Préférez-vous l’enfer allemand ou français ?

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Préférez-vous l’enfer allemand ou français ?

Un Alsacien meurt. Il arrive devant Saint-Pierre qui lui dit :

– Bon, votre vie sur Terre n’était pas terrible. Vous n’alliez pas à la messe, vous sautiez sur tout ce qui bouge, vous mangiez trop… Bref, vous avez commis pas mal de péchés. Mais, comme vous êtes Alsacien, je vous laisse le choix entre l’enfer français et l’enfer allemand.

L’homme s’étonne :

-Mais Saint-Pierre, je ne connais ni l’un ni l’autre, pourriez-vous m’en dire un peu plus ?

– Et bien dans l’enfer allemand, on vous met dans une grande marmite pleine de purin, des petits gnomes très vilains qui sentent mauvais mettent des bûches sous la marmite, un dragon vient allumer les bûches et vous cuisez toute la journée et le lendemain, c’est pareil !

– Et l’enfer français ?

– Et bien dans l’enfer français, on vous met dans une grande marmite pleine de purin, des petits gnomes très vilains qui sentent mauvais mettent des bûches sous la marmite, un dragon vient allumer les bûches et vous cuisez toute la journée et le lendemain, c’est pareil ! Mais moi, je serais vous, je prendrais l’enfer français…

– Mais Saint-Pierre, c’est la même chose !

– Non, dans l’enfer français, un jour les gnomes sont en grève, un jour on n’a pas livré les bûches, un jour le dragon est en RTT, un jour on ne trouve plus la marmite, un jour on n’a pas commandé le purin…

Les deux cailloux

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Dans un village, un fermier sans le sou devait rembourser une importante somme d’argent à un vieil homme très laid.

Comme le fermier avait une fort jolie fille qui plaisait beaucoup au vieux prêteur, ce dernier proposa un marché. Le vieux prêteur dit qu’il effacerait la dette du fermier s’il pouvait épouser sa fille. Le fermier et sa fille furent tous deux horrifiés par cette proposition. Alors, le vieux prêteur malhonnête suggéra que le hasard détermine l’issue de la proposition.
Il leur dit qu’il mettrait un caillou blanc et un caillou noir dans un sac d’argent vide et que la fille aurait à prendre, à l’aveuglette, un des deux cailloux du sac.
1) Si elle prend le caillou noir, elle devient son épouse et la dette de son père est effacée.
2) Si elle prend le caillou blanc, elle n’a pas à l’épouser et la dette du père est également annulée.
3) Si elle refuse de prendre un caillou, son père est jeté en prison.

Cette discussion avait lieu sur le chemin devant la maison du fermier où le sol était jonché de cailloux. Tout en continuant de parler, le vieux monsieur laid se pencha pour ramasser les deux cailloux. Comme il les ramassait, la jeune fille, qui avait l’œil vif, remarqua qu’il avait ramassé deux cailloux noirs et qu’il les avait mis dans le sac. Mais elle ne dit rien.

Puis le vieux prêteur demanda à la jeune fille de saisir un caillou dans le sac.
Imaginez un instant ce que vous auriez fait si vous aviez été là. Qu’auriez-vous conseillé à la jeune fille de faire ? Si on analyse bien, il y a trois possibilités :

1) La fille devrait refuser de saisir un caillou.
2) La fille devrait sortir les deux cailloux noirs du sac, montrant que le vieux a triché.
3) La fille devrait saisir le caillou noir et se sacrifier en épousant le vieux pour épargner l’emprisonnement à son père.

Prenez un moment pour réfléchir à cette situation. Cette histoire a pour but de vous faire apprécier la différence entre la pensée logique et la pensée dite “latérale”. Le dilemme de la jeune fille ne peut pas être résolu de façon équitable par la pensée logique traditionnelle. Pensez aux conséquences de chacune des trois options possibles.

Alors, qu’auriez-vous fait ? Bien voici ce que la jeune fille fit :

Elle mit la main dans le sac et en sortit un caillou qui s’échappa aussitôt par terre, gauchement, sans qu’on ait pu le voir, et il se confondit spontanément avec la multitude des autres cailloux sur le sol.

Ah ! Ce que je peux être maladroite, s’exclama la jeune fille. Mais qu’importe, si je sors du sac le caillou qui reste, on verra bien lequel j’avais pris en premier !

Puisque le caillou restant était noir, le premier caillou attrapé ne pouvait qu’être blanc. Et comme le vieux prêteur n’osa pas avouer sa malhonnêteté, la jeune fille transforma une situation qui semblait impossible en un dénouement fort avantageux.

On a souvent tendance à voir les choses sous le même angle et de la même façon. Parfois, il suffit simplement de regarder les situations avec un nouveau regard pour que la solution apparaisse de manière limpide 🙂

Racontez et partagez-moi en commentaires les fois où vous avez changé votre regard et où la solution vous est apparue simplement!

Les aveugles et l’éléphant

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Les aveugles et l’éléphant

Il y avait autrefois six hommes aveugles qui vivaient aux abords d’un petit village de Bénarés.

Un jour, ils entendirent les villageois et les enfants qui disaient :

« Hé ! il y a un éléphant dans le village aujourd’hui. »

Les aveugles n’avaient aucune idée de ce que pouvait être un éléphant.

Ils en discutèrent entre eux et décidèrent :

« Même si nous ne sommes pas en mesure de le voir, nous pouvons y aller et nous avons de toute façon nos autres sens pour aussi bien l’observer que pour le découvrir. »

Tous allèrent donc là où était l’éléphant et chacun d’eux s’en approcha pour le sentir et le toucher.

