe 23: Faites remarquer d’une manière indirecte ses erreurs et ses défauts
Principe 24 : Mentionner mes erreurs avant de corriger celles des autres
Principe 25 : Au lieu de donner des ordres, poser des questions et finir la phrase par : »Qu’en pensez-vous ? »
Principe 26: Laisser votre interlocuteur sauver la face
» Je n’ai pas le droit de dire ou de faire quelque chose qui diminue un homme à ses yeux. Ce qui compte, ce n’est pas ce que je pense de lui, mais ce que lui pense de lui-même. Blesser un homme dans sa dignité est un crime. » Antoine de Saint-Exupéry.
Principe 27: Louer le moindre progrès et louer tout progrès, si légers soient-ils.
C’est ainsi que que l’on peut stimuler à continuer à voir l’autre faire des efforts.
Principe 28: Pour que les autres se surpasse, donner lui une belle réputation à mériter.
Principe 29: Arrangez-vous pour que la tâche à accomplir semble facile et que s’il y a une erreur qu’elle est l’air facile à corriger.
Principe 30: Faites en sorte que les autres soient heureux de faire ce que vous suggérez.
Quand vous faites votre proposition, formulez-la de telle manière que votre interlocuteur comprenne qu’il va en retirer un avantage personnel.
Vous souhaitez améliorer concrètement vos relations avec les autres? Pensez au coaching individuel.
Un porteur d’eau transportait 2 cruches suspendues aux extrémités d’une pièce de bois reposant sur ses épaules. L’une d’elles avait une fissure.
Pendant que l’autre jarre conservait parfaitement toute son eau jusqu’au village, la première perdait la moitié de sa cargaison, en cours de route.
Cela dura deux ans, pendant lesquels le porteur d’eau ne livrait que le contenu d’une cruche et demie à chacun de ses voyages.
La jarre intacte était fière d’elle car elle remplissait parfaitement sa mission, mais la cruche qui fuyait avait honte et se sentait déprimée parce qu’elle n’accomplissait que la moitié de ce que l’on attendait d’elle.
Un jour, elle s’adressa au porteur d’eau au moment où il l’a remplissait à la source :
« Je me sens coupable et je te prie de bien vouloir m’excuser!»
« Et de quoi as-tu honte ? » demanda, le porteur.
« Je ne réussis à porter qu’une partie de ma cargaison à cause de cette fissure qui laisse s’écouler l’eau que tu dois apporter au village. Par ma faute, tu n’obtiens pas tout le fruit de tes efforts. »
Touché par cette confession, le porteur d’eau répondit :
« Ne songe plus à cela. Pendant que nous retournerons au village, regarde les fleurs magnifiques sur le bord du chemin. »
Sur la route, la jarre qui perdait son eau, vit de très jolies fleurs baignées de soleil et cela la réjouit mais, pourtant, elle se sentait toujours aussi coupable parce que comme d’habitude, elle avait perdu la moitié de son contenu.
Arrivé au village, le porteur d’eau se tourna vers elle et demanda :
« As-tu remarqué qu’il n’y a des fleurs que d’un seul côté de la route ?
C’est ton côté du chemin, qui est arrosé régulièrement. J’ai toujours su que tu perdais de l’eau et j’en ai tiré parti. J’ai semé des fleurs de ton côté et toi, tu les arrosais pendant le parcours. Sans toi, jamais il n’y aurait eu sur le chemin ces fleurs gracieuses qui réjouissent le cœur de ceux qui les regardent. »
Que vous inspire cette histoire, qu’en pensez-vous ? Dites-le moi en commentaires!