Embrasse tes faiblesses

Embrasse tes faiblesses

Dire oui à ses faiblesses

Ce n’est pas les alimenter, s’y complaire ou être résigné.

C’est reconnaître ses limites ici et maintenant.

C’est poser un regard bienveillant sur soi, comme on le ferait avec un enfant.

C’est donner de l’amour à une part blessée de soi.

Personnellement, je n’y arrive pas tout le temps, Madame “parfaite” pointe régulièrement son nez.

Mais je la vois de plus en plus.

Et puis, elle aussi, a le droit d’exister.

Et pour vous, est-ce facile de dire oui à vos faiblesses?

Mai-Lan

Bas les masques!

🎭 Bas les masques

N’aies pas peur d’enlever ton masque.
Tu ne risques rien à l’enlever et à te montrer tel que tu es.
Tu crois peut-être qu’il te protège de la peur d’être jugé et du rejet.
Mais quand tu arbores un sourire alors que tu as envie de pleurer ou de crier,
Que tu dis l’inverse de ce que tu penses vraiment,
Que tu te penses bienveillant alors que tes propos sont jugeants,
Que tu dis oui alors que tu penses non,
Tu es déjà rejetée.
Par toi-même.
Tu troques ton propre amour de toi contre l’amour des autres.
Tu renies qui tu es dans l’instant.
Mais réfléchis un instant.
En ôtant ton masque,
En t’autorisant à dire ce que tu ressens,
A être qui tu es dans l’instant,
A montrer ta vulnérabilité et tous tes côtés,
Les bons comme les mauvais,
Que peut-on te retirer
Si tu t’es toi-même démasqué?
En retirant tes masques,
Le seul risque que tu prends,
C’est de montrer ton vrai visage.
Celui de l’humanité.

Mai-Lan

Les 9 commandements du Bushido

Le code moral du Samouraï

L’esprit du Budo est directement issu des samouraïs et constitue une véritable éthique inspirée de la philosophie religieuse du Shintoïsme, du Confucianisme et du Zen. L’esprit du Budo, outre les qualités intrinsèquement guerrières qu’il exigeait, requérait de ses adeptes qu’ils fassent preuve d’une recherche constante de la perfection.

BUSHIDO

Le code moral est un condensé du Bushido, la voie du guerrier, code d’honneur et de morale traditionnelle qui régit l’ensemble des arts de combat. C’est le respect formel du code moral que l’on s’est choisi. Il faut savoir que chaque pratiquant qui atteint le niveau de ceinture noire 1er dan devient l’ambassadeur du bushido, code d’honneur et de morale traditionnelle qui régit l’ensemble du Budo.

Honneur et fidélité sont les deux vertus les plus marquantes de cette morale, mais aussi loyauté, droiture, courage, bonté et bienveillance, sincérité, respect et politesse, modestie et humilité, et, en toutes circonstances, contrôle de soi. Le devoir de chacun, qu’il soit pratiquant, dirigeant ou enseignant est de s’imprégner de ces principes afin d’être un exemple vivant. Il devra être un ambassadeur de la discipline et de l’esprit auquel il se réfère. Neuf vertus fondamentales régissent ce code moral :

L’HONNEUR : MEIYO

C’est la qualité essentielle. Nul ne peut se prétendre Budoka (guerrier au sens noble du terme) s’il n’a pas une conduite honorable. Du sens de l’honneur découlent toutes les autres vertus. Il exige le respect du code moral et la poursuite d’un idéal, de manière à toujours avoir un comportement digne et respectable. Il conditionne notre attitude et manière d’être vis à vis des autres.

LA FIDELITE : CHUJITSU

Il n’y a pas d’honneur sans fidélité et loyauté à l’égard de certains idéaux et de ceux qui les partagent. La fidélité symbolise la nécessité incontournable de tenir ses promesses et remplir ses engagements. La fidélité nécessite la sincérité dans les paroles et dans les actes.

LA SINCERITE : SEIJITSU

Lors du salut du samouraï au début et à la fin des cours, vous exprimez cette sincérité. Le mensonge et l’équivoque engendrent la suspicion qui est la source de toutes les dissensions. Dans les arts de combat, le salut est l’expression de cette sincérité, c est le signe de celui qui ne déguise ni ses sentiments, ni ses pensées, de celui qui sait être authentique.

LE COURAGE : YUUKAN

La force d’âme qui fait braver le danger et la souffrance s’appelle le courage. Ce courage qui nous pousse à faire respecter, en toutes circonstances, ce qui nous paraît juste, et qui nous permet, malgré nos peurs et nos craintes, d’affronter toutes les épreuves. La bravoure, l’ardeur et surtout la volonté sont les supports de ce courage.

