3 idées reçues sur la confiance en soi

3 idées reçues sur la confiance en soi

Mythe 1 – La pensée positive permet d’accroître la confiance en soi 

On croit souvent que la confiance en soi vient du mental, d’une disposition d’esprit. Qu’il suffit de se réciter des phrases telles que « j’ai confiance en moi en toutes circonstances », autrement dit de pratiquer la pensée positive pour avoir plus confiance en soi.

Je connais des personnes qui écoutent des phrases de motivation et d’inspiration toute la journée, récitent des mantras et dont le niveau de confiance en soi est toujours au « raz les pâquerettes » !

Des chercheurs canadiens ont montré qu’avoir recours à la pensée positive peut avoir un effet bénéfique lorsqu’on a déjà une bonne estime de soi. Mais si ce n’est pas le cas, l’autosuggestion pourrait même aggraver l’état d’esprit dans lequel on se trouve.

En effet, les personnes ayant une faible estime d’elles-mêmes pensent qu’elles ne valent pas grand-chose quand elles constatent que la pensée positive ne marche pas pour elles.

Mythe 2 – La confiance en soi est déterminée par notre passé

Ce n’est pas notre passé, mais plutôt la perception de notre passé qui va affecter notre confiance en nous. Si c’était vraiment le passé qui déterminait notre niveau de confiance en nous, comment se fait-il que des personnes qui ont eu un passé difficile soient aujourd’hui des personnes épanouies et confiantes ? Nous connaissons tous au moins une personne dans ce cas-là.

À chaque fois que nous repensons à notre passé et que nous nous percevons en tant que victime, nous renforçons notre croyance qu’il est normal de manquer de confiance en nous. Je suis d’accord avec le fait que certains épisodes de notre vie ont été difficiles et c’est important de les reconnaître comme tels. Mais si nous nous enfermons dans le statut de victime, on se déresponsabilise de notre capacité à prendre les choses en main, à faire un travail sur soi et à revisiter nos croyances.

Le manque de confiance en soi est donc une croyance limitante. On ne peut pas transformer le passé. Il est ce qu’il est. Mais on peut se libérer des histoires et des croyances que l’on se raconte à propos de notre passé.

D’ailleurs, l’un des signes qui nous indiquent que l’on a fait la paix avec notre passé, c’est le sentiment de gratitude que l’on ressent lorsque l’on repense à tout ce que l’on a pu vivre. Quand je parle de gratitude, je ne dis pas qu’il faille absolument considérer que nous avons eu de la chance d’en avoir « bavé », mais plutôt de voir nos épreuves et nos difficultés comme quelque chose qui nous a permis (ou peut nous permettre) de révéler une force en nous et des ressources insoupçonnées.

 Mythe 3 – Le regard des autres n’est pas important

Ce troisième mythe fait écho à ma vidéo « Comment moins se préoccuper du regard des autres ? ».

L’être humain est un animal social et à moins de vivre isolé dans la nature, le regard des autres nous touche.

On entend souvent dire qu’il suffit d’être soi, et que l’on ne doit pas se soucier du regard des autres. Certaines personnes affirment haut et fort qu’elles ne prêtent aucune attention à ce que l’on peut penser d’elle. En effet, il est plus sage de ne pas réagir excessivement aux critiques, tout comme aux compliments d’ailleurs !

Mais ignorer le fait que le regard des autres nous touche, c’est non seulement se mentir à soi-même, mais c’est également passer à côté de nombreuses opportunités d’accomplissement personnel car il nous permet aussi de mieux nous connaître.

Mai-Lan Ripoche

(Inspiré et adapté du site http://pratiquer-la-meditation.com/mythes-confiance-en-soi)

***

Pour aller plus loin: si vous souhaitez gagner en confiance en vous et en estime de vous, pensez au coaching individuel. Pour me contacter : mailan@mailanripoche.com

Comment se faire des amis?

Comment se faire des amis?

Nos relations avec les autres sont déterminantes pour notre qualité de vie !

S’il y a bien un livre à lire pour améliorer ses relations avec les autres, c’est bien celui de Dale Carnegie « Comment se faire des amis », pourtant un vieux livre mais toujours d’actualité!

