Un documentaire qui fait du bien…et oui ce n’est plus un secret, les arbres ont une intelligence reconnue et prouvée scientifiquement! Ils communiquent entre eux, se soutiennent, s’aident, se nourrissent et se protègent les uns les autres.
De véritables (h)êtres sensibles!
Un coup de blues? Faites un câlin à un arbre! A moins que ce soit lui qui vous en fassiez un 😉
L’amour n’est pas un sentiment. Si l’amour était un sentiment, ça viendrait et repartirait, comme dans un grand drame.
L’amour n’est pas une pensée. Si l’amour était une pensée, ça aurait un contraire. L’amour est trop petit pour être contenu dans la pensée.
L’amour n’est pas une croyance. Si l’amour était une croyance, tu en douterais. Et qui le croirait?
L’amour n’est pas un état. Si l’amour était un état, tu pourrais le faire entrer ou partir. Ou en sortir
L’amour n’est pas une expérience. Si l’amour était une expérience, ça commencerait et finirait, et tu voudrais son retour.
L’amour n’est pas quelque chose que tu trouves. Si l’amour était quelque chose que tu as trouvé, tu pourrais le perdre aussi, tu devrais donc t’y accrocher pour une vie chère.
L’amour est plus simple, plus gentil, plus proche, moins dramatique. Moins urgent, plus présent. L’amour est l’espace dans lequel tout apparaît. Chaque pensée, chaque sensation, chaque sentiment, agréable et douloureux, heureux, ennuyeux, érotique, doux et intense, tous sont tenus dans la vaste étreinte de l’amour.
Oui, TU es l’espace pour tout, spacieux intime avec chaque souffle, amoureux de chaque battement du coeur, chaque son, chaque odeur, chaque sensation dans le corps, chaque moment de la vie.
Te sentir comme si tu étais amoureux ou ne pas te sentir amoureux, de toute façon, tu es amoureux avec la béatitude et l’ennui de l’existence, avec la certitude et le doute, avec le plaisir et la douleur, avec le succès et l’échec, avec la recherche et le repos, avec chaque mouvement sacré de ce monde-rêve étonnant.
Tout ce qui peut être tenu, peut être perdu. Tout ce que tu peux gagner, peut être enlevé. Tout ce que tu peux accumuler, peut se transformer en poussière pendant la nuit. Tout ce qui peut être créé peut aussi être détruit.
Seul l’amour reste. Seulement l’amour. Pas un sentiment, pas une pensée, pas une croyance, pas un état, pas une expérience, pas quelque chose que tu « as », pas quelque chose que tu es « dans » ou « hors de », pas quelque chose que tu «obtiens» des autres (malgré les mythes romantiques qu’on nous vend), mais l’étreinte sans fin de tout cela.
L’amour c’est toi. Toi, avant que tu sois nommé, avant même que tu sois né. Toi. Tu es le seul. Celui que tu as toujours cherché.
L’appel insurmontable du coeur. Le cri du plus profond de l’intérieur. Le silence fragile au milieu de la nuit. Tu ne t’abandonneras plus jamais.
On continue dans la série des 5 sens avec cette fois-ci la pleine conscience de l’odorat, toujours issue de la tradition du Village des Pruniers.
Notre nez est l’organe qui nous permet de capter physiquement toutes les odeurs qui nous entourent grâce aux innombrables terminaisons nerveuses qui s’y trouvent, et qui envoient les informations relatives à ces odeurs à notre cerveau, via le filtre de nos mémoires, de nos perceptions, de notre conscience, qui analyse et décrypte toutes ces odeurs : « voilà une odeur agréable ou voilà une mauvaise odeur, ou encore voilà une odeur inconnue ».
Nous saurons aussi si telle ou telle odeur va nous amener à nous réjouir, à nous nourrir, ou à nous mettre en alerte d’un danger potentiel tel une odeur de gaz par exemple.
