Les 9 commandements du Bushido

Le code moral du Samouraï

L’esprit du Budo est directement issu des samouraïs et constitue une véritable éthique inspirée de la philosophie religieuse du Shintoïsme, du Confucianisme et du Zen. L’esprit du Budo, outre les qualités intrinsèquement guerrières qu’il exigeait, requérait de ses adeptes qu’ils fassent preuve d’une recherche constante de la perfection.

BUSHIDO

Le code moral est un condensé du Bushido, la voie du guerrier, code d’honneur et de morale traditionnelle qui régit l’ensemble des arts de combat. C’est le respect formel du code moral que l’on s’est choisi. Il faut savoir que chaque pratiquant qui atteint le niveau de ceinture noire 1er dan devient l’ambassadeur du bushido, code d’honneur et de morale traditionnelle qui régit l’ensemble du Budo.

Honneur et fidélité sont les deux vertus les plus marquantes de cette morale, mais aussi loyauté, droiture, courage, bonté et bienveillance, sincérité, respect et politesse, modestie et humilité, et, en toutes circonstances, contrôle de soi. Le devoir de chacun, qu’il soit pratiquant, dirigeant ou enseignant est de s’imprégner de ces principes afin d’être un exemple vivant. Il devra être un ambassadeur de la discipline et de l’esprit auquel il se réfère. Neuf vertus fondamentales régissent ce code moral :

L’HONNEUR : MEIYO

C’est la qualité essentielle. Nul ne peut se prétendre Budoka (guerrier au sens noble du terme) s’il n’a pas une conduite honorable. Du sens de l’honneur découlent toutes les autres vertus. Il exige le respect du code moral et la poursuite d’un idéal, de manière à toujours avoir un comportement digne et respectable. Il conditionne notre attitude et manière d’être vis à vis des autres.

LA FIDELITE : CHUJITSU

Il n’y a pas d’honneur sans fidélité et loyauté à l’égard de certains idéaux et de ceux qui les partagent. La fidélité symbolise la nécessité incontournable de tenir ses promesses et remplir ses engagements. La fidélité nécessite la sincérité dans les paroles et dans les actes.

LA SINCERITE : SEIJITSU

Lors du salut du samouraï au début et à la fin des cours, vous exprimez cette sincérité. Le mensonge et l’équivoque engendrent la suspicion qui est la source de toutes les dissensions. Dans les arts de combat, le salut est l’expression de cette sincérité, c est le signe de celui qui ne déguise ni ses sentiments, ni ses pensées, de celui qui sait être authentique.

LE COURAGE : YUUKAN

La force d’âme qui fait braver le danger et la souffrance s’appelle le courage. Ce courage qui nous pousse à faire respecter, en toutes circonstances, ce qui nous paraît juste, et qui nous permet, malgré nos peurs et nos craintes, d’affronter toutes les épreuves. La bravoure, l’ardeur et surtout la volonté sont les supports de ce courage.

LA BONTE ET LA BIENVEILLANCE : SHINSETSU

La bonté et la bienveillance sont des marques de courage qui dénotent une haute humanité. Elles nous poussent à l’entraide, à être attentif à notre prochain et à notre environnement, à être respectueux de la vie.

LA MODESTIE ET L’HUMILITE : KEN

Si le budoka devient l’ambassadeur du code moral, il se doit de rester humble et ne pas flatter son ego. L’orgueil et la vanité freinent considérablement l’apprentissage de ce code moral. La bonté et la bienveillance ne peuvent s’exprimer sincèrement sans modération dans l’appréciation de soi-même. Savoir être humble, exempt d’orgueil et de vanité, sans faux-semblant est le seul garant de la modestie.

LA DROITURE : TADASHI

C’est suivre la ligne du devoir, sans jamais s’en écarter. Loyauté, honnêteté et sincérité sont les piliers de cette droiture. Elles nous permettent de prendre sans aucune faiblesse une décision juste et raisonnable. La droiture engendre le respect à l’égard des autres et de la part des autres. La politesse est l’expression de ce respect dû à autrui.

LE RESPECT : SONCHOO

La droiture engendre le respect à l’égard des autres et de la part des autres. Respecter le sacré est le premier devoir d’un Budoka. Quelles que soient ses qualités, ses faiblesses ou sa position sociale. Savoir traiter les personnes et les choses avec déférence et respecter le sacré est le premier devoir d’un Budoka car cela permet d’éviter de nombreuses querelles et conflits.

LE CONTROLE DE SOI : SEIGYO

Cela doit être la qualité essentielle de toute ceinture noire, Il représente la possibilité de maîtriser nos sentiments, nos pulsions et de contrôler notre instinct. C’est l un des principaux objectifs de la pratique des arts de combat car il conditionne toute notre efficacité. Le code d’honneur et de la morale traditionnelle enseignée dans les disciplines du Bushido est basé sur l’acquisition de cette maîtrise. Il représente la faculté de toute ceinture noire à surplomber n’importe quelle situation et maîtriser son instinct. Une grande partie de l’apprentissage du karaté est basé sur cette vertu. Elle conditionne notre efficacité.

Source: http://vonhanso.free.fr

ETRE COMPLET

Aujourd’hui,
Je décide de me pardonner
Pour toutes les fois où je me suis jugée,
Où je n’ai pas réussi à m’aimer, et à me pardonner.
Pour toutes les fois où je me suis reniée,
Où je me suis contorsionnée pour être aimée et acceptée.
Où j’ai fait plaisir uniquement par peur d’être rejetée.

