Les idées reçues sur la méditation de pleine conscience

Les idées reçues sur la méditation
de pleine conscience

Ce que la méditation de pleine conscience n’est pas!

Il existe de nombreuses idées reçues sur la méditation de pleine conscience alors il me semble aussi important de rappeler ce que la méditation de pleine conscience n’est pas (mais ces idées peuvent être vraies pour d’autres types de méditation).

 « La méditation est une réflexion approfondie et intelligente sur un sujet métaphysique comme la vie, la mort ou le cosmos »

 Faux ! L’attention n’est pas portée sur la réflexion intellectuelle ou conceptuelle, mais sur le ressenti non verbal, corporel et sensoriel.

« La méditation consiste à ne plus penser ou à supprimer les pensées négatives »

 Le travail ne consiste pas à faire taire le bavardage de l’esprit, mais à ne pas se laisser entraîner par lui, en l’observant au lieu de s’y identifier. Ce n’est donc pas une absence de pensées, mais une absence d’engagement dans les pensées.

« C’est une démarche religieuse ou spirituelle »

 Non, c’est un outil de régulation attentionnelle et émotionnelle, au-delà de toute forme de croyance.

 « C’est un peu comme la relaxation ou la sophrologie »

 En réalité, on ne cherche pas à atteindre un état de détente ou de calme (certaines séances sont parfois difficiles), mais juste à intensifier sa conscience et son recul envers ses expériences. Par exemple, plutôt que de chercher à ne pas être en colère ou triste, on tend à observer la nature de ces émotions, leur impact sur le corps, les comportements qu’elles déclenchent. Donner ainsi un « espace mental » à ses émotions négatives permet d’en reprendre le contrôle, en leur permettant d’exister et de s’exprimer sans être amplifiées par la répression (ne pas les autoriser) ou la fusion (ne pas s’en distancier).

Notez qu’il existe de nombreuses formes de méditation pour lesquelles ces idées sont vraies.

J’espère que cet article vous aura été utile et a tordu les idées reçues sur la méditation de pleine conscience. Dites-moi en commentaires si vous en aviez certaines avant cet article.

Si vous aimez, pensez à partager!

Pacifiquement,

Mai-Lan

L’acceptation versus la frustration

L’acceptation versus la frustration

Ou comment j’ai expérimenté le lâcher prise pendant 12 heures dans un avion.

Il y a quelques mois, je suis partie au Mexique avec mon compagnon et nous devions voyager avec la compagnie America Airlines, pour ne pas la nommer.

A peine arrivés à l’aéroport Charles de Gaulle, on nous annonce que l’avion est plus petit que prévu et on nous propose de partir le lendemain avec en guise de remerciement 1000$ utilisables avec la même compagnie.

Comme nous avions réservés tous nos hôtels et une voiture de location, nous avons décliné leur offre.

Arrivés au comptoir, on nous annonce qu’étant donné que l’avion est plein, nous ne pourrons pas être assis ensemble, sachant que nous avions 11h de vol non stop jusqu’à Miami, notre escale.

« Bon… pas grave, de toutes façons on va regarder des films et dormir ».

Nous montons dans l’avion, et nous nous apercevons qu’en plus d’être petit, l’avion était vieux et davantage adapté à des vols intérieurs qu’à des vols longs courriers inter continentaux. En effet, il n’y avait pas d’écran individuel mais uniquement des écrans centraux communs.

Le vol commence, puis le pilote nous annonce qu’en raison d’une tempête qui sévit aux USA, nous devrons faire un détour par le Canada et nous arriverons donc une heure plus tard. Soit concrètement près de 12h de vol sans être ensemble et sans film à regarder !

Alors là, trop c’est trop ! Qu’est ce que j’ai fait? Bah comme une bonne Française, j’ai râlé!

Après quelques minutes à me plaindre, je prends conscience que dans cette situation précise, j’ai deux choix: soit j’accepte la situation telle qu’elle est car je n ai pas de pouvoir d‘actions dessus et du coup, je peux me détendre, soit je passe 12h à me plaindre.

J’ai choisis donc la 2ème option.

Je demande donc à ma voisine de siège si nous pouvons changer nos places et je décide de prendre ce temps de pause imposé pour écrire, papoter avec mes voisins de siège, faire quelques étirements au fond de l’avion et méditer. Finalement, tout va bien qui finit bien!

Acceptation

Les 3 points que je retiens :

  • Nous vivons tous des situations comme celle-ci où nous n’avons pas de pouvoir d’action et pas d’autres choix que de se dire « c’est ainsi.» (et je vous l’accorde, cet exemple est léger  mais vous avez compris le message).
  • Pour savoir quelle est la meilleure attitude à avoir, il suffit simplement de se poser la question suivante : Est ce que j’ai le pouvoir de changer quelque chose dans cette situation maintenant ? ou Qu’est ce que je peux faire dans cette situation ? Si la réponse est oui, alors on peut poser une action pour l’améliorer et pouvons nous détendre. Si la réponse est non: nous pouvons aussi nous détendre puisqu’il n’y a pas d’autre choix!
  • Dans tous les cas, nous avons toujours deux solutions : l’acceptation ou la frustration.

Et vous, quelle attitude choisissez-vous le plus souvent ?

Pacifiquement vôtre,

Mai-Lan

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