Les 4 accords Toltèques
Les Toltèques
Il y a des milliers d’années, à travers tout le Sud du Mexique, les Toltèques étaient connus comme des femmes et hommes de connaissance. Iles étaient des scientifiques et des artistes formant une société vouée à explorer et préserver la connaissance spirituelle et les pratiques des anciens. Maîtres (naguals) et étudiants se réunissaient à Teotihuacan, l’ancienne cité des pyramides située au-delà de Mexico City, connue comme le lieu où l’Homme devient Dieu.
Au fil des millénaires, les naguals ont été contraints de dissimuler la sagesse ancestrale et de la préserver dans l’ombre.
Résumé du livre:
C’est par la parole que nous exprimons notre pensée, nos émotions, nos désirs : ce que nous sommes.
Elle peut avoir un pouvoir à la fois créateur et destructeur selon notre intention.
Son pouvoir est équivalent à celui d’une semence « qui peut faire germer l’amour comme la haine dans l’esprit des autres. Chaque esprit est fertile à sa manière à certaines paroles plutôt qu’à d’autres, et notre domestication nous rend plus sensibles aux paroles de peur, de doute, de haine. Plus nous sommes sensibles à une parole, mieux nous la croyons ».
La parole destructrice est de l’ordre de la critique, la médisance, le jugement, le ragot, la culpabilisation, l’intolérance, l’insulte, le mensonge.
Selon Don Miguel Ruiz, « vous pouvez évaluer le degré auquel votre parole est impeccable à l’aulne de l’amour que vous avez pour vous-même ». La parole impeccable immunise contre l’enfer.
Les questions que nous devons nous poser sont :
« Comment je me parle et comment je parle aux autres? »,
« En parlant de cette façon, je construis ou je détruis? »
Deuxième accord Toltèque : Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle
Le jugement ne concerne que celui qui juge, pas celui qui est jugé. En nous libérant de la peur, on se libère de toutes les autres émotions négatives qu’elle entraîne ainsi que du jugement et des difficultés qu’elle entraîne dans la relation.
Pour se libérer de la peur d’être jugé, il est important de bien se connaître et de s’aimer soi-même pour être immunisé contre le regard des autres.
L’avis ou l’opinion d’une personne est SA vision du monde, de vous selon ses croyances, ses valeurs, son état d’esprit à un instant T!
Ce n’est pas LA réalité, c’est SA réalité.
D’ailleurs, en communication non violente, les jugements sont l’expression tragique de besoins non satisfaits. Quand nous prenons conscience de cela, nous comprenons que cela ne nous concerne pas, mais concerne les besoins de l’autre qui ne sont pas satisfaits.
Une question que vous pouvez vous poser est :
« Lorsque l’autre est en train de me juger, quel(s) besoin(s) cherche t-il à satisfaire au fond? Quel besoin n’est pas comblé chez lui? »
Troisième accord Toltèque : Ne faites pas de suppositions
Combien de fois nous nous gâchons la vie à force de faire des suppositions et des interprétations non fondées?
Ainsi, notre vision de la réalité n’est pas la réalité! C’est notre réalité!
Nous jugeons à travers nos croyances et nous sommes souvent amener à supposer et interpréter à travers nos propres lunettes.
Dans nos relations, nous imaginons que les autres pensent, ressentent, fonctionnent comme nous, et à chaque fois que cela s’avère faux, nous leur en voulons. Nous les aimons, non pas comme ils sont, mais comme nous voudrions qu’ils soient. Et nous imaginons également qu’ils nous jugent comme nous jugeons, et c’est cela qui crée le cercle vicieux en nous empêchant d’aller vérifier.
Arrêter de faire des suppositions permet de créer des relations et une communication plus saine, plus libre, et libérée de tout conflit inutile sur les intentions prêtées à l’autre. Il s’agit d’un travail de prise de conscience du mode de fonctionnement.
Alors, plutôt que de faire des suppositions, posons des questions sur l’intention de l’autre afin d’avoir une communication authentique et vraie. Parlez de vos sentiments et de vos besoins et non de ceux des autres si vous n’en êtes pas sûr.
Quatrième accord Toltèque : Faites toujours de votre mieux
Faire de son mieux, c’est ne jamais en faire trop et ne jamais en faire trop peu : pas d’auto-jugement possible, pas de perte d’énergie inutile dans un sens ou l’autre. Car en faire trop c’est épuiser notre énergie à venir.
En faire trop peu c’est « s’exposer » à la frustration de ne pas atteindre nos objectifs.
Faire de son mieux améliore notre motivation à agir sans s’attacher à un résultat immédiat, ce qui augmente la satisfaction par rapport à ce qui a été accompli et même le contentement général.
C’est aussi accepter nos limites, en estimant correctement nos capacités, en reconnaissant nos erreurs et en améliorant notre conscience.
C’est éviter l’inaction et poser l’action juste dans le moment présent, évitant la référence au passé et les souffrances qui peuvent en découler.
Faire de son mieux c ‘est pouvoir être soi-même sans exigence particulière, sans devoir se conformer.
« Est-ce que j’ai fait de mon mieux? »
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