L’acceptation de soi – Franck Lopvet

S’accepter tel que l’on est

« L’univers nous répond en permanence. Peu importe ce que l’on croit, nous trouverons toujours des preuves qui viendront confirmer nos croyances. »

Voici quelques verbatims clé de cette interview de Franck Lopvet sur l’acceptation de soi. Puissant!

  • Je dois accepter ce que je suis et non changer ce que je suis (qui est du déni).
  • Aimer ce que l’on est, c’est simplement le reconnaître. Plus je fais un travail sur moi et plus je m’éloigne de moi.
  • Ce que je suis convient, je m’accepte ici et maintenant tel que je suis. Tant que je cherche à être chose, je rame.
  • Comme on veut être accepté par tout le monde, on va davantage chercher le consensus plutôt que de vouloir plonger dans l’expérience.
  • La jouissance ne vient que lorsque l’on pose des actes et que l’on fait des choix qui vont de nous à nous et non en fonction des autres ou de comment les autres auraient fait.
  • Quand je sens instinctivement ce dont j’ai envie, je plonge corps et âme dedans sans chercher la validation.
  • Pleure si tu as envie de pleurer, ris si tu as envie de rire, gueule si tu as envie de gueuler. Vis comme un enfant.
  • Vivre la vie est la solution à la vie.
  • Le contrôle et l’angoisse sont les deux faces d’une même pièce.
  • C’est grâce à la souffrance que tu deviens maître de ta situation.
  • La souffrance est un moteur pour évoluer mais n’est pas nécessaire.
  • Si ce que tu crois ne fonctionne pas, change quelque chose à ta vie.
  • Si c’est ta croyance, tu en feras l’expérience.
  • L’idée n’est pas de gommer nos contradictions mais de les prendre dans nos bras en reconnaissant que nous sommes grands et petits.
  • Tant que je veux regarder que le côté beau, pur et gentil de moi-même, je vis avec un seul œil et je fais le déni de ce que je suis réellement (petit et grand, chaud et froid, ombre et lumière).
  • Si je fais le déni sur ma part d’ombre, cette ombre apparaîtra dans la matière.
  • Il n’y a rien à faire, il y a juste à être.
  • Sur ce plan dual, on est venu pour jouer.
  • Un humain, c’est être la dualité incarnée: les pieds dans la boue, la tête dans les étoiles.
  • On a oublié qu’on était Dieu.

Puisse cette vidéo vous aider à vous accepter.

Pacifiquement,

Mai-Lan

Le jour où je me suis aimé pour de vrai – Charlie Chaplin

Le jour où je me suis aimé pour de vrai…

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment. Alors, j’ai pu me détendre.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n’étaient rien d’autre qu’un signal, lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux et sachant très bien que ni la personne ni moi-même, ne sommes prêts donc que ce n’est pas le moment.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire : personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle amour de soi.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire des grands plans. Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plaît et à mon rythme.

Aujourd’hui, j’appelle ça simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.

Aujourd’hui, j’ai découvert l’humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.

Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.

Mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient un allié très précieux.

Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter… Du chaos, naissent les étoiles.

Aujourd’hui je sais que ça s’appelle… La Vie !

Charlie Chaplin

La conscience mentale : notre 6ème sens

La conscience mentale : notre 6ème sens

Selon la tradition bouddhiste, nous avons un 6ème sens. Et non ce n’est pas l’intuition comme on pourrait l’imaginer, mais celui la « conscience mentale ».

Explications résumées des soeurs bouddhistes de la Maison de l’Inspir:

  1. La conscience visuelle ne s’occupe en effet que des choses discernées par nos yeux, comme les fleurs, appréciant les couleurs et les formes ;
  2. la conscience auditive prend en compte les choses entendues par les oreilles, c’est-à-dire les sons, forts ou faibles ;
  3. la conscience olfactive pour les odeurs captées par le nez ;
  4. la conscience gustative pour le goût, la langue ressentant toutes sortes d’aliments comestibles ;
  5. et la conscience tactile via la peau, l’épiderme, permettant de distinguer tous les objets qui sont touchés.

Ces cinq sens, en voyant, en entendant, en sentant, en goûtant, en touchant, nous permettent d’évaluer notre environnement immédiat dans lequel nous vivons et nous évoluons, nous guidant physiquement dans notre vie.

Mais ces cinq sens seulement ne nous permettent pas d’entrer en contact avec nos sentiments, avec ce que nous ressentons, avec ce que nous éprouvons, quant à chaque situation qui se présente à chaque instant comme :

  • Cette jolie fleur, si belle, que j’ai envie de cueillir et mettre dans un vase car cela me réjouit, en plus elle sent si bon et cela me touche beaucoup parce que je me souviens d’un moment passé avec une amie (ou un ami) tellement agréable où nous avions partagé un très bon repas. Et là encore, en plus de la vue et du fumet de ce bon repas, s’ajoutait la saveur exquise et fine de chaque met… et puis nos mains se sont rencontrées, touchées, et nous sommes allés marcher, main dans la main, contact si chaleureux. Nos paroles, nos échanges pleins de joie et d’amitié ont touché nos cœurs… tout à coup le chant d’un oiseau nous a surpris !

