Le bonheur
Rien ne peut te ‘rendre’ heureux(se). C’est la pire des nouvelles et pourtant la meilleure !
Le bonheur le plus grand est identique à la joie naturelle d’être en vie.
Cette joie ne vient pas de quelque chose en dehors de toi.
Elle ne dépend pas de circonstances extérieures . Tu peux être un mendiant au bord de la route et être submergé par la joie de l’existence.
Tu peux être un leader mondial, avec toutes les richesses du monde à ta disposition et être cependant profondément déconnecté de cette joie cosmique. Tu ne peux atteindre la joie, mais tu peux t’en souvenir.
Tu peux respirer et célébrer ta respiration. Tu peux sentir la brise matinale sur ton visage et la ressentir comme une caresse de Dieu.
Tu peux remarquer une vague de peur, de peine ou de douleur dans ton corps et l’embrasser comme un nouveau-né, l’aimer comme un nouveau-né, la laisser monter comme un nouveau-né.
Rien ne peut te rendre heureux jusqu’à ce que tout te rende heureux, te rappelle le Bien-aimé, tout soit Dieu – ta soif de Dieu, ton oubli de Dieu, ta déconnexion de Dieu – et même que le mot Dieu se dissolve dans un après-midi des plus ordinaires.
Tous les deux, le croyant et l’athéiste, sont du même sang.
Quand chaque jour est le dernier jour, tu es heureux sans cause, joyeux même dans ta peine.
Et le mental ne comprendra jamais, et le cœur n’en aura jamais besoin.
Jeff Foster