La facilité de contact est un puissant moteur de succès : être recherché pour ses qualités humaines, créer la sympathie, faire passer ses idées, savoir motiver, corriger sans gâcher une relation de travail… Cela s’apprend ! Ce livre, utile à tous les âges et dans tous les métiers, vous donnera tous les conseils pour développer des relations humaines de qualité, nécessaires à l’efficacité professionnelle et personnelle.

Dale Carnegie, leader mondial de la formation continue, est spécialisé dans les entraînements à la communication, au leadership, à la vente, au management et à la prise de parole en public. C’est la source la plus crédible dans ces domaines.

Voici sans plus tarder les principes du livre!

pexels-photo-165805

Trois techniques pour influencer les autres :

Principe 1: Ne critiquez pas, ne condamnez pas, ne vous plaignez pas !

« Si vous voulez récolter du miel, ne bousculez pas la ruche »
 » La critique est vaine parce qu’elle met l’individu sur la défensive et le pousse à se justifier. La critique est dangereuse parce qu’elle blesse l’amour-propre et qu’elle provoque la rancune. »

Principe 2: Complimentez honnêtement et sincèrement

 » Le principe le plus profond de la nature humaine, c’est la soif d’être apprécié.  » William James.

Principe 3: Suscitez un vif désir de faire ce que vous proposez et motivez.

Six moyens de gagner la sympathie des autres:

Principe 4: Intéressez-vous réellement aux autres

« Vous vous ferez plus d’amis en deux mois en vous intéressant sincèrement aux autres que vous ne pourriez en conquérir en deux ans en vous efforçant d’amener les autres à s’intéresser à vous. « 

Principe 5: Ayez le sourire

« Un sourire ne coûte rien, mais crée beaucoup. Il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne. « 

Principe 6 : Souvenez-vous que le nom d’une personne revêt pour elle une grande importance

Principe 7 : Sachez écouter. Encouragez les autres à parler d’eux-mêmes.

Principe 8: Parlez à votre interlocuteur de ce qui l’intéresse.

« Pour trouver le chemin du cœur d’une homme, il faut l’entretenir de ce qu’il chérit le plus.  » Si vous arrivez à découvrir ce qui intéresse quelqu’un, ce qui le passionne, vous n’aurez pas qu’à vous détendre et l’écouter avec intérêt pendant qu’il vous expliquera tout ce que vous voulez savoir.

Principe 9: Faites sentir aux autres leur importance et faites le sincèrement.

« Tout homme que nous rencontrons croit nous être supérieur en quelque manière. Si vous voulez trouver le chemin de son cœur, prouvez-lui subtilement que vous reconnaissez sincèrement son importance. »

Douze moyens de rallier les autres à votre point de vue:

Principe 10: Evitez les controverses, c’est le seul moyen d’en sortir vainqueur

« Homme convaincu malgré lui, garde toujours le même avis ».

L’idée est de bien accueillir le différend. Le différend est une occasion de vous enrichir, de découvrir un point de vue nouveau que vous n’imaginiez peut-être pas. Voici quelques conseils en pareil cas :

  • Ne cédez pas à votre première impulsion.
  • Maîtrisez votre colère.
  • Commencez par écouter.
  • Cherchez des terrains d’entente.
  • Soyez honnête.
  • Promettez de réfléchir aux idées de vos adversaires, de les étudier avec soin.
  • Remerciez sincèrement vos adversaires pour leur intérêt.
  • Ajournez votre action pour laisser aux deux parties en présence le temps d’examiner en détail le problème.

Principe 11: Respectez les opinions de votre interlocuteur. Ne lui dites jamais qu’il a tord.

« Il nous arrive de modifier spontanément nos opinions sans effort et sans émotion. Mais, si l’on vient nous affirmer que nous sommes dans l’erreur, nous nous révoltons contre cette accusation et prenons instantanément une attitude défensive. C’est avec une incroyable légèreté que nous formons nos convictions, mais il suffit qu’on menace de nous les arracher que nous nous prenions pour elles d’une passion farouche »

Principe 12: Si vous avez tord, admettez-le promptement et énergiquement

« Le premier imbécile venu peut essayer de justifier ses erreurs. Mais l’homme qui reconnaît ses fautes s’élève au-dessus de la masse. »

Principe 13: Commencez de façon amicale, et tâcher de comprendre la cause de la divergence.