Le monde des odeurs est un monde de sensations, qu’elles soient agréables ou désagréables, voire neutres. Ces sensations peuvent faire naître en nous des formations mentales telles que la joie, le désir (de manger), la répulsion, la peur ou l’inquiétude, etc…
Elles peuvent nous ramener dans le passé et la tristesse de la perte d’un être cher dont le souvenir d’une odeur en particulier nous a touchés ; mais le souvenir peut aussi être une source de joie bien sûr et au contraire nous réconforter, et sans doute nous faire sourire.
Cependant les sensations liées à l’odorat peuvent nous ramener aussi au moment présent, tout comme le ferait un petit son de cloche qui résonnerait dans notre mental.
Puis, notre nez est avant tout l’organe par lequel nous respirons et qui nous permet en partie de développer notre concentration sur la respiration, particulièrement en étant attentif (ve) à l’air frais qui entre par les narines et qui en ressort plus chaud.
Nous pourrions même dire que notre nez est un élément essentiel de notre méditation : pas de nez, pas de respiration, pas de concentration, pas d’air,… ahaha !
Mais lorsque notre nez est bouché ou malade, ou bien qu’il y a quelque problème ORL, nous savons bien qu’il est très important, et que nous ne pouvons plus être aussi paisible dans notre vie quotidienne ou pendant notre méditation, n’est-ce pas ?
Voici quelques pistes pour établir notre pleine conscience :
S’asseoir paisiblement chez soi ou dans un parc en respirant calmement, et porter son attention à la pointe de son nez pour prendre conscience de l’air qui entre par les narines ; l’air qui entre est frais, celui qui ressort est plus chaud.
Se réjouir du bon fonctionnement de son nez, l’air entre et sort librement, et cela apporte tout de suite de la détente, du soulagement.
Si le nez est bouché, ou si la respiration n’est pas bonne suite à un problème physique ou de santé, alors pratiquer la respiration à la fois par le nez et par la bouche, ou seulement par la bouche (ne pas forcer l’inspiration ou l’expiration par le nez en cas d’obstruction).
Le monde des odeurs et des sensations :
A la campagne ou en ville, il y a plein d’odeurs, avec la terre, les arbres, les fleurs, les champignons, le compost, le fumier, la décomposition d’un cadavre d’animal, les odeurs de carburant, les odeurs de cuisine, de boulangerie, etc… : – marchant lentement ou non, on peut pratiquer l’arrêt et le retour à soi lorsqu’une telle odeur survient tout comme un son de cloche qui jaillirait dans le tumulte des pensées
Pratiquer l’arrêt et reconnaître si cette odeur paraît agréable ou désagréable, s’il y a une envie de rester et consommer cette odeur ou au contraire s’il y a une envie de la fuir.
Conscients(es) d’une odeur, regarder en profondeur d’où vient cette sensation agréable ou non, que fait-elle remonter en soi comme souvenir, quel évènement ou personne est lié(e) à cette odeur, est-ce qu’il y a de l’attachement ou de la répulsion, de la discrimination (bonne odeur, mauvaise odeur) et voir que cela sera sans doute différent pour une autre personne…
La conscience olfactive :
Lorsqu’il y a la présence d’une odeur agréable, s’arrêter et faire quelques respirations conscientes pour reconnaître l’odeur agréable : « je suis pleinement conscient(e) de la présence de cette odeur, de la sensation agréable que cela me procure, de mon nez qui respire l’air qui porte cette odeur »
Si cette odeur est désagréable, prendre le temps tout de même et si possible, de faire quelques respirations conscientes afin d’être pleinement présents(es) à cette sensation désagréable et contempler ce qui se produit dans le mental, comme de la répulsion, du dégoût… juste pour expérimenter les sensations et la reconnaissance de ces sensations, et la conscience olfactive qui en résulte
Si l’odeur est neutre, être simplement conscient de son nez qui respire l’air frais.
Ouvrez grand vos narines et belle pratique!
