Le chaudronnier

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Le chaudronnier

On avait embauché un chaudronnier pour qu’il répare le système de chaudières d’un énorme navire à vapeur.

Il écouta l’ingénieur lui décrire les problèmes, lui posa quelques questions, puis il se rendit à la chambre des chaudières.

Il jeta un coup d’oeil sur l’amoncellement de tuyaux; il écouta le cognement de la chaudière et les sifflements de la machine à vapeur pendant quelques minutes, puis il passa les mains sur quelques tuyaux.

Il se mit à chantonner tout doucement puis mit la main dans sa poche et en sortit un petit marteau; il frappa un seul coup vif sur une valve rouge, et tout le système de chaudières commença à fonctionner à la perfection.
Le chaudronnier retourna chez lui . Lorsqu’il reçut une facture l’enjoignant de verser 1000$ au chaudronnier, le capitaine du navire se mit en colère et se plaignit que le chaudronnier avait passé au plus une quinzaine de minutes dans la chambre des chaudières.

Il demanda donc au chaudronnier de lui envoyer un compte détaillé. Ce que fit le chaudronnier :

Donner un coup de marteau : 0,50 $
Déterminer l’endroit où frapper : 999,50 $
Total : 1000 $

La valeur d’une personne

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La valeur d’une personne

Un conférencier bien connu commence son séminaire en tenant bien haut un billet de 200 euros.

Il demande aux gens :
« Qui aimerait avoir ce billet ? »  Les mains commencent à se lever, alors il dit : « Je vais donner ce billet de 200 euros à l’un d’entre vous mais avant laissez-moi faire quelque chose avec. »

Il chiffonne alors le billet avec force et il demande : Est-ce que vous voulez toujours ce billet ? »

Les mains continuent à se lever.
« Bon, d’accord, mais que se passera-t-il si je fais cela. »
Il jette le billet froissé par terre et saute à pied joints dessus, l’écrasant autant que possible et le recouvrant des poussières du plancher.
Ensuite il demande : « Qui veut encore avoir ce billet ? »

Évidemment, les mains continuent de se lever !
« Mes amis, vous venez d’apprendre une leçon… Peu importe ce que je fais avec ce billet, vous le voulez toujours parce que sa valeur n’a pas changé, il vaut toujours 200 euros. Alors pensez à vous, à votre vie. Plusieurs fois dans votre vie vous serez froissé, rejeté, souillé par les gens ou par les événements.

Vous aurez l’impression que vous ne valez plus rien mais en réalité votre valeur n’aura pas changé aux yeux des gens qui vous aiment ! »

La valeur d’une personne ne tient pas à ce que l’on a fait ou pas, vous pourrez toujours recommencer et atteindre vos objectifs car votre valeur intrinsèque est toujours intacte.

Qu’en pensez-vous ?

Le poids du verre d’eau

Le poids du verre d’eau

Lors d’un discours devant des centaines de personnes, un conférencier enseignait la gestion du stress à un auditoire très attentif.

Il prit un verre d’eau dans ses mains. Tout le monde s’attendait à ce qu’il parle du verre d’eau à moitié vide ou à moitié plein.

Le poids du verre d'eau

Mais au lieu de cela, et avec un large sourire sur son visage, l’homme a demandé :

  • « Combien pèse ce verre d’eau ? »
  • « 500 grammes ! » s’exclama une voix au fond de la salle.
  • « 600 ! » a déclaré un autre participant.
  • « Je ne le sais pas vraiment » répliqua le conférencier, le verre dans sa main bien en évidence pour s’assurer que tout le monde puisse le voir.
  • « Si nous ne le pesons pas, nous ne le saurons pas. Peu importe le poids, ce qui compte, c’est de savoir que ce n’est pas bien lourd. »


Avec le verre toujours dans sa main, le bras tendu, le conférencier poursuivit :

  • «Qu’est-ce qui se passera si je le tiens comme ça pendant quelques minutes ? »
  • «  Rien ! » rétorqua une personne.
  • « Bon, et si je le tiens pendant une heure comme ça ? »
  • «  Votre bras va commencer à faire mal ».
  • « En effet. Et que se passerait-il si je tenais le verre dans ma main comme ça pendant une heure, quatre heures, une journée entière ? »
    « Vous risquez d’avoir de plus en plus mal ! », s’écria un participant.
  • « Votre main va s’engourdir », dit un autre.
  • « C’est vrai et en même temps, notez que pendant tout ce temps, le poids du verre d’eau n’a pas changé. Quelles sont alors les causes des douleurs ? »

Pendant un long moment la salle resta silencieuse.