LA BONTE ET LA BIENVEILLANCE : SHINSETSU

La bonté et la bienveillance sont des marques de courage qui dénotent une haute humanité. Elles nous poussent à l’entraide, à être attentif à notre prochain et à notre environnement, à être respectueux de la vie.

LA MODESTIE ET L’HUMILITE : KEN

Si le budoka devient l’ambassadeur du code moral, il se doit de rester humble et ne pas flatter son ego. L’orgueil et la vanité freinent considérablement l’apprentissage de ce code moral. La bonté et la bienveillance ne peuvent s’exprimer sincèrement sans modération dans l’appréciation de soi-même. Savoir être humble, exempt d’orgueil et de vanité, sans faux-semblant est le seul garant de la modestie.

LA DROITURE : TADASHI

C’est suivre la ligne du devoir, sans jamais s’en écarter. Loyauté, honnêteté et sincérité sont les piliers de cette droiture. Elles nous permettent de prendre sans aucune faiblesse une décision juste et raisonnable. La droiture engendre le respect à l’égard des autres et de la part des autres. La politesse est l’expression de ce respect dû à autrui.

LE RESPECT : SONCHOO

La droiture engendre le respect à l’égard des autres et de la part des autres. Respecter le sacré est le premier devoir d’un Budoka. Quelles que soient ses qualités, ses faiblesses ou sa position sociale. Savoir traiter les personnes et les choses avec déférence et respecter le sacré est le premier devoir d’un Budoka car cela permet d’éviter de nombreuses querelles et conflits.

LE CONTROLE DE SOI : SEIGYO

Cela doit être la qualité essentielle de toute ceinture noire, Il représente la possibilité de maîtriser nos sentiments, nos pulsions et de contrôler notre instinct. C’est l un des principaux objectifs de la pratique des arts de combat car il conditionne toute notre efficacité. Le code d’honneur et de la morale traditionnelle enseignée dans les disciplines du Bushido est basé sur l’acquisition de cette maîtrise. Il représente la faculté de toute ceinture noire à surplomber n’importe quelle situation et maîtriser son instinct. Une grande partie de l’apprentissage du karaté est basé sur cette vertu. Elle conditionne notre efficacité.

Source: http://vonhanso.free.fr

La bienveillance selon le bouddhisme

La bienveillance selon le bouddhisme

La bienveillance est veiller au bien. Tout le monde est d’accord jusque là; mais est ce qu’on est vraiment bienveillant? Comment cultiver la bienveillance et la développer dans les moments où on n’a pas envie ou pas l’énergie ?

J’ai assisté le week-end dernier (15 octobre 2016) à un enseignement bouddhiste de Lama Puntso sur la bienveillance et j’ai voulu vous partager l’essence de cet enseignement. Autant vous dire que comprendre est une chose, l’expliquer en est une autre…

Mais je vais appliquer le 4ème accord toltèque: « fais de ton mieux ». Je précise toutefois que je ne cite pas mot pour mot l’enseignement de Lama Puntso mais que je décris ce que j’y ai compris avec mes propres filtres, en espérant être le plus fidèle possible à son enseignement.

Etape 1 à la bienveillance : Comprendre notre fonctionnement…

Avez-vous déjà remarqué que certaines personnes (pour ne pas dire beaucoup) plaquent un enseignement ou une philosophie sur elle-même sans réellement le/la comprendre de l’intérieur, sans l’avoir vraiment éprouvé et peuvent énoncer des phrases comme « Tu es trop dans les émotions » ou « Il faut que tu lâches prise » ou « Tout est amour » parce que ça fait « classe » de dire ce genre de phrases.

Le plus souvent, elles sont artificielles et font culpabiliser car on constate rapidement qu’on n’arrive pas à être amour tout le temps et qu’on n’arrive pas à lâcher prise.

Lama Punsto nous explique d’ailleurs qu’on « ne peut pas lâcher prise » sur simple décision. Plutôt que de se mettre la pression avec des injonctions comme « il faut que je change » après avoir été à un enseignement, un stage ou une conférence, il propose de se dire « je dois y réfléchir » afin de mûrir ce qui a été dit. Il ajoute également que « nous changeons que si les choses font sens » et que les choses arrivent uniquement quand les conditions sont réunies et dans le bon ordre.

Par exemple, si vous voulez un œuf dur, il faut d’abord mettre de l’eau dans la casserole, la faire bouillir et mettre l’œuf. Si vous mettez l’eau avant la casserole, vous n’aurez jamais d’œuf dur!