Aujourd’hui
Je m’autorise à faire des erreurs 
De ne pas être à la hauteur
D’affronter mes peurs
Et de laisser couler mes pleurs

Aujourd’hui,

J’honore ma tristesse et ma paresse
Ma rage et mon courage
Ma fureur et mes peurs

Mon ignorance et mon innocence

Aujourd’hui
Je décide d’embrasser toutes les facettes de mon humanité,
Et de m’incliner devant ce qui est.

Et si c’était ça, être complet?

Mai-Lan RIPOCHE

Aimer c’est se détacher

Parfois il te faudra accepter de te détacher de ceux dont tu t’es attaché. Parfois, parce que tu aimes l’autre, tu devras lui rendre sa liberté, Parce que tu sais qu’aimer ce n’est pas retenir mais parfois laisser partir. Parce que parfois, au plus profond de toi, tu sais qu’il sera plus heureux sans toi. Ce n’est qu’à partir du moment où tu acceptes de vraiment lâcher,

Que tu peux vraiment aimer.

– Mai-Lan Ripoche

J’honore ma tristesse

J’HONORE MA TRISTESSE

Chère tristesse,

Pardonne-moi.

Pendant longtemps je t’ai rejetée.

Aujourd’hui, j’ai compris ce que tu voulais m’enseigner.
Tu m’as fait puiser en moi des ressources insoupçonnées.
Tu m’as appris l’humilité et rapproché de mon humanité.
Tu m’as montré que je m’endormais et tu m’as réveillé.
Tu m’as permis de goûter au silence, et d’être en contact avec mes sens.
Tu m’as fait descendre dans mes profondeurs jusqu’au moment où j’ai pu sentir une douce paix intérieure.

J’ai compris que tout ce que tu voulais,

C’était m’aider à me rencontrer.

Mai-Lan Ripoche

Dis ta foutue vérité

DIS TA FOUTUE VÉRITÉ ! 

J’ai vu des miracles se produire, quand les gens disent la vérité. Pas la « belle » vérité. Pas la vérité qui cherche à plaire ou à réconforter. Mais la vérité sauvage. La vérité féroce. La vérité qui dérange. La vérité tantrique. La foutue vérité. La vérité que tu as peur de dire.

L’horrible vérité sur toi que tu caches pour « protéger » les autres. Pour éviter d’être «trop». Pour éviter d’avoir honte et de te sentir rejeté. Pour éviter d’être vu. La vérité de tes sentiments les plus profonds. La rage que tu as ressassée, dissimulée, maîtrisée. Les terreurs dont tu ne veux pas parler. Les pulsions sexuelles que tu as essayé d’engourdir. Les désirs primaires que tu ne peux supporter de formuler.

Les défenses se décomposent enfin, et ce matériel «dangereux» émerge du plus profond de l’inconscient. Tu ne peux plus le retenir. L’image du «bon garçon» ou de la «gentille fille» s’évapore. Celle du «parfait», de «celui qui a tout compris», de l’évolué : ce sont des images qui brûlent. Tu trembles, tu transpires, tu es au bord des vomissements. Tu penses que tu pourrais en mourir, mais finalement tu la dis cette putain de vérité, cette vérité dont tu as profondément honte.

Pas une vérité abstraite. Pas une vérité « spirituelle », soigneusement formulée et conçue pour prévenir l’offense. Pas une vérité habilement emballée. Mais une vérité humaine désordonnée, enflammée, bâclée. Une vérité sanglante, passionnée, provocatrice, sensuelle. Une vérité mortelle, indomptée et sans fard. Et fragile, collante, suante, vulnérable. La vérité de ce que tu ressens. La vérité qui permet à l’autre de te voir à l’état brut. La vérité qui fait haleter, qui fait battre ton cœur. C’est la vérité qui te libérera.

J’ai vu des dépressions chroniques et des angoisses permanentes s’effacer du jour au lendemain. J’ai vu s’évaporer des traumatismes profondément enracinés. J’ai vu de la fibromyalgie, des migraines à vie, de la fatigue chronique, des maux de dos insupportables, des tensions corporelles, des troubles de l’estomac, disparaître, ne jamais revenir. Bien sûr, les «effets secondaires» de la vérité ne sont pas toujours aussi dramatiques. Et nous n’entrons pas dans notre vérité avec un résultat en tête.

Mais pense aux énormes quantités d’énergie nécessaires pour réprimer notre sauvagerie animale, engourdir notre nature farouche, réprimer notre rage, nos larmes et notre terreur, soutenir une fausse image, et faire semblant d’être «bien».
Pense à toute la tension dans le corps, et aux dommages causés à notre système immunitaire, quand nous vivons dans la peur de  » nous montrer ».
Prends le risque de dire ta vérité. La vérité dont tu as peur. La vérité dont tu crois que le monde dépend.

Trouve une personne sûre – un ami, un thérapeute, un conseiller, toi -même – et laisse-les entrer. Laisse-les te tenir alors que tu te brises. Laisse-les t’aimer alors que tu pleures, rages, trembles de peur, que tu es en plein gâchis. 
Dis ta putain de vérité à quelqu’un – cela pourrait simplement te sauver la vie, te guérir du plus profond de toi et te connecter à l’humanité d’une manière que tu n’avais jamais imaginée.

Jeff FOSTER

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