Principe 14: Eviter de soulever les questions sur lesquelles vous et lui ne vous entendez pas

Appliquez-vous, au contraire, jusqu’à la fin, à souligner les points sur lesquels vous êtes tous les deux du même avis. Posez des questions qui font dire oui immédiatement. (Méthode des trois « oui »).

Quand vous voulez convaincre quelqu’un, évitez, dès le début, de soulever des questions sur lesquelles vous n’êtes pas d’accord. Concentrez-vous plutôt sur les points qui vous rapprochent et soulignez-les. L’objectif est de montrer que vous tendez vers le même but, et différez seulement sur les moyens d’y parvenir, et pour cela, de la faire dire « oui » le plus tôt possible, et de surtout faire en sorte qu’elle ne dise pas « non ».

Principe 15: Laissez votre interlocuteur parler à son aise

 » Si vous voulez vous faire des ennemis, surpasser vos amis ; mais si vous voulez vous faire des alliés, laissez vos amis vous surpasser. » François de La Rochefoucauld

Posez lui des questions et laissez le s’exprimer.

Principe 16: Laissez à votre interlocuteur le plaisir de croire que l’idée vient de lui.

Les idées que nous découvrons par nous-même ne nous inspirent-elles pas plus confiance que celles que nous présentent prêtes à l’emploi, sur un plateau d’argent ? Si cela est vrai, n’est-il pas maladroit d’essayer d’imposer à tout prix nos opinions ? N’est-il pas plus sage de faire quelques suggestions adroites, en laissant l’autre tirer ses propres conclusions ?

Principe 17: Efforcez-vous sincèrement de voir les choses du point de vue de votre interlocuteur

« Le premier venu peut condamner. Essayer plutôt de le comprendre. C’est là le fait des êtres sages, tolérant et peut-être même exceptionnels ».

Principe 18: Accueillez avec sympathie les idées et les désirs des autres

Car si vous étiez à leur place vous auriez probablement la même.

Principe 19: Si vous voulez gagner les gens à votre cause, faites appel à leurs bons sentiments.

Pour influencer les autres il est préférable de faire appel à ce qu’ils ont de plus noble. Par crainte de fissurer l’image idéaliste qu’ils ont d’eux-mêmes, ils seront plus motivés pour répondre à vos appels.

Principe 20: Démontrez spectaculairement vos idées. Frappez la vue et l’imagination

Principe 21: Déclencher une réaction en lançant un défis et pour faire surpasser les autres.

Neuf moyens d’amener les autres à reconsidérer leur point de vue sans offenser :

Principe 22: S’il faut absolument que vous fassiez une critique, commencez par lui faire quelques louanges sincères

Car « Il nous est moins pénible d’entendre des remarques désagréables après un compliment sur nos qualités. »

Principe 23: Faites remarquer d’une manière indirecte ses erreurs et ses défauts

Principe 24 : Mentionner mes erreurs avant de corriger celles des autres

Principe 25 : Au lieu de donner des ordres, poser des questions et finir la phrase par : »Qu’en pensez-vous ? »

Principe 26: Laisser votre interlocuteur sauver la face

 » Je n’ai pas le droit de dire ou de faire quelque chose qui diminue un homme à ses yeux. Ce qui compte, ce n’est pas ce que je pense de lui, mais ce que lui pense de lui-même. Blesser un homme dans sa dignité est un crime.  » Antoine de Saint-Exupéry.

Principe 27: Louer le moindre progrès et louer tout progrès, si légers soient-ils.

C’est ainsi que que l’on peut stimuler à continuer à voir l’autre faire des efforts.

Principe 28: Pour que les autres se surpasse, donner lui une belle réputation à mériter.

Principe 29: Arrangez-vous pour que la tâche à accomplir semble facile et que s’il y a une erreur qu’elle est l’air facile à corriger.

Principe 30: Faites en sorte que les autres soient heureux de faire ce que vous suggérez.

Quand vous faites votre proposition, formulez-la de telle manière que votre interlocuteur comprenne qu’il va en retirer un avantage personnel. 

Vous souhaitez améliorer concrètement vos relations avec les autres? Pensez au coaching individuel.

Comment transformer nos croyances limitantes?

Comment transformer nos croyances limitantes?

Qu’est-ce que les croyances limitantes?

« Une croyance a le pouvoir de vous construire ou de vous détruire » (Tony Robbins)

Une croyance est une affirmation, une conviction, une opinion que nous considérons comme « vraie ». Or nous confondons souvent croyance et réalité.