A) En se détendant

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Ceux qui pratiquent la méditation seront d’accord avec moi : quand on commence à méditer, on prend surtout conscience de notre agitation et de notre chaos intérieur!  On a l’impression qu’on a beaucoup plus de pensées qu’avant alors qu’en réalité, nous en prenons davantage conscience. A partir de ce constat qu’on ne peut pas ne plus penser, on peut se détendre en comprenant que le chemin spirituel est un processus et qu’avoir des attentes créent des tensions inutiles.

Lama Puntso explique également qu’on a souvent un sentiment de pauvreté à l’égard de nous-même, que nous avons souvent l’impression de manquer de quelque chose alors qu’en réalité, nous sommes riches intérieurement.
Fondamentalement: tout est déjà là, l’esprit est clair et détendu.

B) En étant présent à ce qui est

Une fois qu’on est détendu, on peut commencer à observer ce qui s’élève de nous, ce que nous vivons, pour faire le lien entre la compréhension mentale de la bienveillance et ce que nous expérimentons, réellement.

Je vais vous faire une confidence: toutes mes pensées ne sont pas bienveillantes. J’aimerais dire le contraire mais c’est comme ça, c’est ce qui est.

Voir ce qui est, le bon comme le mauvais en nous demande du courage. La plupart des gens ne prendront jamais le chemin « du guerrier pacifique » parce qu’il est trop douloureux et inconfortable. Ils préfèrent rester dans leur petite prison dorée, leur zone de confort inconfortable, autrement dit se voiler la face plutôt que d’affronter leurs peurs et faire un travail sur eux.

Parce que c’est tellement plus facile de pointer son doigt vers l’autre. Mais on oublie que quand on pointe un doigt vers l’autre, il y en a 4 autres qui pointent vers soi…

Il est donc important de poser un regard neuf sur soi-même sans se juger.

On ne peut pas ne pas juger mais on peut être conscient de nos dysfonctionnements et de nos jugements en se souriant à soi-même avec bienveillance.

Car vous l’aurez compris, la bienveillance commence déjà par soi-même.

C) En méditant 

Pour voir ce qui est, il est important de se poser, de s’observer et donc de méditer. En tibétain, « méditer » signifie « se familiariser avec ». Ainsi, lorsque vous méditez, portez donc votre attention sur votre respiration et familiarisez-vous avec vos pensées, en intégrant le fait que les mouvements (pensées) ne sont pas un problème.

Etape 2 à la bienveillance : fertiliser notre esprit

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Lama Puntso ajoute: « Comme on ne peut pas être parfait, mieux vaut se demander comment être le plus bénéfique possible plutôt que nuisible« .

Pour cela, il explique qu’il est important de développer un état d’esprit fertile: la générosité.

« Qu’est ce que je prends et qu’est ce que je donne? »

Perso, j’adore l’idée de se demander: « dans quel cas je donne et dans quel cas je prends à l’autre? »

D’ailleurs, Lama Puntso nous partage les 6 états d’esprit pour renforcer un acte bienveillant:

  1. Revisiter la motivation.
  2. Vigilance, être présent à ce je fais: je peux donner une pièce par pitié et ne pas regarder la personne dans les yeux ou bien lui donner en la regardant et en souriant.
  3. Ne pas regretter un acte positif : par exemple, si je donne une pièce à un SDF et que je le vois aller acheter de l’alcool avec alors qu’il disait avoir faim, je ne regrette pas mon geste.
  4. Se réjouir de l’avoir fait;
  5. Dédier notre acte au bonheur de tous les êtres.
  6. Faire des souhaits pour renforcer l’engrais de la vertu.

Petits gestes mais grandes intentions

Comme dit Lama Puntso, « la bienveillance n’est pas un déodorant qui cache les mauvaises odeurs« . Il faut d’abord reconnaître à quel point nous ne sommes pas bienveillants. Cela demande du courage. Et la sagesse justement, c’est de confronter l’enseignement avec son application, en posant des actes à notre mesure; « pas besoin d’être sophistiqué » précise Lama Puntso.

C’est en faisant des petits gestes au quotidien que nous fertiliserons la bienveillance en nous et autour de nous. Mais si les gestes sont petits, l’intention doit être vaste. Dans le bouddhisme, tous nos actes et nos souhaits doivent être dédiés au bonheur de tous les êtres.

Quoi qu’il se passe dans le monde, ça a d’abord pris naissance dans notre esprit.

Alors faisons des souhaits avec force de conviction et commençons par nous accepter tel que l’on est. Avec bienveillance.

Mai-Lan

Pour aller plus loin, une vidéo extraite de l’émission Sagesses Bouddhistes avec Lama Puntso.

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