Pacifiquement,
Mai-Lan
Cet article est un résumé de l’article publié sur le blog de la Maison de l’Inspir, pour le retrouver dans son intégralité, cliquez ici.
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Quand prenons-nous le temps de savourer ? Et prenons-nous le temps de savourer ?
Le goût est un sens qui nous est très familier, nous l’exerçons plusieurs fois par jour. Manger est un acte habituel dans notre quotidien, indispensable pour nous maintenir en bonne santé et nous permettre de pleinement développer notre bodhicitta, notre esprit d’Eveil.
Quand nous prenons le temps de contempler un aliment, d’en découvrir tous les aspects, la texture, l’odeur, le son, la couleur et la… saveur, nous expérimentons ainsi, ce que vraisemblablement nous savons déjà, que ce sens est en lien avec tous les autres sens.
Choisissons un aliment (orange, chocolat…) pour en explorer tous les aspects et revenir à la pleine conscience de cette interdépendance de nos sens.
Nous pouvons pratiquer avec curiosité et créativité ; par exemple inverser le déroulement du repas et commencer par le dessert, essayer de manger avec la main malhabile ou avec des baguettes…et observer nos réactions.
Le goût est un sens qui nous met profondément en contact avec « j’aime » d’où le risque d’avidité et d’attachement et « je n’aime pas » d’où le risque d’aversion, de dégoût. Est-ce que savourer, tout en restant dans la modération, nous évite ces deux écueils ?
Le goût nous met en contact aussi avec nombre de nos conditionnements, avec notre culture, avec les plats faits par notre mère ou notre grand-mère, avec notre attitude face à des plats exotiques. Si nous sommes curieux des cuisines du monde, savourer devient alors une très concrète invitation au voyage. Manger en pleine conscience peut nous aider à toucher tout l’univers.
Vous pouvez voir au Village des calligraphies de Thay (Thich Nhat Hanh) disant :
« Ce morceau de pain dans ma main contient tout le cosmos »
Thay conclut ainsi son ouvrage « Savourez » :
« Savourez le temps qui vous reste dans cette vie. Savourez chaque instant, chaque respiration, chaque repas, chaque relation, chaque action ou chaque non-action, chaque occasion de préserver vote bien-être et le bien-être de notre monde. Intégrez et pratiquez la pleine conscience dans votre vie afin qu’elle devienne une habitude, un mode de vie. Faites en sorte que d’autres se joignent à vous, que vous vous souteniez les uns les autres pour manger, travailler et vivre en pleine conscience tous ensemble. Vivre ainsi est le seul bien authentique que vous possédiez. C’est l’essence d’une vie pleine de sens, profondément satisfaisante. »
Quand nous n’avons plus besoin d’effort d’apprentissage pour certaines pratiques, nous pouvons être dans « l’effort sans effort » et savourer la pratique.
Savourer la marche, la respiration,… peut nous protéger d’une forme d’ennui qui apparaîtrait dans la répétition des pratiques.
Voici un texte qui est lu avant chaque repas au Village de Pruniers et que vous pouvez lire également pour pratiquer la pleine conscience du goût:
Les cinq contemplations :
1* Cette nourriture, fruit du ciel, de la terre, de beaucoup de travail et d’amour, est un don de l’univers tout entier. 2* Recevons-la en Pleine Conscience, avec Amour et Gratitude afin d’en être dignes. 3* Reconnaissons et transformons nos états mentaux négatifs, notamment la gourmandise, afin d’apprendre à manger avec modération. 4* Puissions-nous maintenir notre compassion éveillée en mangeant de façon a réduire la souffrance des êtres vivants, à cesser de contribuer au changement climatique et à préserver notre planète. 5* Nous acceptons cette nourriture avec gratitude afin de pratiquer et de réaliser le chemin de la compréhension et de l’amour, de développer notre fraternité, de construire notre communauté et de nourrir notre idéal de servir tous les êtres vivants.
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