Quand on parle de croyances limitantes, on parle en fait de toutes affirmations ou convictions qui nous empêchent d’agir. Elles sont généralement la source du manque de confiance en soi et d’estime de soi.

Nos croyances influencent nos pensées, nos émotions et nos comportements.

En fait, elles sont un peu comme des lunettes: on voit la vie à travers elles mais on ne les voit pas.

Concrètement, elles concernent:

  • Comment le monde fonctionne
  • Le sens des choses
  • Qui nous sommes
  • Ce qui est possible
  • Ce qui est important

mamie

On pourrait dire qu’il y a 2 grandes catégories de croyances:

  1. Les croyances globales, autrement dit les généralisations que l’on a sur les autres: « les hommes sont tous les mêmes!« 
  2. Les croyances spécifiques : celles que nous avons à propos de nous-mêmes (petit Top 10 juste en dessous!)

Une croyance (aidante ou limitante) se construit au fil du temps et elle est souvent liée à notre éducation (enseignants, parents) et à nos expériences de vie.  A l’origine, cela peut être une phrase qu’on a entendu et qu’on a décidé de valider car on ne l’a pas challengée.

Comme dirait Martin Latulippe, coach et conférencier international : « Une croyance limitante qui n’est pas challengée devient une réalité ».

Selon nos lunettes, on verra ainsi une expérience soit comme un échec et se mettre dans une posture de victime, soit comme une leçon et une façon de grandir.

Les croyances limitantes les plus courantes

Alors oui, nous sommes tous uniques et différents et en même temps, nous sommes tous pareils! Bon ok, je viens de faire une généralisation.

Il suffit de regarder la liste (non exhaustive ;)) ci-dessous pour le constater…

  1. Je suis trop vieux ou trop jeune
  2. Je ne suis pas assez intelligent(e)
  3. Je ne suis pas assez cultivé(e), je n’ai pas le bon diplôme
  4. Je ne suis pas assez créatif(ve)
  5. Je n’ai pas le droit à l’erreur…
  6. Pour mériter ce que je veux, je dois souffrir, en baver, ça ne va pas être facile
  7. Je suis trop timide
  8. C’est à cause des autres si…
  9. J’ai déjà tout essayé.
  10. Je ne peux pas changer.

Personnellement, je les ai toutes eu et je bosse encore sur certaines!

Comment transformer nos croyances limitantes en croyances aidantes?

« Que vous pensiez que c’est possible ou pas, dans les 2 cas vous avez raison » (Henry Ford)

Pour remplacer nos croyances limitantes par des croyances aidantes, armez-vous d’une feuille et d’un stylo et répondez aux questions suivantes:

  1. Trouver une situation dans laquelle vous vous sentez bloqué et complétez les points suivants:
  • J’aimerais……. mais je n’y arrive pas
  • Sans vous juger et sans réfléchir, listez tout ce qui vous passe par la tête comme raisons ou explications : « parce que… » (ça va vous donner vos croyances limitantes)
  • Pour chaque croyance, mettez une note sur 5, 5 étant totalement vrai selon vous.
  • Identifier vos croyances les plus fortes (celles que vous avez noté entre 4 et 5).

2. Retrouvez les expériences à l’origine d’une croyance limitante.

3. Identifiez les apports de cette croyance limitante.

Autrement dit quel(s) besoin(s) vous nourrissez en ayant cette croyance? Quelle est sa fonction positive? Est-il envisageable de s’en détacher ?…

4. Revivez les expériences à l’origine de la croyance limitante et essayez de les interpréter de façon différente, positive, à la lumière de votre maturité et expérience d’adulte.

5. Remplacer la croyance limitante par une croyance aidante.
Par exemple : “Je suis trop jeune pour être coach” devient “Je suis assez mûre pour être coach”.

Vous pouvez même vous amuser à trouver des contre exemples à votre croyance limitante. Par exemple dans ce cas, on pourrait se dire « D’ailleurs, Tony Robbins, le coach le plus influent du monde a commencé à 25 ans ».

Un autre exercice consiste à:

  • Identifier une croyance limitante.
  • Ressentir la douleur, le coût de cette croyance: qu’est ce qui va se passer si vous maintenez cette croyance? Qu’est ce que vous manquez?
  • Ressentir le plaisir de la nouvelle croyance, trouver des exemples qui viennent illustrer votre nouvelle croyance.
  • Demandez-vous quelles croyances ont les personnes que vous admirez?

