Méditation du souffle – 5 mn
Méditation du souffle
5 minutes pour être plus zen!
Bonne séance,
Mai-Lan
5 minutes pour être plus zen!
Bonne séance,
Mai-Lan
10 minutes de méditation guidée pour être zen et solide comme une montagne malgré les tempêtes intérieures 🙂
Dites-moi en commentaires comment vous vous sentez après l’avoir écouté.
Mai-Lan
Dans cette vidéo, mon amie Sandra Hernandez, assistante maternelle et guerrière pacifique nous fait part de son expérience et des ses sources d’inspiration!
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Chacun de nous est un guerrier pacifique.
Les vrais combats sont intérieurs : s’affirmer, créer des relations harmonieuses avec les autres (famille, amis, collègues), construire son couple, travailler pour gagner sa vie, affronter ses peurs, élever des enfants, vaincre une maladie.
Finalement, tous ces combats demandent les mêmes qualités qu’un samouraï:
1) Le courage : celui d’oser être la personne que l’on est vraiment, de quitter un travail qui ne nous fait pas vibrer, de mettre fin à une relation toxique, de dire ce que l’on pense avec douceur et fermeté.
2) La sagesse : d’accueillir toutes ces émotions et ses limites, d’entrer en amitié avec soi-même, de comprendre que tout change, que la vie est un paradoxe !
3 ) L’humour : savoir rire de soi est une grande preuve de sagesse.
Je vais vous surprendre mais saviez-vous que peu d’entre nous savons réellement apporter du soutien quand une personne nous partage ses difficultés?
Il y a quelques années, avant que je me forme à la communication non violente, une amie me confiait son raz-le-bol général au niveau personnel et professionnel. En l’écoutant silencieusement, je ressentais de la peine et honnêtement, je ne savais pas quoi dire pour la rassurer, alors j’ai préféré me taire plutôt que de dire des banalités du style « c’est pas si grave, ça va aller, etc« .
D’ailleurs pendant longtemps, je me suis souvent sentie démunie face à des personnes qui me partageaient leurs problèmes ou difficultés car je ne savais pas quoi dire [parce que je n’avais pas appris].
Le lendemain, cette amie m’envoie un email en me disant qu’elle était super déçue par mon attitude de la veille, qu’elle avait l’impression que je n’avais rien à cirer de ce qu’elle m’avait partagé, que j’avais été super froide et insensible à son désarroi.
Je l’ai reçu un peu comme ça sur le moment:
J’avoue que j’étais un peu sous le choc parce que ce n’était pas du tout ce que j’avais ressenti! Je lui ai répondu en lui donnant des explications et elle a finalement mieux compris mon attitude de la veille. Happy end!
Peut-être vous sentez-vous parfois démuni ou impuissant face à un ami en difficulté. Et parce que vous êtes mal à l’aise avec le malaise de l’autre, vous vous dépatouillez comme vous pouvez en diagnostiquant, conseillant, rassurant…
Je ne dis pas que c’est mal, je dis que dans un premier temps, ce n’est pas ce qui aide la personne à se sentir comprise et rejointe.
En communication non violente, on distingue l’empathie de la bienveillance : on peut ainsi être bienveillant mais ne pas savoir être empathique.
Isabelle Padovani, enseignante en CNV l’explique merveilleusement bien dans ses vidéos (cf ci-dessous).
Elle explique notamment que lorsque l’on est dans une écoute empathique, il ne s’agit pas d’écouter les pensées de l’autre et les siennes mais de comprendre quel est le besoin qui n’est pas satisfait en ce moment chez l’autre.
Elle décrit également avec beaucoup d’humour que quand une personne se sent rejointe dans ses sentiments et besoins, elle arrête de parler. Car vous l’aurez peut-être remarqué mais certaines personnes ont tendance à radoter. Mais pourquoi radotent-elles? Parce qu’elles ne se sentent pas entendues! Donc elles répètent jusqu’à ce qu’elles se sentent comprises, jusqu’à ce qu’on atteigne notre limite et qu’on lâche un « ça va je ne suis pas sourde, j’ai compris! »
Sauf que ça, c’est tout sauf de l’empathie (en CNV) ! :p
L’empathie en CNV c’est « prendre la mesure de l’intensité de ce que l’autre est en train de vivre« (que ce soit de la joie ou de la tristesse). Cela ne veut pas dire que nous sommes affectés, mais que nous avons de la compassion. On peut se laisser toucher par les émotions d’une personne sans pour autant être affecté.
Par exemple, un ami vous raconte les vacances de folie qu’il vient de passer en Thaïlande.
Version « non empathique »:
Version empathique:
L’autre n’a pas besoin de se répéter puisque vous lui avez montré que vous avez compris l’intensité de son émotion!
L’intensité est plus importante que les mots qu’on utilise. D’ailleurs, le non verbal représente 90% de notre communication.
