L’acceptation versus la frustration

L’acceptation versus la frustration

Ou comment j’ai expérimenté le lâcher prise pendant 12 heures dans un avion.

Il y a quelques mois, je suis partie au Mexique avec mon compagnon et nous devions voyager avec la compagnie America Airlines, pour ne pas la nommer.

A peine arrivés à l’aéroport Charles de Gaulle, on nous annonce que l’avion est plus petit que prévu et on nous propose de partir le lendemain avec en guise de remerciement 1000$ utilisables avec la même compagnie.

Comme nous avions réservés tous nos hôtels et une voiture de location, nous avons décliné leur offre.

Arrivés au comptoir, on nous annonce qu’étant donné que l’avion est plein, nous ne pourrons pas être assis ensemble, sachant que nous avions 11h de vol non stop jusqu’à Miami, notre escale.

« Bon… pas grave, de toutes façons on va regarder des films et dormir ».

Nous montons dans l’avion, et nous nous apercevons qu’en plus d’être petit, l’avion était vieux et davantage adapté à des vols intérieurs qu’à des vols longs courriers inter continentaux. En effet, il n’y avait pas d’écran individuel mais uniquement des écrans centraux communs.

Le vol commence, puis le pilote nous annonce qu’en raison d’une tempête qui sévit aux USA, nous devrons faire un détour par le Canada et nous arriverons donc une heure plus tard. Soit concrètement près de 12h de vol sans être ensemble et sans film à regarder !

Alors là, trop c’est trop ! Qu’est ce que j’ai fait? Bah comme une bonne Française, j’ai râlé!

Après quelques minutes à me plaindre, je prends conscience que dans cette situation précise, j’ai deux choix: soit j’accepte la situation telle qu’elle est car je n ai pas de pouvoir d‘actions dessus et du coup, je peux me détendre, soit je passe 12h à me plaindre.

J’ai choisis donc la 2ème option.

Je demande donc à ma voisine de siège si nous pouvons changer nos places et je décide de prendre ce temps de pause imposé pour écrire, papoter avec mes voisins de siège, faire quelques étirements au fond de l’avion et méditer. Finalement, tout va bien qui finit bien!

Acceptation

Les 3 points que je retiens :

  • Nous vivons tous des situations comme celle-ci où nous n’avons pas de pouvoir d’action et pas d’autres choix que de se dire « c’est ainsi.» (et je vous l’accorde, cet exemple est léger  mais vous avez compris le message).
  • Pour savoir quelle est la meilleure attitude à avoir, il suffit simplement de se poser la question suivante : Est ce que j’ai le pouvoir de changer quelque chose dans cette situation maintenant ? ou Qu’est ce que je peux faire dans cette situation ? Si la réponse est oui, alors on peut poser une action pour l’améliorer et pouvons nous détendre. Si la réponse est non: nous pouvons aussi nous détendre puisqu’il n’y a pas d’autre choix!
  • Dans tous les cas, nous avons toujours deux solutions : l’acceptation ou la frustration.

Et vous, quelle attitude choisissez-vous le plus souvent ?

Pacifiquement vôtre,

Mai-Lan

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