Perdant pied, le premier alla buter contre son robuste et large flanc. Il s’exclama aussitôt : « L’éléphant est un mur immense, tiède et un peu rugueux. »

Tout en palpant une de ses défenses le second s’écria : « Je sens quelque chose de rond, de lisse, qui est long et pointu… Il ne fait aucun doute que cet éléphant extraordinaire ressemble beaucoup à une lance !. »

Le troisième s’avança vers l’éléphant et, saisissant par hasard la trompe qui se tortillait, cria sans hésitation : « Oh, je vois que l’éléphant est certainement une sorte de gros serpent !. »

Le quatrième, de sa main hésitante, se mit à palper le genou et la jambe. « De toute évidence, cet animal fabuleux ressemble à un arbre, j’en touche ici le tronc !. »

Le cinquième qui se tenait bien droit, les bras tendus et en l’air, lui toucha l’oreille et dit : « Même le plus aveugle des hommes peut dire à quoi ressemble un éléphant ; nul ne pourra me prouver le contraire, ce magnifique éléphant est un grand éventail ! »

Oh non ! dit le sixième qui commençait tout juste à vouloir tâter l’animal, la queue qui se balançait calmement lui tomba dans la main. « Je vois que l’éléphant n’est finalement rien d’autre qu’une corde !

Ils commencèrent alors à se disputer sur ce qu’était l’éléphant et chacun d’eux insistait sur le fait qu’il avait raison.

La discussion s’envenimait lorsque le roi de Bénarès qui était un homme très sage passa par là.

Il s’arrêta et leur demanda: « Pourquoi tout ce tumulte, quelle est donc la question ? »

Ils lui répondirent : « Nous n’arrivons pas à nous entendre sur ce qu’est un éléphant ». Et chacun d’eux expliqua alors ce qu’il pensait qu’était l’éléphant.

Le sage roi de Bénarès leur expliqua alors calmement : « Vous avez tous raison. La vision de chacun est différente des autres parce que chacun d’entre vous a touché une partie différente de l’éléphant. Ainsi l’éléphant a tous les traits que vous avez dit. »

Oh !, dirent les six aveugles. Et il n’y eu plus de dispute ni de combat, car ils se sentaient heureux d’avoir tous eu raison.

« Chacun voit la vie de sa fenêtre » et comme les aveugles, nous nous accrochons souvent à notre propre point de vue sans essayer de comprendre celui des autres, point de vue différent mais pas forcément moins bon! 😉

La prochaine fois que quelqu’un a un point de vue différent du nôtre, essayons de comprendre son point de vue, de changer de perspective et peut-être découvrirons-nous qu’il a autant raison que nous!

Le chaudronnier

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Le chaudronnier

On avait embauché un chaudronnier pour qu’il répare le système de chaudières d’un énorme navire à vapeur.

Il écouta l’ingénieur lui décrire les problèmes, lui posa quelques questions, puis il se rendit à la chambre des chaudières.

Il jeta un coup d’oeil sur l’amoncellement de tuyaux; il écouta le cognement de la chaudière et les sifflements de la machine à vapeur pendant quelques minutes, puis il passa les mains sur quelques tuyaux.

Il se mit à chantonner tout doucement puis mit la main dans sa poche et en sortit un petit marteau; il frappa un seul coup vif sur une valve rouge, et tout le système de chaudières commença à fonctionner à la perfection.
Le chaudronnier retourna chez lui . Lorsqu’il reçut une facture l’enjoignant de verser 1000$ au chaudronnier, le capitaine du navire se mit en colère et se plaignit que le chaudronnier avait passé au plus une quinzaine de minutes dans la chambre des chaudières.

Il demanda donc au chaudronnier de lui envoyer un compte détaillé. Ce que fit le chaudronnier :

Donner un coup de marteau : 0,50 $
Déterminer l’endroit où frapper : 999,50 $
Total : 1000 $

La valeur d’une personne

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La valeur d’une personne

Un conférencier bien connu commence son séminaire en tenant bien haut un billet de 200 euros.

Il demande aux gens :
« Qui aimerait avoir ce billet ? »  Les mains commencent à se lever, alors il dit : « Je vais donner ce billet de 200 euros à l’un d’entre vous mais avant laissez-moi faire quelque chose avec. »

Il chiffonne alors le billet avec force et il demande : Est-ce que vous voulez toujours ce billet ? »

Les mains continuent à se lever.
« Bon, d’accord, mais que se passera-t-il si je fais cela. »
Il jette le billet froissé par terre et saute à pied joints dessus, l’écrasant autant que possible et le recouvrant des poussières du plancher.
Ensuite il demande : « Qui veut encore avoir ce billet ? »

Évidemment, les mains continuent de se lever !
« Mes amis, vous venez d’apprendre une leçon… Peu importe ce que je fais avec ce billet, vous le voulez toujours parce que sa valeur n’a pas changé, il vaut toujours 200 euros. Alors pensez à vous, à votre vie. Plusieurs fois dans votre vie vous serez froissé, rejeté, souillé par les gens ou par les événements.

Vous aurez l’impression que vous ne valez plus rien mais en réalité votre valeur n’aura pas changé aux yeux des gens qui vous aiment ! »

La valeur d’une personne ne tient pas à ce que l’on a fait ou pas, vous pourrez toujours recommencer et atteindre vos objectifs car votre valeur intrinsèque est toujours intacte.

Qu’en pensez-vous ?

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