Dans cet exemple, « c’est bon j’ai compris » est inutile. La vraie question de votre ami dans le fond, est:
« Es-tu en lien avec ce que je te raconte? Est ce que tu me rejoins? «
Souvent quand une personne pleure, cela nous met mal à l’aise et on essaye d’atténuer sa tristesse car nous ne sommes pas confortables avec nos propres émotions, ce qui donne: « ça va aller, tu vas t’en sortir » (on rassure, on console) ou le fameux « c’est pas grave « , qui ne rassure pas du tout. Ou des conseils : « tu sais moi à ta place.… »
A l’inverse, comme dirait Isabelle Padovani, nous ne sommes pas obligés de nous noyer pour sentir la température de l’eau. Autrement dit, on n’a pas besoin de pleurer avec la personne ou de couler avec elle pour qu’elle puisse se sentir comprise et soutenue.
Encore une fois, la consolation ou les conseils ne sont pas « mauvais » en soi, mais doivent intervenir dans un second temps, une fois que la personne est rejointe au niveau de ses sentiments et besoins.
Lorsque nous voulons nous mettre en empathie avec une personne, nous nous mettons entre parenthèse et nous écoutons ce qui est vivant pour l’autre. Car souvent, nous parlons de ce que cela nous fait, alors que si nous voulons vraiment écouter une personne, nous sommes 100% avec l’autre.
Ca veut dire aussi éviter de dire ce que l’on pense tant que l’autre ne nous l’a pas demandé [je sais, j’en demande beaucoup].
Parce qu’on ne va pas se leurrer. La plupart du temps, on se transforme en diagnostiqueur, conseiller, ou guérisseur parce que NOUS, on a tout compris [« Si elle m’écoutait ça irait mieux !« ] et surtout parce qu’on veut tellement aider et soutenir les personnes que l’on aime, qu’on est souvent pas très délicat, moi la première!
Comme le précise Isabelle, quand on essaye de con-vaincre [vaincre le con], l’autre n’en retire rien et ça ne le fait pas grandir.
Synthèse de la vidéo d’Isabelle Padovani (exemples modifiés):
Quels sont les sentiments qu’il éprouve, quels sont les besoins qui sont satisfaits, ou pas ? (Télécharger la Liste-sentiments-et-besoins-CNV)
Puis dans un seconde temps, lui demander:
Si la personne dit non, alors il est inutile de continuer et dans ce cas, vous vous donnerez de l’auto-empathie.
Toujours vérifier que l’info qu’on donne est bien reçue. Car parfois, on veut tellement contribuer qu’on « balance » de l’info au lieu de demander à la personne ce qu’elle a bien compris.
N’oubliez pas que « ventre affamé d’empathie n’a pas d’oreille » (Marshall Rosenberg). Donnez des petits morceaux et si la personne se vexe, redonnez-lui de l’empathie.
Bien entendu, cet article ne remplacera jamais une formation en CNV mais j’espère qu’il vous donnera des pistes de réflexion.
Et si vous êtes maladroits comme je peux l’être aussi, n’oubliez pas le plus important : c’est l’intention qui compte!
Pacifiquement vôtre,
Mai-Lan
J’ai rencontré Franck Marcheix lors d’un séminaire à Paris réunissant pas moins de 600 coachs, conférenciers, consultants, auteurs et infopreneurs. Autant vous dire que les conférenciers sont ultra sollicités pendant les pauses de ce genre d’événements.
En fin de journée, je m’approche timidement de Franck pour le saluer « rapidement » pour ne pas trop prendre de son temps car j’imagine « qu’il n’a pas que ça à faire » de me parler. Et apparemment, si.
Nous avons passé une heure à échanger, notamment sur les croyances limitantes des coachs vis-à-vis de l’argent. Parce que oui, nous, coachs, avons du mal à associer « altruisme » et « profit », il y a comme quelque chose qui coince.
Démontant mes croyances une à une avec franchise, humour et bienveillance, Franck Marcheix m’a tout simplement aidé à revisiter mes idées reçues. Son questionnement simple et direct m’a permis de comprendre que les problèmes n’étaient pas forcément là où je les voyais et surtout, il m’a aidé à me poser les bonnes questions sur mon positionnement et ma valeur en tant que coach.
Il est pour moi l’incarnation même de la générosité, de la simplicité et de l’abondance tout en même temps !
Mais surtout et avant tout, j’ai compris qu’on pouvait atteindre son abondance financière et personnelle dans le métier de coach tout en mettant un short et des tongues !
Avec toute ma bienveillance,
Mai-Lan
# Courage #Sagesse #Humour
Hypnothérapeute et Coach mental basé à Limoges, ses spécialités sont la prise de parole en public, le leadership, l’hypnose, la motivation et la communication inconsciente.
Son credo : «changer constamment tout en restant le même».
Exigeant et tenace, il se passionne pour le langage non-verbal dans la communication. Ses recherches le mènent à associer les chevaux à la thérapie et au coaching.