Nous avons là besoin du sixième sens qu’est la conscience mentale pour, à travers l’esprit et donc le corps tout entier, distinguer et percevoir tout ce qui se passe en nous, quels sentiments remontent dans notre mental, quelles sensations se manifestent suite à tout ce que nous voyons, entendons, sentons, goûtons et touchons ; ce que nous aimons ou n’aimons pas, ce que nous voyons comme beau ou pas, ce que nous pensons ou n’avons pas de pensée particulière, ce que nous ressentons ou pas, ce que nous croyons ou pas… ce dont nous avons peur, ce que nous fuyons ou ce que nous cherchons sans cesse, ce que nous pensons être vrai ou faux,… l’état mental dans lequel nous nous trouvons, comme le doute, la colère, la lassitude ou l’euphorie, la jalousie ou la générosité, la bienveillance, la joie, la sérénité,… et bien d’autres choses encore !

Ce sont là nos formations mentales qui sont au nombre de cinquante et une (51 formations mentales) selon la tradition bouddhiste, auxquelles Thầy, notre Maître, en a rajouté quelques-unes de plus (voir la liste de ces formations mentales sur le site du Village des Pruniers à l’adresse ci-dessous :https://villagedespruniers.net/pratiques-cles/les-51-formations-mentales-plus-celles-ajoutees-par-thay/)

Les formations mentales sont l’objet de notre conscience, comme les « Sensations » par exemple, qui sont une formation mentale dite « Universelle » et sans laquelle nous ne pourrions vraiment ni voir, ni sentir, ni entendre, ni goûter, ni toucher, tout ce qui nous entoure, et sans laquelle nous ne pourrions pas non plus savoir si c’est agréable ou pas, si cela touche en nous quelque chose en particulier comme « l’Attachement ou l’Aversion »…

Dans la pratique de la méditation, lorsqu’une formation mentale se manifeste dans notre conscience à partir de son état de ‘graine ‘ qui demeure dans la conscience du tréfonds (Alaya), elle s’épanouit dans la conscience mentale.

C’est l’endroit où nous pouvons être pleinement conscients de ce qui se passe en nous, cette formation mentale devient alors « l’objet » de toute notre attention et de notre pleine conscience. Cela peut être la couleur ou la forme d’une belle fleur, ou cela peut être un sentiment ou un ressentiment tel que la colère ou la joie…

Pratique:

– Prenons une fleur, un paysage ou tout autre objet qui nous est familier et asseyons-nous pour voir en profondeur cet objet ; voyons ce qui est touché en nous par cette vision profonde, quel est notre sentiment à cet instant ?

– Allons marcher dans un parc, sous les arbres dans une forêt, et arrêtons-nous un instant ou plus si possible, et écoutons attentifs, attentives, au vent dans les branches d’arbres, aux chants des oiseaux, au crissement de nos pas sur la neige… que se passe-t-il dans notre mental, que ressentons-nous ? Ces sons nous rappellent-ils quelque chose ou quelqu’un ?

– Il est bientôt l’heure de déjeuner, et nous sentons l’odeur du riz parfumé, des légumes salés, de la cuisine qui se prépare, et ces odeurs nous ouvrent l’appétit, nous ouvrent l’estomac, il y a là un effet physique immédiat, n’est-ce pas ? Pratiquons ainsi : « Mon bol est vide dans mes deux mains, Je sais qu’aujourd’hui, J’aurai la chance, de le voir rempli »

– Le repas a commencé, et nous avons l’occasion de manger un bon plat de notre enfance… souvenons-nous des moments heureux de notre enfance, des bons plats que nous préparait notre Maman, ou Papa pourquoi pas, et tout de suite nous sommes redevenus cet enfant de cinq ans ou dix ans, insouciant et joyeux… nous en souvenons-nous ? Est-ce un sentiment chaleureux et heureux ou bien y a-t-il en nous du regret, de la tristesse ?

– Maintenant nous pouvons aussi prendre dans nos bras notre enfant ou nos enfants, quel que soit leur âge, nos parents ou nos grands-parents, notre époux ou notre épouse, entrer en contact physique avec eux et les regarder profondément, vraiment, pour voir que leur présence est merveilleuse… et peut-être réciter à haute voix ou mentalement ce mantra : « Je sais que tu es là et je suis très heureux, très heureuse ».

– Observons ce qui se passe en nous dans tous ces moments, soyons présents à nos sentiments sans se laisser emporter trop loin, voyons comment se manifestent dans notre conscience, à partir de l’Alaya, la conscience du Tréfonds, les graines de joie ou de tristesse, le désespoir ou la lassitude, ou au contraire une joie euphorique, le doute ou la certitude, etc… voyons comment un souvenir remontant dans notre conscience peut nous affecter encore aujourd’hui ou bien nous nourrir de bonheur, de paix sereine.