  • « Que dois-je faire pour éviter la douleur ? » enchaîna le conférencier.
  • « Ben, posez le verre… » déclara un homme.
  • « Exactement ! Les problèmes et les soucis de la vie sont comme ce verre d’eau. Pensez à eux pendant un court moment, rien ne se passera. Mais pensez-y un peu plus longtemps et ils commenceront à faire mal. Et si vous y pensez toute la journée, vous vous sentirez paralysé, incapable de faire quoi que ce soit. Il est important de se rappeler de laisser aller vos problèmes. N’oubliez pas de déposer votre verre ! »

Combien d’entre nous sommes paralysés par un verre d’eau, à ressasser une conversation, une situation qui appartient au passé, sans revisiter notre façon de voir les choses ?

Je vous souhaite de déposer vos verres d’eau si petits soient-ils afin de repartir plus légers.

Belle journée,

Pacifiquement vôtre,

Mai-Lan

Les deux moines et la jeune femme

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Les deux moines et la jeune femme

« Un vieux moine et un jeune moine se promenaient dans la forêt, discutant de la vie.

 

Lorsqu’ils arrivèrent à une rivière, ils virent une jeune femme qui voulait la traverser mais qui n’y arrivait pas. Alors le vieux moine la pris sur son dos et traversa la rivière en la portant, sous les yeux horrifiés du jeune moine.

 

Rendus sur l’autre rive, la jeune femme remercia le vieux moine et continua sa route, tout comme nos deux moines qui reprirent le chemin du monastère.

 

Le jeune moine fulminait mais ne disait pas un mot. Après des heures de marche, il parla enfin, incapable de se contenir plus longtemps : « Maître, comment avez-vous osé transporter une femme sur votre dos? Nous n’avons pas le droit de toucher au corps d’une femme, il nous est interdit de le faire et vous le savez bien! »

 

Le vieux moine, après quelques secondes de silence, lui répliqua : « Oui, je l’ai porté en effet mais c’était il y a plusieurs heures. Et toi, ne la porterais-tu pas encore avec toi ? »

Intérieur ou extérieur ?

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Intérieur ou extérieur ?

Un jour un disciple demanda au Maître Seung Sahn : Dans le christianisme Dieu est une entité à laquelle on s’adresse et qui donc se trouve à l’extérieur de nous, alors que dans le bouddhisme « Dieu » serait plutôt en nous, à l’intérieur de nous et donc nous ne sommes qu’un avec Dieu. Est-ce exact ?
Maître Seung Sahn répondit: Dis-moi, où se trouve l’intérieur ? Où est l’extérieur ?

– L’intérieur est ici, dedans, répondit le disciple, l’extérieur est là dehors.
– Mais dis-moi, comment peux-tu les séparer ? où se situe donc la frontière ?
– Je suis à l’intérieur de ma peau, et le monde est à l’extérieur de moi. Répliqua le disciple.
Maîtres Seung Sah ajouta :

– Mais ceci est la peau de ton corps ? Ou la peau de ton esprit ?
– L’esprit n’a pas de peau. S’empressa de répondre le disciple zen.
– Alors où es ton esprit ?
– À l’intérieur de ma tête !
– Ahahahahah!!! répondit Maître Seung Sahn, Alors ton esprit est vraiment tout petit ! Tu dois garder un esprit vaste, alors tu percevras que Dieu, Bouddha et l’univers tout entier peuvent tenir dans ta tête.

Puis en levant le bras Maître Seung Sahn demanda :

– Cette montre est à l’intérieur ou à l’extérieur de ton esprit ?
– À l’extérieur !
– Si tu dis à l’intérieur je te frappe ; mais si tu dis à l’extérieur je te frappe aussi !
– Peu importe ; je soutiens qu’elle est à l’extérieur !
– Si elle est à l’extérieur, comment peux-tu savoir que c’est une montre ? Ton esprit vole-t-il à travers tes yeux, sort de toi, vient toucher la montre, puis il revient à l’intérieur pour que tu puisses dire « c’est une montre » ?

Le disciple ne sut quoi répondre et juste avant de se prosterner il entendit Seung Sahn lui dire :
– Ne crée ni intérieur ni extérieur.

« Ne créez pas intérieur et extérieur » signifie : cessons de nous séparer du reste de l’univers et de créer des discriminations qui originellement n’existent pas et ne font pas sens.

« La montagne bleue est le père du nuage blanc. Le nuage blanc est le fils de la montagne bleue. Toute la journée, ils dépendent les uns des autres, sans être dépendants les uns des autres. Le nuage blanc est toujours le nuage blanc. La montagne bleu est toujours la montagne bleue ». ~ Maître Zen Tozan

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