Ca vous a aidé? N’hésitez pas à mettre en commentaires vos transformations! Pensez aussi à partager à ceux que ça pourrait aider!

Pacifiquement,

Mai-Lan

Pour aller plus loin

Lire et comprendre, c’est bien. Se faire accompagner, c’est mieux! Pensez au coaching individuel pour dépasser vos blocages et vivre une vie en cohérence avec vos valeurs. Pour me contacter: mailan@mailanripoche.com

La vidéo

Réussir son entretien d’embauche

Réussir son entretien d’embauche

Interview avec Franck Marcheix : clés et conseils pour réussir son entretien d’embauche

Dans cette vidéo, Franck Marcheix, coach, auteur et conférencier international nous livre plusieurs clés pour réussir ses entretiens d’embauche ou pour convaincre un partenaire de travailler avec soi.

Pour suivre Franck Marcheix : www.confidencesdecoach.com
Pacifiquement vôtre,

Mai-Lan

Pour recevoir davantage d’inspiration gratuitement, suivez mes activités sur:
Mon blog: https://mailanripoche.com
Facebook: https://www.facebook.com/MailanR
Mon site: http://coachingkaizen.fr

Comment se mettre à la place des autres ?

Comment se mettre à la place des autres ?

Et si on essayait les chaussons des autres ?

Combien de fois, nous jugeons les autres et prétendons que nous ferions mieux à leur place : « Moi quand je serai parent, je ne ferai pas ça », « si j’étais chef, je ferais ça », sans compter les nombreux jugements que nous émettons lorsque nous rencontrons des personnes pour la première fois, «il a l’air…».

Il y a plusieurs années, j’avais des relations un petit peu….tendues avec ma chef.

Pour moi, elle ne savait pas gérer son stress alors que « c’est la moindre des choses quand on est manager ! ». C’était l’époque où je me formais à la PNL.

Après plusieurs mois de tensions et d’accrochages, j’ai voulu mettre en pratique ce que j’avais appris et changer de point de vue : « Je vais essayer de changer pour voir si elle, elle change ».

J’avais tout essayé : ne rien dire lorsqu’elle m’agaçait, serrer les points, lui répondre de manière agressive, l’ignorer. Mais rien. Pas de changement !

Comme me disait mon formateur, « quand les choses ne marchent pas, ça ne sert à rien de faire plus de la même chose ! »

Alors, j’ai essayé de ne plus la blâmer (enfin…moins, faut pas pousser non plus ! ;)) et je me suis demandée ce qui pourrait faire qu’elle agisse comme ça, quelles pouvaient être les vraies raisons et motivations de son comportement.

Et comme le dit un précepte en PNL: : « le comportement n’est pas la personne. Derrière chaque comportement, il y a une intention positive ». Alors, je me suis vraiment mise à sa place et j’ai compris beaucoup de choses, notamment que j’étais moins sûre de faire mieux si j’étais vraiment à sa place ! J’ai donc agis avec plus d’empathie et de compréhension. Et nos relations se sont nettement améliorées depuis.

Comment ?

  • Commencez déjà par reconnaître que vous êtes en train de juger…sans vous juger ! Observez la pensée qui surgit et revenez à votre respiration.
  • Mettez-vous dans les chaussures de l’autre pendant un instant. Imaginez que vous êtes elle/lui, dans son rôle (de chef, parent, ami, collègue…), avec son environnement actuel, ses responsabilités, ses contraintes, son système de croyances et de valeurs.
  • Puis demandez-vous : « Si j’étais vraiment à sa place, comment je me comporterais ? Comment je penserais ? Comment je me sentirais ? »
  • Maintenant, demandez-vous quelle est l’intention positive de son comportement (pour les autres ou pour elle-même). Que cherche-t-elle à protéger ou à exprimer lorsqu’elle agit comme ça ?

En modifiant notre point de vue, nous constatons que nous nous arrêtons souvent à un jugement hâtif, que nous voyons seulement la partie émergée de l’iceberg et que la réalité est souvent bien plus complexe.

Alors la prochaine fois, avant de juger quelqu’un, demandons-nous : et si j’étais réellement à sa place ?

Pin It on Pinterest