Article original: le blog de la Maison de l’Inspir

Pacifiquement,

Mai-Lan

La fougère et le bambou

C’était un jour tout à fait ordinaire lorsque j’ai décidé de tout laisser tomber… Un jour, je me suis avoué vaincu… j’ai renoncé à mon travail, à mes relations, et à ma vie. Je suis ensuite allé dans la forêt pour parler avec un ancien que l’on disait très sage.

« Pourrais-tu me donner une bonne raison pour ne pas m’avouer vaincu ? Lui ai-je demandé. »; « Regardes autour de toi, me répondit-il, vois-tu la fougère et le bambou ? » 

« Oui, répondis-je. »;

« Lorsque j’ai semé les graines de la fougère et du bambou, j’en ai bien pris soin. La fougère grandit rapidement. Son vert brillant recouvrait le sol. Mais rien ne sorti des graines de bambou. Cependant, je n’ai pas renoncé au bambou.

– La deuxième année, la fougère grandit et fut encore plus brillante et abondante, et de nouveau, rien ne poussa des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.


– La troisième année, toujours rien ne sorti des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.


– La quatrième année, de nouveau, rien ne sorti des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.


– Lors de la cinquième année, une petite pousse de bambou sorti de la terre. En comparaison avec la fougère, elle avait l’air très petite et insignifiante.


– La sixième année, le bambou grandit jusqu’à plus de 20 mètres de haut. Il avait passé cinq ans à fortifier ses racines pour le soutenir. Ces racines l’on rendu plus fort et lui ont donné ce dont il avait besoin pour survivre.


– Savais-tu que tout ce temps que tu as passé à lutter, tu étais en fait en train de fortifier tes racines ? Dit l’ancien, et il continua…


– Le bambou a une fonction différente de la fougère, cependant, les deux sont nécessaires et font de cette forêt un lieu magnifique.


– Ne regrettes jamais un  jour de ta vie. Les bons jours t’apporteront du bonheur. Les mauvais jours t’apporteront de l’expérience. Tous deux sont essentiels à la vie, dit l’ancien, et il continua… Le bonheur nous rend doux. Les tentatives nous maintiennent forts. Les peines nous rendent plus humains. Les chutes nous rendent humbles. Le succès nous rend brillants…

Après cette conversation, j’ai quitté la forêt et j’ai écrit cette histoire surprenante. J’espère que ces mots vous aideront à garder la foi et à ne jamais abandonner. Ne renoncez jamais, en aucun cas !
Ne vous dites pas à quel point le problème est grand, dites au problème à quel point VOUS êtes grand.
Si vous n’obtenez pas ce que vous désirez, ne perdez pas espoir, qui sait, peut-être que vous êtes juste en train de fortifier vos racines.

« La résilience est la capacité à faire face aux adversités de la vie, transformer la douleur en force motrice pour se surpasser et en sortir fortifié. Une personne résiliente comprend qu’elle est l’architecte de sa propre joie et de son propre destin. »

Heureux maintenant ou plus tard?

Heureux maintenant ou plus tard?

Dans un petit village de la côte mexicaine un bateau de pêche rentre au port avec plusieurs thons. Un riche banquier et investisseur américain qui se promène au bord de l’eau le regarde.

Il s’arrête, entame la conversation et complimente le pêcheur pour la qualité de sa pêche :

« Combien de temps vous a-t-il fallu pour capturer ces thons ?

« Pas très longtemps » répond le pêcheur.

« Mais alors, pourquoi êtes vous rentré alors que vous auriez pu attraper plus de thons ? » demande le banquier.

« Ces quelques thons suffiront au besoins de ma famille.

L’américain demande alors :

« Mais que faîtes-vous le reste du temps ? »

« Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et nous jouons de la guitare. J’ai une vie bien remplie ».

L’américain interrompt le pêcheur et lui dit :

« Écoutez moi : j’ai un MBA de l’Université de Harvard, je suis banquier et je peux vous aider. Vous devriez d’abord commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l’argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un second et ainsi de suite, jusqu’à posséder une flotte de chalutiers. En même temps, au lieu de vendre votre pêche à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l’usine, et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, puis Los Angeles et peut-être New York, d’où vous dirigeriez toutes vos affaires »

Le pêcheur mexicain songeur demande alors :

« Combien de temps cela prendrait-il ? »

« Environ 15 à 20 ans », répond le banquier

« Et après ? » demande le pêcheur mexicain

« Après, c’est là que cela devient intéressant, répond l’américain en riant. Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions »

« Des millions ? Mais pour quoi faire ? »

« Et bien après, vous pourrez enfin prendre votre retraite, profiter de la vie, habiter un petit village côtier du Mexique, faire la grasse matinée, jouer avec vos enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme, et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis !! »

Auteur inconnu

Pin It on Pinterest